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La langue maternelle et ses avatars dans la cure et dans la vie

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteur de l'introduction, de l'éditorial
Elena Adam
Auteurs
Ladislas Dormandi, Olivia Farkas, et al.
Titre de la revue
Le Coq-héron
Titre du dossier
La langue maternelle et ses avatars dans la cure et dans la vie
numéro
256
Mentions d'édition
avril 2024
Dates
2024
Pages début-fin
pp. 7-124
Etiquettes de collation
résumé en français
Domaines Prisme
Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines
Mots-clés Prisme
Psychanalyse, Transfert, Inconscient, Transmission, Langue maternelle, Écriture, Traumatisme, Exil, Bilinguisme
Présentation de l'éditeur

L’exil comme apprentissage du monde est-il le destin de notre civilisation ? Sur notre planète mouvante où les migrations se démultiplient de manière exponentielle, qu’advient-il de la langue des origines au passage des frontières ? De quelle manière le monde intérieur est-il bouleversé lors de la traversée des confins géographiques qui séparent du pays natal ?
Que devient le paysage intérieur lorsque la langue des origines se dilue ou se perd lors de l’inéluctable introjection d’univers sonores nouveaux avec la transition d’une langue à l’autre.
Quel est le prix à payer pour devenir polyglotte ? Où mène le multilinguisme et quels en sont les échos, les retentissements dans la cure ? Comment vivre la relation thérapeutique dans l’entre deux ou plusieurs langues ? Qu’entend l’analyste dans une langue autre que la sienne ? L’analysant peut-il se perdre ou se retrouver dans la langue de la cure ? Éviter que celle-ci ne se transforme en jeu de cache-cache, avec ses pièges et ses zones de résistance. Et sortir de ce labyrinthe des miroirs où transfert et contre-transfert, plutôt que de se diffracter, favorisent la rencontre entre analyste et analysant dans la langue mutuelle des inconscients.
Au pays d’une langue universelle ? Les questions se posent, à l’infini.

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