Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 105

Votre recherche : *

La langue maternelle et ses avatars dans la cure et dans la vie

Article de Elena Adam, Ladislas Dormandi, Olivia Farkas, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 256, avril 2024, pp. 7-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Transfert, Inconscient, Transmission, Langue maternelle, Écriture, Traumatisme, Exil, Bilinguisme

L’exil comme apprentissage du monde est-il le destin de notre civilisation ? Sur notre planète mouvante où les migrations se démultiplient de manière exponentielle, qu’advient-il de la langue des origines au passage des frontières ? De quelle manière le monde intérieur est-il bouleversé lors de la traversée des confins géographiques qui séparent du pays natal ?
Que devient le paysage intérieur lorsque la langue des origines se dilue ou se perd lors de l’inéluctable introjection d’univers sonores nouveaux avec la transition d’une langue à l’autre.
Quel est le prix à payer pour devenir polyglotte ? Où mène le multilinguisme et quels en sont les échos, les retentissements dans la cure ? Comment vivre la relation thérapeutique dans l’entre deux ou plusieurs langues ? Qu’entend l’analyste dans une langue autre que la sienne ? L’analysant peut-il se perdre ou se retrouver dans la langue de la cure ? Éviter que celle-ci ne se transforme en jeu de cache-cache, avec ses pièges et ses zones de résistance. Et sortir de ce labyrinthe des miroirs où transfert et contre-transfert, plutôt que de se diffracter, favorisent la rencontre entre analyste et analysant dans la langue mutuelle des inconscients.
Au pays d’une langue universelle ? Les questions se posent, à l’infini.

Accès à la version en ligne

Se fabriquer une éthique professionnelle en équipe : un outil écologique par temps troublé

Article de Frédéric Menneret

Paru dans la revue Forum, n° 169, octobre 2023, pp. 29-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Déontologie, Référentiel, SAMSAH, Travail d'équipe, Outil, Atelier, Écriture, Valeur

En partant de la présentation d’une intervention effectuée auprès de différents services d’une institution du champ du handicap pour la mise en place d’une démarche éthique professionnelle en équipe, il s’agit de décrire la manière dont un collectif de travail peut se fabriquer un outil de soutien à sa pratique. Cette démarche s’appuie sur une éthique située, à même les relations engagées avec les personnes accompagnées, selon une approche sensible qui convoque autant d’affects, de perceptions que d’élaborations et de reprises à distance. Quand le socle de l’assise professionnelle vacille, que le sentiment de perte de sens s’installe, clarifier ce à quoi nous tenons, ce qui nous oblige, ne se décrète pas d’emblée, d’un seul bloc, mais se construit au fil du temps en équipe à travers les mises en récit et les mises en réflexion des situations vécues. Pour travailler à se positionner du point de vue du droit et de l’éthique, mieux vaut partir de la réalité, faire face, se donner une méthode et mettre à l’épreuve les différents conflits et dilemmes de la pratique, plutôt que de partir d’une vérité toute faite à laquelle le réel devrait se conformer, se plier. Par temps troublé, loin des idéaux normatifs qui repoussent toujours à plus tard la résolution des injustices sociales et contraignent à une autonomie individualiste, ce texte propose de penser l’éthique professionnelle dans le travail social sur un mode pragmatique (de coopération) et narratif qui permettrait de prendre en compte l’étendue de ce qui fait le champ relationnel de l’accompagnement des personnes. Il s’agira alors de définir la démarche éthique professionnelle en équipe comme une voie écologique qui compose avec toutes les ressources à portée de main dans le souci de prendre soin des liens eux-mêmes.

Accès à la version en ligne

Le silence et la parole : ennemis ou alliés ?

