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Paru dans la revue Le Media social, 08 février 2024.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, PJJ, Insertion professionnelle, Restauration, Formation professionnelle, Jeune, Recrutement
Depuis plus de trente ans, le restaurant Les Trois Fourneaux, aux Ulis (Essonne), accueille en formation des jeunes venus d’horizons divers, dont certains relevant de la protection judiciaire de la jeunesse. L’équipe leur propose un accompagnement sur mesure vers un diplôme, et surtout, un nouveau départ.
Article de Lisa Carayon, Julie Mattiussi, Arthur Vuattoux
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 65-87.
Mots clés : Travail-Emploi, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur isolé étranger, Insertion professionnelle, Jeune majeur, Protection de l'enfance, Formation professionnelle, Professionnalisation, Autonomie, Orientation professionnelle, Accompagnement
Les jeunes isolés étrangers basculent, dès l’approche de leur majorité, d’une logique de protection de l’enfance à une logique de régularisation qui implique, selon les acteurs de l’aide sociale à l’enfance, la mise en œuvre d’une stratégie de formation rapide et professionnalisante. Cette exigence, émanant des politiques publiques concernant ces jeunes étrangers et accompagnée par des acteurs locaux de l’insertion, pose toutefois la question de l’écart entre les injonctions institutionnelles à la professionnalisation et les espérances scolaires et professionnelles des jeunes. Elle questionne également la complexité des seuils d’âge auxquels sont confrontés ces jeunes autour de la majorité, les faisant passer en quelques mois d’un statut d’enfant à protéger à celui d’adultes censément autonomes.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. XLI-LIII.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Orientation professionnelle, Méthode de travail social, Récit de vie, Adulte en difficulté, Souffrance psychique, Immigré, Formation professionnelle, Jeune en difficulté, Insertion professionnelle, Citoyenneté, Genève
Le travail d'aide à trouver une formation professionnelle pour des jeunes de 15 à 25 ans, à Genève (Suisse), nourrit des réflexions sur la "souffrance sociale" lors de la transition école-travail. Certains jeunes hors scolarité et insertion professionnelle témoignent de ce type de souffrance qui va au-delà de l'économique. La résilience du jeune est l’idéal pour prévenir de la précarité. Mais ouvrir le droit à des prestations sociales donne déjà une dignité citoyenne. Nous tenons à inclure le sujet dans des réseaux de solidarité (lieux de formation, associations, entreprises, etc.).
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 1 & 2, juin 2017, pp. 81-95.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeunesse-Adolescence, Aide sociale, Jeune, Formation professionnelle, Insertion professionnelle, Assistance, Politique contractuelle, Contrôle social, Suisse
En Suisse, depuis le début des années 2000, les
« jeunes adultes à l’aide sociale » sont devenus une nouvelle catégorie d’action sociale appelant un traitement particulier par rapport aux autres bénéficiaires. Cet article expose le processus de
problématisation sociale de cette question et la genèse des réponses en termes de politiques sociales. Plus précisément, il compare la situation dans deux cantons francophones.
Malgré des logiques de départ distinctes, l’analyse révèle une tendance actuelle à opter pour une politique incitative avec comme priorité d’orienter ces jeunes adultes vers la formation professionnelle, en soutenant des dispositifs d’accompagnement
visant cet objectif. La formation apparaît ainsi comme une contrepartie exigible, légitime et privilégiée, aux prestations d’assistance. Cependant, cette option politique pose un certain nombre d’enjeux en termes de travail social, que l’article cherche à révéler et discuter.
Un dispositif expérimental, financé par l’Agefiph Midi-Pyrénées, a été mis en place par l’asei afin d’aider à l’insertion professionnelle des adultes reconnus travailleurs handicapés présentant des troubles « dys » ou troubles spécifiques des apprentissages : dyslexies, dysphasies, dys-praxies, dyscalculies. Plus de cent bénéficiaires ont été rencontrés en vingt mois, jeunes apprentis, demandeurs d’emploi ou salariés dans la région. Cela permet à la fois un regard global statistique sur cette population nombreuse mais peu visible, ainsi qu’une compréhension de leurs difficultés et de leurs besoins de compensation à travers quelques exemples.
C’est l’histoire de Quentin, son stage d’insertion professionnelle, ses rapports conflictuels avec son patron, ses rencontres avec son éducateur. On se questionne sur le mensonge, le vrai, la place de l’un et de l’autre dans le parcours de ce jeune. Qu’est-ce que le langage met en forme ?
Article de François BRUN, Delphine CORTEEL, Jérôme PELISSE
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 53, n° 3, juillet-septembre 2012, pp. 429-459.
Mots clés : Licenciement économique, Sociologie, Expertise, Accompagnement, Politique de l'emploi, Formation professionnelle, Insertion professionnelle, Travail, Chômage, Statut social, Identité sociale, Expérience, Biographie, CTP, CONTRAT DE TRANSITION PROFESSIONNELLE, CONSEILLER EN INSERTION PROFESSIONNELLE
Ancré dans une recherche collective portant sur le rôle de l'expertise dans les politiques sociales, l'article se centre sur l'activité d'accompagnement, comme mode de jugement et d'interaction avec autrui, d'agents travaillant dans le cadre de l'un de ces multiples dispositifs expérimentaux qui marquent la politique de l'emploi. Le contrat de transition professionnelle incarne toutefois une expérimentation innovante et singulière, placée à bien des égards sous les feux de l'actualité nationale. L'expertise singulière des accompagnateurs se manifeste dans les manières dont ils agencent, successivement ou simultanément, empathie, objectivation et compréhension tout au long de leurs interactions avec les « adhérents ». Après avoir montré les possibilités offertes par le dispositif, nous mobilisons la sociologie de la perception proposée par Bessy et Chateauraynaud pour étudier la forme dominante d'expertise mise en oeuvre dans le dispositif. Nous introduisons ensuite des éléments de sociologie dispositionnelle afin de mettre en évidence les segmentations qui distinguent les agents entre eux. Notre contribution entend par là expliquer les oscillations et les régularités des formes d'expertise au regard des conditions de cette dernière et des profils et expériences, variés et polymorphes, des membres des cellules chargées de mettre en oeuvre le contrat de transition professionnelle dans les territoires concernés. L'attention à l'activité et aux interactions entre référents et adhérents permet de montrer comment s'opèrent concrètement les transformations en profondeur des normes et des conventions du travail, de l'« emploi à vie » à l'« employabilité durable ».