Documentation sociale

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Qui commande à la maison ?

Article de Béatrice Kammerer, Isabelle Gravillon, Daniel Marcelli, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 650, janvier 2024, pp. 32-62.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Autorité, Tolérance, Solidarité, Valeur, Sanction, Réparation, Violence, Maltraitance, Approche historique, Pouvoir, Émotion, Famille, Évolution, Fatigue, Répit, Loi 2019-721 du 10 juillet 2019

Depuis plusieurs mois, la polémique ne cesse de rebondir entre les défenseurs d’une éducation « positive », bienveillante mais parfois perçue comme laxiste, et les partisans d’un « retour à la discipline », qui incarneraient la nécessité d’imposer aux enfants des limites éducatives. L’école des parents se devait de revenir sur ce débat enflammé et d’élargir, comme à son habitude, la perspective tout en approfondissant la thématique grâce à l’analyse de différents spécialistes : psychiatres, psychologues, psychanalystes, mais aussi sociologues, historiens… Car ces controverses, qui interrogent l’évolution de la famille, du droit, du rapport à la science et, plus largement, la place de l’enfant dans nos sociétés, s’inscrivent dans nos traditions éducatives, sociales aussi bien que religieuses.

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Entre destructivité et créativité, la fierté ! Où est le point d’inflexion ?

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 169-180.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Créativité, Délinquance juvénile, Milieu urbain

Élevés depuis la plus tendre enfance comme des individus, les adolescents d’aujourd’hui ont plus que jamais besoin d’attention, de reconnaissance et de considération. La créativité, source de fierté narcissique, est ce par quoi ils peuvent obtenir ces ingrédients vitaux pour eux. Mais à défaut de fierté créatrice, la fierté destructrice peut s’y substituer surtout quand ces jeunes ont le sentiment justifié ou non d’être rejetés, mis au ban de la ville et de regarder passer le tgv sans pouvoir y monter. Écrit à chaud, ce texte propose une analyse des récents événements des banlieues où se conjuguent de multiples conditions négatives mais dont la base individuelle et familiale réside précisément dans ce besoin impérieux de reconnaissance qu’une rage destructrice peut un instant apaiser, mais hélas un instant seulement…

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Quand le silence s’installe… Quelques expériences d’un clinicien

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 53-60.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Non-dit, Secret, Deuil, Parole

En présence de certaines situations cliniques, le thérapeute éprouve une perplexité, un sentiment de ne rien y comprendre alors même que l’entretien ou les séances se déroulent sans heurt apparent. Ce silence associatif, ce blanc dans la pensée, reflète en lui un silence, une énigme dans l’histoire du patient et de sa famille, trace intangible autour de laquelle pivote la dynamique relationnelle. Il faut que le clinicien puisse souffrir d’attendre (« suffere » en latin signifie « attendre ») pour qu’au moment propice la parole du patient ou de ses proches puisse dévoiler le sens de ce silence et de cette souffrance familiale… Quatre courtes vignettes en sont l’illustration.

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Rêver

Article de Mélanie Georgelin, Perrine Ruby, Daniel Marcelli, Martine Menèset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 7-148.

Mots clés : Enfance-Famille, Rêve, Enfant, Adolescent, Thérapie familiale, Création, Créativité, Littérature, Livre pour enfant, Thérapie

L’actualité nous convoque sans cesse autour de cette question : a-t-on encore la possibilité de rêver ? Rêve de la nuit, rêve éveillé, rêverie, espoir, cauchemar… Nos enfants et nos adolescents rêvent-ils ? Si oui, à quoi ? Si non, pourquoi ? Que nous apprennent les récentes avancées dans le champ des neurosciences, en psychologie et en psychanalyse ?
Les auteurs de ce numéro donnent place à ce matériau précieux en interrogeant son potentiel thérapeutique et ses impasses. En classe, en famille et en consultation, quel est le pouvoir des rêves intimes et collectifs ? Et que se passe-t-il lorsque le rêve tourne au cauchemar ou qu’il vient à manquer ? Les parcours difficiles, le handicap, le trauma, l’exil, l’urgence écologique entament-ils cette capacité ? Les groupes de pairs, les professionnels et la culture pourraient-ils relancer la machine à rêver ?