Article de Jean Yves Le Fourn, Olivier Douville

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 163-169.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Parole, Danse, Écriture, Mutisme, Anthropologie

Tenter un dialogue sur le thème du silence : quel paradoxe ! Les auteurs, en refusant de réduire le silence à l’absence de parole et au mutisme, vont éclairer les différences entre ce qu’il en est du silence comme condition de la parole et du non-dit qui interdit la parole et le dialogue. La référence à des champs esthétiques et anthropologiques permet d’envisager plusieurs qualités de silence : celui qui accompagne des chorégraphies contemporaines où se montre le corps retrouvant son envol et ses rythmes, celui du candidat à l’initiation, se préparant à affronter le mystère de la tradition et le mystère de son corps à venir.

Accès à la version en ligne

Le groupe : une médiation ?

Livre de Didier Chaulet, Dominique Quelin Souligoux, René Kaës, Jean Bernard Chapelier, et al., édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe thérapeutique, Médiation, Objet transitionnel, Jeu, Créativité, Psychothérapie, Violence, Traumatisme, Écriture, Adolescent, Obésité, Corps, Autisme, Moi, Espace, Supervision

Réflexion théorique et clinique sur la fonction de médiation dans les groupes thérapeutiques dits à médiation comme dans les psychothérapies de groupe.
La notion de médiation s’est imposée ces dernières années dans le domaine du soin psychique, en particulier dans les dispositifs de groupe. Son acception la plus courante vient essentiellement désigner le fait d’introduire dans les séances une activité comportant une dimension de jeu ou de création par le biais d’objets médiateurs encore appelés objets intermédiaires, objets de la relation.
À partir de présentations théoriques et cliniques recouvrant un large panorama des dispositifs de groupe, les auteurs s’attachent à définir le processus thérapeutique propre à ce type d’approches. Là où certains mettent au centre du processus la place de l’objet médiateur, d’autres privilégient la fonction du groupe en lui-même. Quelle articulation entre ces deux termes ? La réponse des cliniciens diffère suivant leur cadre de référence, et mérite donc d’être explicitée pour préciser les visées thérapeutiques.

Accès à la version en ligne

Harcèlement : les enfants " s’auteurisent " à en parler. Un chercheur au service d’un travail de sensibilisation

Article de Ahmed Nordine Touil

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 67-87.

Mots clés : Travail social : Métiers, Harcèlement moral, École, Adolescent, Enfant, Expérimentation, Écriture, Théâtre, Récit de vie, Témoignage, Parole

Lorsque des travailleurs sociaux et des professionnels de l’éducation nationale permettent à des enfants et des adolescents de sensibiliser leurs pairs aux questions liées au harcèlement, cela produit une tentative des plus singulières. Alliant recherche, théâtre-image et intelligence collective, cette expérience se mue en terrain propice à la recherche, pour un formateur-chercheur embarqué dans ce projet. Une lecture et une analyse ethnographique en soulignent le cheminement et la pertinence.

Accès à la version en ligne

Pour une insurrection poétique

Article de Léo Lebrun

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 126-134.

Mots clés : Écriture, Poésie, Atelier d'écriture, Humour, Vocabulaire, Freinet (Célestin)

En s’attachant à des choses de l’ordinaire et en puisant dans le travail de Célestin Freinet, ce texte traduit un cheminement poétique et personnel où l’ironie, les mots et le conflit ont un rôle à jouer. Texte de lutte et de recherche, « Pour une insurrection poétique » est un appel autant qu’un questionnement. Qui finalement voulons-nous être ? Que voulons-nous incarner ? Autant de questionnements autour et à l’intérieur de la langue de bois qui nous interrogent sur notre rapport au monde, au travail, au langage et à l’écriture.

