Documentation sociale

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Les violences conjugales : un regard du côté de celles/ceux qui côtoient les auteurs… Un autre point de vue sur les violences conjugales et leurs auteurs : la position de la FNACAV

Article de Alain Legrand

Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 150-154.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Partenariat, Violence conjugale, Thérapie, Réseau, Accompagnement, Législation, Féminicide, Prise en charge, Victime, Famille

La Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales et familiales rassemble des associations spécialisées dédiées à cette population que tout porte à éviter : les hommes violents à l’égard des femmes. Elle assure une confrontation raisonnée des diverses expériences pour que chacun tire profit des meilleurs acquis des uns et des autres. L’auteur est responsable de ses actes aux termes de la loi, mais il ne peut se réduire à ses actes, ce qui permet l’ouverture d’une démarche thérapeutique et de soin.

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Mineurs délinquants « Je n’ai peur de rien »

Article de Benoît Hervieu Léger, Clémence Dubosq, Angelina Chapin

Paru dans la revue Projet, n° 390, octobre 2022, pp. 21-25.

Mots clés : Violence, Quartier, Jeune, PJJ, Délinquance juvénile, Prise en charge, Sanction, Histoire familiale

La Protection judiciaire de la jeunesse a pour charge d’accompagner les mineurs délinquants. Comment parvient-elle à les arracher à la violence ? Entretien avec une directrice de service.

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Les déplacés : portraits de parcours de jeunes sous main de justice

Livre de Laurent Solini, Jennifer Yeghicheyan, Christine Mennesson, Jean Charles Basson, et al., édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Justice-Délinquance, PJJ, Mineur, Détention, Justice des mineurs, Récit de vie, Recherche, Placement, Prise en charge, Rupture, Échec, Violence, Violence institutionnelle, Transfert d'établissement, Délinquance juvénile, Relation éducative, Réfèrent, Identité, Socialisation, EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs)

Les foyers, centres éducatifs renforcés, centres éducatifs fermés, établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM), quartiers mineurs sont certaines des institutions entre lesquelles les jeunes sont continuellement placés, déplacés, replacés. Présentés comme étant désinstitutionnalisés, voire désocialisés, les jeunes sous main de justice connaissent au contraire une forme d' "hyper-institutionnalisation" .
Leurs passages d'institution en institution sont autant de configurations de socialisation qui se succèdent, diffèrent les une des autres et concurrencent/renforcent les configurations familiales, scolaires, relatives au groupe de pairs et à la délinquance. Cette expérience judiciaire fractionnée, les auteurs choisissent de la présenter par la construction de portraits. Durant une investigation ethnographique longue de sept mois et réalisée au sein d'un EPM, ils entrent en étroite relation avec certains jeunes et écrivent leurs "portraits de parcours" .

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Enjeux réels, imaginaires et symboliques. Clinique du psychotraumatisme chez les MENA

Article de Arnold Castelain

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 79, décembre 2021, pp. 89-96.

Mots clés : Traumatisme, Mineur non accompagné, Violence, Accompagnement, Psychologue, Thérapeute, Mémoire, Rêve, Prise en charge

Arnold Castelain est psychologue clinicien. Dans le cadre de sa pratique, il est amené à rencontrer des mineurs étrangers non accompagnés, nombreux à faire le récit de violences subies ou dont ils ont parfois été les auteurs. Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans ces récits ? Comment y répondre de manière adaptée ? Quelles intrications identifier entre traumatisme et psyché ? Autant de questions importantes pour qui souhaite mieux comprendre les enjeux de la clinique du psychotraumatisme.

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Auteurs de violence. Les dynamiques du trauma

Article de Aurore Gougain

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 79, décembre 2021, pp. 29-40.

Mots clés : Traumatisme, Violence, Narcissisme, Passage à l'acte, Prise en charge, État limite

Comme celui de Frédérique Warembourg dans ce même numéro (p. 20), cet article est extrait des rencontres annuelles de la clinique qui réunissent les psychologues et psychiatres de la Protection judiciaire de la jeunesse à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (enpjj). Organisée par Janique Lepage et Mael Virat, la 5e session de cet événement souhaitait mettre en réflexion les liens entre traumatisme et délinquance.
Ce texte d’Aurore Gougain est donc inspiré de son travail de thèse, soutenue en 2014, poursuivi et approfondi par la publication, dans L’Évolution psychiatrique, d’un article de réflexion intitulé « Les dynamiques du trauma à l’acte chez les auteurs de violence ». Et c’est cette réflexion qui lui permet de formuler différentes hypothèses en s’appuyant, notamment, sur les apports de la psychanalyse.

