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Article de Martine Frischmann, Valérie Garraud, Ingrid Kaltwasser, Marine Hamelinet al.
Paru dans la revue Contraste, n° 59, 1er semestre 2024, pp. 7-247.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Surdité, CAMSP, Équipe pluridisciplinaire, Cognition, Enfant handicapé, Psychomotricité, Vue, Psychologie du développement, Psychiatrie infantile, Regard, Communication, Relation enfant-parents, Jeune enfant, Langue des signes, Pictogramme, Inclusion, SESSAD, Enseignement spécialisé, ULIS, Témoignage, Gémellité, Fratrie, Intergénérationnel
Étant donné l’ampleur du sujet concernant les surdités chez l’enfant et le nombre important de contributions qui en a résulté, nous lui consacrons un deuxième numéro de la revue Contraste.
Le numéro précédent a permis de faire une mise au point et de présenter une vue assez large des progrès les plus récents dans les domaines du dépistage, du diagnostic, de l’étiologie et de la compensation des déficits. Les questionnements que ces progrès soulèvent et l’importance d’un accompagnement précoce des enfants atteints de surdité et de leur famille y ont aussi été traités.
Le présent numéro fait le point sur les pratiques - en particulier celles des CAMSP spécialisés en surdité et celles d’une unité thérapeutique pour enfants sourds. Elles sont le fruit des avancées mentionnées ainsi que des acquis à l’entrecroisement de différents champs, ceux des neurosciences, du neurodéveloppement, du développement psychologique, de la psychologie cognitive, de la psychologie clinique, de la psychanalyse… Cela permet d’appréhender les situations dans leur complexité. La compréhension des processus cognitifs, développementaux et d’apprentissage des enfants sourds s’en trouvent renouvelés. Les troubles qui peuvent être associés à la surdité en sont ainsi mieux identifiés et pris en compte. Tous ces sujets ne sont pas sans avoir soulevé et sans soulever encore de nombreuses questions, notamment sur le projet linguistique pour chaque enfant sourd dès le plus jeune âge, comme le montrent également les différents témoignages. Il n’est effectivement pas concevable, de par l’existence d’une communauté des sourds, de parler des surdités sans évoquer les enjeux qu’elles soulèvent, tels ceux, fondamentaux, de l’identité et de l’appartenance.
- Éditorial / Martine Frischmann, Valérie Garraud
- Prise en charge pluridisciplinaire de la surdité : expérience d’un camsp / Ingrid Kaltwasser, Marine Hamelin, Gwenaelle Leclere,
Elise Legendre, Anne Mayeur, Amandine Navarre, Marie-Françoise Obstoy, Maurane Poterlot, Florence Richard, Mathilde Selloum, Virginie Tonnelier
- Surdité et cognition : des recherches à la pratique / Chantal Clouard
- Psychomotricité auprès des enfants sourds présentant une atteinte vestibulaire / Pascale Dellavalle =
- Enfants sourds avec troubles associés : intérêt de l’évaluation des fonctions de captation et de traitement de l’information visuelle / Elisabeth Lasserre et Anne Voynet
- Analyse qualitative des profils développementaux d’une cohorte de bébés de moins de dix mois atteints de surdité congénitale « entndre », une recherche pilote issue d’un partenariat transdisciplinaire / Salomé Akrich, Claire Favrot-Meunier, Aurélie de Clerck, Erika Parlato-Oliveira, Anne-Sylvie Pelloux, Caroline Rebichon, Zoubida Berrada, Alice Martins, Jean-Michel Delaroche, Natalie Loundon
- Pédopsychiatrie et surdité / Jean-Michel Delaroche
- « Tu n’entends pas ce que je vois ! » Le refus comme appel / Bertrand Davodeau
- Voyage d’un enfant sourd au pays de la communication multimodale / Annonciade Plecy
- Expérience de la communication multimodale / Sandra Henry et Cécile Pleah
- Surdité et inclusion : où en est-on ? / Sonia Ditte Interview par Martine Frischmann et Marcela Gargiulo
- Un parcours de vie / Rachilde Benelhocine Interview en langue des signes française par Agnès Vourc’h
- Surdité et gémellité. Témoignage de la « moitié » entendante / Sandrine Voros
- La surdité dans une famille entendante : quelles questions transgénérationnelles ? / Angélique Brossard
Article de Julien Boutonnier, Jessica Viola, Jessica Atzori, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 100-107.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, École, AESH, Intégration scolaire, Enseignant, Accompagnement, Témoignage, Enfant handicapé, Législation, Inclusion, Italie
Cinq enseignants de soutien et un éducateur témoignent de l’inclusion scolaire en Italie, du métier d’enseignant de soutien et de celui d’éducateur dans les écoles. La dimension groupale de l’inclusion est pensée et valorisée.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 568-569, septembre-octobre 2023, pp. 69-91.