Accès à la version en ligne

Ecriture inclusive non genrée. Comment la mettre en oeuvre tout en restant accessible

Article de Pascale Brunet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 245-257.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Linguistique, Vocabulaire, Écriture, Égalité, Femme, Homme, Féminisme, Stéréotype, Norme, Symbole, Accessibilité, Inclusion

Née de la montée du féminisme et de la revendication de l’égalité femme/homme, l’écriture inclusive vise à supprimer la règle qui veut que le masculin l’emporte sur le féminin. Sa mise en œuvre utilisant le point médian lance le débat au sein de la société et déchaîne les passions sur Twitter. Ce qui explique pourquoi le terme « écriture inclusive » est associé, voire trop souvent réduit, à l’utilisation du point médian et cristallise aujourd’hui les débats autour de l’écriture inclusive.
Deux circulaires, l’une le 2 novembre 2017 du Premier ministre Édouard Philippe, l’autre le 5 mai 2021 du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, précisent son utilisation pour les textes officiels et au sein de l’Éducation nationale.
L’utilisation du point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot pose de multiples problèmes : pas de norme définissant le symbole à utiliser, difficulté de compréhension pour les personnes en situation de handicap ou les mauvais lecteurs (personnes de langue étrangère et autres), mauvaise prise en charge par les aides supplétives.
L’accord en genre des noms de fonctions, grades, métiers et titres est un préalable indispensable. Les formulations avec double flexion, l’alternance, l’utilisation de termes épicènes, les formes englobantes voire la reformulation sont des réponses efficaces à cette contrainte d’écriture.

Accès à la version en ligne

Lire en braconnant, écrire en expérience, mais pourquoi donc ?

Article de Léo Lebrun, Mireille Cifali

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 15-24.

Mots clés : Travail social : Formation, Écriture, Pratique professionnelle, Expérience, Formation, Littérature, Lecture

Lorsque j’ai contacté Mireille Cifali afin de lui proposer d’écrire un article pour ce dossier, elle a commencé par décliner la proposition. À la retraite depuis dix ans (et ne pouvant plus écrire de ce fait « à partir de ses rencontres avec les professionnels ») et ne voulant pas réécrire ce qu’elle avait écrit ailleurs, elle me proposait cependant de lui envoyer des questionnements surgis de ma pratique, questionnements qui auraient pu lui permettre de « réfléchir un peu différemment ». J’oubliais mes doutes (mes petits surgissements capables de faire penser différemment Mireille Cifali ?) et lui envoyais quelques jours plus tard deux pages de questionnements. Je partageais dans ces pages une belle petite collection de doutes et de convictions que j’avais amassés lors de mon activité de formation intégralement consacrée à l’écriture et la lecture.

Accès à la version en ligne

Diagonales et… personnes âgées et vulnérables avec comorbidité

Article de Marie José Annenkov

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 153-155.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Vulnérabilité, Stigmatisation, Stéréotype, Écriture, Image de soi, Identité

Ces Diagonales mettent en lien une série d’auteurs, d’ouvrages, de textes relatifs aux personnes âgées. Mais que disent les mots employés du regard que la société porte sur elles et de la place qu’elle leur accorde ? Avec la Covid et ses effets multiples, les personnes âgées sont stigmatisées tout à la fois comme personnes fragiles, à protéger mais aussi à mettre à l’écart. Pourtant elles ne sont pas que cela, mais également des personnes pleines d’énergie, de projets et de désirs.

Accès à la version en ligne

Écriture et recherche : une dynamique de transformation

Article de Frédérik Métayer

Paru dans la revue Forum, n° 165, février 2022, pp. 9-13.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Animation socioculturelle, Recherche-action, Écriture

Animateur socioculturel de formation , je me suis engagé dans un projet de recherche-action de 2015 à 2019 dans le cadre d’une formation diplômante du travail social (Diplôme d’État d’Ingénierie Sociale). Je souhaite ici témoigner de mon expérience et dire en quoi l’acte d’écriture est un acte de transformation, de la situation observée et de soi-même.
Je propose d’aborder l’écriture de la recherche comme lieu de transformation, à travers le questionnement initial qui s’impose à chaque auteur. Transformation qui s’opère aussi à travers le sens et la justesse des mots, lesquels délimitent et donnent vie. Enfin, j’aborderai la question du problème comme éclairage et comme chance.

Accès à la version en ligne