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Clinique institutionnelle : les figures de l’agir

Article de Céline Attard, Jean Louis Pedinielli

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 147-163.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Institution, Transfert, Violence, Famille, Relation d'aide, Travail social, Prise en charge, Relation travailleur social-usager, Établissement social et médicosocial

Les auteurs développent une réflexion sur la clinique de l’agir dans l’institution en charge de protéger l’enfance. Ils soutiennent l’idée que le professionnel se trouve acteur malgré lui engagé par l’agir dans la relation dite d’accompagnement. Ainsi est envisagé le déploiement de mouvements transférentiels au sein de la prise en charge dont l’analyse constitue un support privilégié à la restitution du sens de l’agir. L’agir est appréhendé, au-delà de sa dimension économique, comme signifiant d’une impasse psychique. L’idée centrale se situe dans l’exploitation de cette symbolique de l’agir ; possible à travers un travail d’analyse spécifique qui permet la restauration de la dimension thérapeutique de l’institution.

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Retour à Calais

Article de Jean Pierre Alaux, Maël Galisson, Frances Timberlake, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 129, juin 2021, pp. 3-39.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Clandestinité, Répression, Contrôle, Violence, Droit des étrangers, Discrimination, Mineur non accompagné, Santé mentale, Prise en charge, Angleterre, France, Pas de Calais, Calais

C’est à la fin des années 1980 que les premier⋅es exilé⋅es sont repéré⋅es dans le Calaisis. Quarante ans plus tard, Calais, et tout le littoral nord-ouest français, sont toujours les zones de non droit que dénonçait, en 2008, le rapport La loi des « Jungles ».
Au fil des années, la région est restée le lieu symbole de l’acharnement des pouvoirs publics contre les exilé·es. Destruction des abris, dispersions répétées, violences policières, déni des droits, empêchements divers d’accès à l’eau, aux soins, à une information fiable : un mélange d’abandon et de harcèlement destiné à dissuader, faire disparaître, faire mourir parfois. Car à Calais, comme en Méditerranée et ailleurs, les morts servent d’arguments pour durcir toujours plus la surveillance et la militarisation de la frontière, au prix d’une augmentation constante des fonds déployés pour le « contrôle » de cette zone, pourtant toujours aussi vain, dans l’avant comme dans l’après Brexit.
Car les personnes exilées du nord-ouest de la France, maillons d’une chaîne qui traverse l’Europe et naît bien en amont, ne cessent de reconstituer des jungles : autant de lieux qui incarnent le spectacle de la frontière comme fermeture et non lieu de passage. Des lieux où celles et ceux qui s’obstinent à se montrer solidaires cherchent comment venir au mieux en aide à des personnes « qui demain ne seront plus là » : des mineur⋅es, des personnes souffrant de problèmes de santé mentale… Tandis que d’autres exilé⋅es tentent, avec un incroyable courage, de s’auto-organiser. Et de passer, quand même.

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Violences et terrorisme : approche psychosociale

Article de Dana Castro, Nayla Chidiac, Roula Helou, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 381, octobre 2020, pp. 12-49.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Traumatisme, Terrorisme, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Art-thérapie, Pair aidant, Famille

Le XXI e siècle est-il traumatique par le sentiment de menace qu’il laisse planer sur l’existence des hommes et leur environnement ? L’incertitude règne, l’énergie psychique, individuelle et collective s’épuise, les institutions, vulnérables, sont « traumatisées » et, pour certains, la violence devient l’unique réponse à la peur et à la frustration. Le sentiment de menace et le traumatisme ont des effets profonds tant sur les individus que sur les sociétés, en modifiant négativement l’identité individuelle et collective. C’est d’autant plus fort lorsque des actes de violence sont commis contre des personnes innocentes, du fait d’une volonté manifeste de nuire.

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Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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Entretien avec Maurice Berger

Article de Maurice Berger, Christian Leclerc, Bernard Guzniczak

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 6-14.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Enfant, Jeune enfant, Prise en charge, Traumatisme

Maurice Berger a été chef de service en pédopsychiatrie pendant trente-cinq ans au chu de Saint-Étienne et dans ce cadre il a créé deux hôpitaux de jour et une unité d’hospitalisation en temps complet dédiés, en grande partie, aux soins des enfants très violents. Il a donc eu deux activités, une activité de médecin, pour soigner ces troubles, et une activité de chercheur, pour essayer de comprendre les processus au fondement de la violence... et proposer des solutions à cette violence.

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