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Rêvasseries, rêveries et rêves : s’endormir quand on est adolescent…

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 27-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rêve, Adolescent, Sommeil

Rêvasserie, rêverie et rêve, comment l’adolescent peut-il s’endormir ? Cet article déplisse l’aphorisme que l’auteur propose aux lecteurs : si le rêve est le gardien du sommeil, la rêverie est la compagne de l’endormissement.

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La perspective d’une intervention chirurgicale de réassignation de genre à l’adolescence : trancher ou pas ?

Article de Antoine Perier, Daniel Marcelli

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 19-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Genre, Chirurgie, Identité, Sexualité, Accompagnement, Identité sexuelle

La dysphorie de genre étant de plus en plus présente dans nos consultations, les demandes d’aide médicale à la réassignation de genre, hormonale et/ou chirurgicale, vont probablement croître. Si l’identité de genre, le choix d’objet sexuel, ne relèvent pas uniquement et exclusivement d’un processus physiologique prédéterminé, conserver, pour chaque être humain, sa liberté de choix impose d’en accepter la condition, à savoir le doute, si pénible et douloureux soit-il. Dans une perspective de soin, il nous apparaît important d’être attentif à la manière dont l’adolescent envisage les diverses actions à entreprendre et la possible douleur à affronter. La tension entre « souffrance psychique/douleur corporelle », source ou non d’hésitation, peut être un paradigme utile à aborder dans l’échange avec l’adolescent/te en désir de transition.

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La culpabilité chez l’adolescent à l’heure d’Internet

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances et psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 148-160.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Culpabilité, Adolescent, Internet, Psychisme, Réseau social

La fréquentation assidue d’Internet est-elle de nature à modifier les grandes lignes du fonctionnement psychique ? Après avoir décrit divers modèles de culpabilité, originaire, archaïque, névrotique, œdipienne, cet article interroge le devenir de la culpabilité typique à cet âge, une culpabilité qu’on pourrait dire « corporelle ». La pratique des réseaux sociaux exacerbe la tension entre culpabilité (lignée névrotique) et honte (lignée narcissique), déjà amplifiée avec les nouvelles conditions éducatives. Écartelé entre ce monde virtuel si attrayant et le monde familial perçu comme terne, l’adolescent recourt au clivage : les réseaux sociaux dicteront-il leur loi aux principes du fonctionnement psychique ?

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Les Super-héros en thérapie

Article de Xanthie Vlachopoulo, Carine Beulard, Florian Houssier, Emmanuel Pasquieret al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 9-149.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfant, Adolescent, Personnage, Culture, Cinéma, Jeu vidéo, Sociologie, Anthropologie, Mythe, Christianisme, Idéal du moi

Durant ces deux dernières décennies, les super-héros ont conquis petits et grands et sont désormais partout, dans les familles, les cours de récréation et les bureaux de consultation. On ne compte plus les adeptes de ces récits extraordinaires mettant en scène des héros aux pouvoirs surnaturels, capables de sauver les plus faibles ou d’empêcher la destruction de la planète. À leurs côtés, les super-vilains ne sont pas en reste et sont eux aussi plébiscités par le public.
Les auteurs de ce numéro interrogent cet engouement pour l’exception que représentent les supers- : dans quelles traditions s’inscrivent-ils (mythologies, religions du livre, récits eschatologiques…) ? Pourquoi font-ils tant rêver ? Que viennent-ils révéler de nos idéaux, de nos symptômes et de nos désirs ? Comment, enfin, peut-on y trouver des supports pour penser la clinique auprès de l’enfant et de l’adolescent, et mobiliser des ressources thérapeutiques ?

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Médiation animale - Un soutien au poil

Article de Mariette Kammerer, Daniel Marcelli

Paru dans la revue Lien social, n° 1273, 12 au 25 mai 2020, pp. 18-24.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Médiation, Jeune en difficulté, Estime de soi, Affectivité, Personne handicapée, IME, Centre d'action éducative, Lieu de vie, Équithérapie, Handicap psychique, Médiation animale

La médiation animale connaît un succès grandissant dans les institutions pour enfants et adolescents en difficulté. D’où vient-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Avec quels publics ? Quels bénéfices ? Comment la mettre en place ?

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L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

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