Documentation sociale

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La professionnalisation à domicile : utilité et reconnaissance encore insuffisantes

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Annie Dussuet, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 33, septembre 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Formation, Aide à domicile, Accompagnement, Personne âgée, Vulnérabilité, Formation, Compétence, Professionnalisation, Apprentissage, VAE, SAAD, Conditions de travail, Confiance, Profession, Reconnaissance, Recrutement, Prévention, Maltraitance, Utilité sociale, Baluchonnage

Utilité et reconnaissance encore insuffisantes.
A l’heure où l’immense majorité des Français souhaite rester chez eux et où les postes manquent cruellement, il pourrait être "tentant" pour ne pas dire "normal" de recruter tous les candidats volontaires en renonçant à exiger expérience, formation et diplôme. Après tout, toutes les femmes ne savent-elles pas prendre soin des autres de "façon innée" ? Au-delà des idées reçues, grave erreur. Car la réalité est bien différente. Sur le terrain, les professionnelles du domicile enchainent les interventions auprès de personnes souffrant de maladies neurodégénératives, d’enfants atteints de troubles du spectre autistique, d’adultes en fauteuil avec des maladies chroniques invalidantes. Elles sont confrontées à des troubles du comportement, à des refus de soin, de la souffrance ou des imprévus. Autant dire qu’il n’y a rien d’inné à gérer ce genre de situations au quotidien. Au contraire, c’est un travail et la formation devra être solide, tout autant que les connaissances sur les pathologies et sur les attitudes à adopter. L’eldorado pour femmes en reconversion et sans diplôme n’existe pas dans les services à domicile. Quant au virage domiciliaire tant promis, il ne se fera pas sans elles et sans la reconnaissance de leurs compétences.

L'adaptabilité en jeu...

Article de Alexandra Marquet, Marcel Nuss, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 57, février-avril 2020, pp. 7-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Adaptation, Aide à domicile, Autisme, Capacité d'adaptation, Contrat de professionnalisation, Employeur, Salarié, Formation, Tutorat, Handicap psychique, Maintien à domicile, Personne âgée, Personne handicapée

Des personnes âgées en perte d'autonomie qui sont accompagnées jusqu'à la fin de leur vie. Des personnes en situation de handicap encore actives et qui ont une vie sociale. D'autres qui sont atteintes d'un trouble psychiatrique... Des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Autant de profils et de personnes qui sont aujourd'hui accompagnées à domicile. Force est de constater qu'à l'heure où les Français plébiscitent le domicile aux dépens des établissements médico-sociaux et où l'inclusion est sur toutes les lèvres, la notion d'adaptabilité des professionnels du domicile est au cœur des missions sur le terrain. Et pour cause, chaque nouvelle intervention nécessite une adaptation compte tenu des imprévus et des surprises (souvent mauvaises) qui se présentent aux équipes. Pour des salariés souvent recrutés sans diplôme, leur accompagnement est indispensable pour justement savoir quelle attitude adopter. Pour garantir une prise en charge de qualité des usagers et de ne pas mettre en difficulté des professionnels déjà isolés dans leurs interventions, les directions misent sur la formation par des pairs, le tutorat, les contrats de professionnalisation, la spécialisation des services, la création des pôles ou encore les rencontres entre les équipes. (...) (Présentation de l'éditeur)

Des diplômes à adapter ?

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Sylvie Schrepel, Sylvie Guillemotet al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 52, novembre 2018-janvier 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Grand âge-Vieillissement, Diplôme, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Réforme, Adaptation, Formation, Professionnalisation, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement

(...) Si la proportion de salariés non diplômés recule depuis dix ans dans le secteur de l'aide à domicile, selon une étude de la DARES publiée en août dernier, ils étaient toujours 42,8 % à ne pas avoir de diplôme, contre 16,6 % pour l'ensemble des salariés. C'est dire la marge de manœuvre. Face aux problématiques rencontrées à domicile par des salariés isolés, les spécialités au sein des diplômes se multiplient, que ce soit l'accompagnement de la fin de vie, la gestion des troubles cognitifs..., mais faut-il encore pouvoir y accéder. Si finalement les diplômes se sont progressivement adaptés, la création en 2016 du diplôme d'Etat d'accompagnement éducatif et social (DEAES) illustre une réalité : le domicile est boudé par les candidats contrairement à l'accompagnement en établissement. Preuve d'un désamour ? Avant tout d'un manque de connaissance illustrant un manque d'attractivité certain de ce secteur qui peine à recruter et qui parfois doit refuser l'accompagnement d'usagers, faute de salariés. Ce manque de reconnaissance s'explique par une méconnaissance de ces métiers tant de fois redéfinis. Et pourtant à l'heure où usagers, aidants, gestionnaires, associations ou Fédérations, politiques sont conscients des efforts à faire pour créer les conditions d'une société inclusive, l'accompagnement à domicile devrait être en plein boom et pas en berne.