Mots clés : Travail social : Métiers, Politique sociale, Établissement social et médicosocial, Accompagnement social, Parcours professionnel, Coordination des services sociaux, Témoignage, Inclusion, Expérience, Vaucluse
Avec les nouvelles orientations de politiques publiques, il s’agit d’accompagner les personnes à vivre un parcours de vie « sans rupture », ce qui constitue désormais un nouveau droit fondamental. Mais alors, comment le mettre en œuvre au sein des ESSMS ? Quel(s) changement(s), transformation(s) implique-t-il ? Nous avons souhaité, dans le cadre de cet article, répondre à ces questions au travers notamment, d’un témoignage d’expérience au sein de L’Arche du Moulin de l’Auro (84).
« En révélant la valeur unique de chaque personne, les relations mutuelles entre les personnes avec et sans handicap intellectuel nous transforment. Cette expérience révèle au monde que chacun d’entre nous a une place ».
Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.
Vivre ensemble, est-ce un vœu pieux, une injonction, une leçon d’éthique du quotidien, ou le constat d’une impuissance à être, à agir et à penser ? Vivre ensemble, cela se décrète ou cela s’apprend ?
Depuis tout petits, nous enregistrons des connaissances, nous apprenons à faire des choses « utiles ». Les lieux d’accueil de la petite enfance, les salles de classe de la maternelle, les bancs de la fac plus tard, sont faits de chaises individuelles placées toutes dans la même direction, celle de notre avenir personnel, pour permettre à chacun d’entre nous de se faire sa place dans la société, au mieux à côté des autres, au pire contre les autres.
Mais la vie de tous n’est-elle pas avant tout faite de relations humaines – disputes, rivalités, jalousies, mais aussi amour, amitié, complicités... – de liens, de la dynamique des rapports que nous construisons avec ceux qui partagent notre vie quotidienne, dans notre cité planétaire ?
Nous avons souhaité développer cet opus de la revue autour de quelques grandes questions
Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 81-83.
Mots clés : Professionnel de l'enfance, Témoignage, Enfant handicapé, Relation interpersonnelle, Inclusion
L’accueil d’un enfant qui se montre différent est ici retracé par le prisme des souvenirs des professionnelles qui l’ont accompagné, en amont de sa scolarisation, et de l’énoncé à la famille de cette différence. Il s’agit d’un travail tout en finesse et en tact, témoignant d’un processus inclusif à l’œuvre
Cathy Nguyen, AESH, s’entretient avec un membre du comité de rédaction au sujet de son travail. Dévoilant la complexité, les limites et les bonheurs de cette fonction pilier des dispositifs inclusifs, ses propos nous permettent de mieux en comprendre les ressorts.
Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 61-66.
Mots clés : Auxiliaire de vie scolaire, Pratique professionnelle, DEAES, Témoignage, Formateur, Formation professionnelle, Inclusion
Premier né de la refonte des diplômes de travail social, le deaes est créé le 29 janvier 2016. Résultant de la fusion de deux diplômes, celui d’auxiliaire de vie sociale et celui d’aide médico-psychologique, il inclut une profession sans diplôme jusqu’alors, les auxiliaires de vie scolaire. Cet article s’intéresse aux individus ayant choisi de se former au métier d’aes, spécialité accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire, au travers de leurs pratiques professionnelles développées durant leur formation.
Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 59-60.
Mots clés : Enfant handicapé, ULIS, Témoignage, Insertion professionnelle, Projet pédagogique, Inclusion
Ce texte retrace le fonctionnement d’un dispositif ulis dans un lycée des métiers, puis offre un témoignage concernant le parcours et l’évolution d’un élève inscrit dans le dispositif ulis.
Dans le cadre des dispositifs ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) sont accueillis des enfants aux profils très différents, leur dénominateur commun étant leur appartenance à la communauté des élèves de l’école. Notre démarche inclusive demande de se décentrer, de changer le regard sur ces enfants/élèves et sur leur handicap pour ouvrir des voies de passage dans leur devenir élève et leur donner une place en société. Elle demande aussi à l’enseignant spécialisé, aux équipes enseignantes et médico-sociales de mettre en œuvre des accompagnements en lien avec les familles et des pédagogies innovantes pour trouver des réponses singulières aux besoins de tous et de chacun.