La prévention au cœur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 55, août-octobre 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Prévention, Accompagnement, Maintien à domicile, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Travail d'équipe, Coopération, Pratique professionnelle, Formation, Conditions de travail, Dépendance, Accompagnant éducatif et social, SAAD, PAERPA (Parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie)

A l'heure où le domicile est plébiscité par les Français qui veulent rester le plus longtemps possible chez eux, la prévention est au cœur de l'accompagnement des aînés, mais aussi des personnes en situation de handicap. C'est en tout cas une mission de plus sur les épaules, déjà bien chargées, des professionnels du domicile. Prévention face à la dégradation progressive des capacités, face à la vulnérabilité, face à la perte d'autonomie et son lot de chutes, à la dénutrition qui guette, mais pas que. Prévenir la maltraitance, les abus de faiblesses... La liste est longue et vient s'ajouter aux missions quotidiennes déjà nombreuses pour lesquelles les professionnels de terrain sont en poste, à savoir : l'aide aux repas, à la toilette, à l'habillage, aux courses... Les acteurs du domicile, quels que soient leur formation et leur domaine d'intervention, doivent veiller, anticiper, détecter puis savoir en parler et remonter les précieuses informations collectées. Et c'est là normalement tout un travail d'équipe qui doit avoir été mis en place en amont pour éviter l'isolement, la solitude, l'embarras des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Si la proximité et la connaissance des bénéficiaires jouent en leur faveur, le manque de temps lors des interventions, la perte d'attention à force de courir entre deux bénéficiaires, la fatigue, la lassitude pèsent évidemment dans la balance... et pas du bon côté. Seul, le professionnel de terrain ne peut pas tout voir, tout maîtriser. Mais aidé d'une procédure, secondé par une direction, sensibilisé grâce aux réunions, aux échanges de bonnes pratiques, aux formations, il peut alors faire sereinement son travail. (...) La prévention nécessite un engagement collectif et passe par un décloisonnement qui doit permettre de faire progresser la coopération. C'est d'ailleurs tout l'enjeu des PAERPA lancé en 2014 autour des parcours de santé des aînés...

Plaidoyer pour un accompagnement de qualité

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Maintien à domicile, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Loi, Vulnérabilité, Accompagnement social, Soin, Qualité, Technologie, Profession, Formation

Alors que la loi d'adaptation de la société au vieillissement réaffirme la priorité du maintien à domicile des personnes fragiles, la question de l'accompagnement de qualité des personnes vulnérables devient centrale. Car si c'est une réponse au souhait du plus grand nombre de rester "chez soi" jusqu'au bout de la vie, l'accompagnement social doit être, par ricochet, au coeur des problématiques des politiques du vieillissement. Mais face à la pénurie de main-d'oeuvre, au peu d'attractivité des métiers de l'accompagnement, quelle place donner au prendre soin ?

Baluchonnage ou relayage : quel modèle pour demain ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Claudie Kulak, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 28, janvier-mars 2018, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Repos, Aidant familial, Maintien à domicile, Dépendance, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, EHPAD, Accueil de jour, Droit du travail, Élaboration de la loi, Vulnérabilité, Formation, Aide à domicile, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015, Baluchon Alzheimer Québec, Québec

Né en 1999 au Québec, le baluchonnage va-t-il enfin être transposé au droit français ? Après plusieurs années de combat, le rapport de mars 2017 rédigé par Joëlle Huillier, alors députée de l'Isère sur le relayage, a redonné espoir aux acteurs de ce dossier. Intégré au projet de loi pour un Etat au service d'une société de confiance, le fameux article 29 est actuellement en discussion au Parlement. Si certaines organisations syndicales, dont Force Ouvrière, se sont d'ores et déjà montrées hostiles à ce projet, le blocage juridique du Code du travail pourrait être levé. Sur le territoire, des expérimentations sont menées depuis plusieurs années. Reste à savoir si la loi permettra de disposer de ce nouveau service de répit au domicile, basé sur un intervenant unique, sur le modèle de Baluchon Québec ou si un simple relayage sera instauré.

L'expérience québécoise

Article de Guylaine Martin, Rachel Petitprez, Frédérique Lucet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 28, janvier-mars 2018, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Dépendance, Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Aide à domicile, Profession, Formation, Accompagnement, Responsabilité, Reconnaissance, Travail d'équipe, Durée du travail, Québec

Le baluchonnage repose sur le fait qu'un professionnel unique assure une présence continue auprès de la personne fragile à domicile. Ce principe directeur, présent depuis la création de Baluchon Alzheimer au Québec en 1999, reste l'axe majeur qui fait sa force et son originalité. Par sa spécificité et son intensité, le métier de baluchonneur nécessite la présence incontournable d'une équipe de coordination clinique et administrative.

Comment accompagner les aidants ?

Article de Franck Guichet, Penda Bourrié, Claudie Kulak, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 10-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aidant familial, Maintien à domicile, Relation familiale, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Responsabilité, Santé, Isolement, Repos, Formation, Maladie d'Alzheimer, Aide à domicile, SAAD, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Selon une étude réalisée en 2015, 11 millions de personnes sont considérées comme "aidantes" en France, soit environ 1 Français sur 6. Un aidant, c'est un mari, une mère, un fils, une cousine, un voisin... qui s'occupe d'un proche fragilisé par une perte d'autonomie. Il apporte une aide de façon bénévole, à raison d'une à plusieurs heures par semaine.
Les responsabilités incombant au rôle de proche aidant peuvent être très diverses. Généralement, ces responsabilités vont devenir de plus en plus importantes avec l'augmentation du niveau de dépendance de la personne aidée. Les aides apportées sont nombreuses : aller chercher les médicaments, remplir un document pour avoir une allocation, accompagner à des rendez-vous, l'organisation complète des soins au domicile, des repas, la prise en charge de la toilette, la surveillance de nuit, etc.
Etre proche aidant peut avoir d'importants impacts sur la santé des aidants. L'accumulation des responsabilités, le stress, la culpabilité, le manque de temps pour soi, le manque de sommeil : tous ces facteurs peuvent amener l'aidant à l'épuisement, voire au burn-out. Selon une étude de la DREES en 2012, 83 % des aidants déclarent ressentir une charge lourde et éprouvent un sentiment de solitude ; 75 % se sentent anxieux, stressés ou surmenés. (...)
A l'échelle nationale, plusieurs dispositifs se mettent en place pour pouvoir accompagner et soutenir les aidants : les plateformes de répit, des ateliers, des rencontres, des lignes d'écoute... Malheureusement, la majorité de ces ressources ont de la difficulté à rejoindre les aidants. Cette problématique peut s'expliquer par le fait que les aidants sont dans l'oubli de soi et se focalisent sur les besoins de leur proche. Ils n'ont également pas conscience de ce rôle d'aidant et des risques afférents et ont une méconnaissance des aides existantes. La difficulté de laisser son proche est aussi un facteur important dans la non-utilisation des ressources.

Créer un langage commun

Article de Alexandra Marquet, Marion Villez

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 40, novembre-décembre 2015-janvier 2016, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Cognition, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Langage, Aide à domicile, Soins à domicile, Analyse de la pratique, Hospitalisation à domicile, Coordination, Aide médico-psychologique, Auxiliaire de vie sociale, Aide soignant, Formation, Accompagnement, Profession

Face à une multiplicité des acteurs et à une spécialisation des métiers lancée par les différents Plans Alzheimer, le risque de fragmentation et de rupture est bien réel. L'hétérogénéité observée sur le territoire n'offre pas les mêmes chances pour les professionnels et pour les personnes accompagnées mais des initiatives existent visant justement à créer des synergies et à renforcer la continuité recherchée par tous. En coordonnant mieux l'intervention des différents intervenants du domicile, les aidés seront de fait mieux accompagnés, mais pas seulement. Les professionnels ont aussi à y gagner.

La formation, un levier à prendre en compte

Article de Kevin Charras

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 40, novembre-décembre 2015-janvier 2016, pp. 16-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Cognition, Déficience cognitive, Accompagnement, Aide à domicile, Maintien à domicile, Formation, Aidant familial

Intervenir au domicile d'une personne n'est pas simple et notamment lorsque celle-ci est atteinte de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. L'intervenant est bien souvent perçu comme un étranger, voire un intrus par la personne qui a besoin d'aide. Il se trouve généralement seul à faire face aux situations problématiques ainsi qu'à la détresse de la personne aidée comme celle de l'aidant. La réalité de terrain montre aussi que les intervenants à domicile ne disposent que de très peu de temps pour se réunir entre eux et pour se former. Mais se former à quoi ?