Documentation sociale

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Importance des réflexes archaïques dans le développement

Article de Nadine Guyon Castan

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 361-362, novembre-décembre 2022, pp. 22-25.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Apprentissage, Nourrisson, Psychologie du développement, Puéricultrice, Cerveau, Geste, Développement cognitif

Il est primordial de sensibiliser les puéricultrices au rôle des réflexes archaïques et de leur intégration chez les jeunes enfants pour un meilleur équilibre émotionnel, cognitif et physique.

Le toucher, premier mode de communication parents-enfant

Article de Caroline Bresson

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 358, juin-juillet 2022, pp. 27-33.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-parents, Psychologie du développement, Développement cognitif, Professionnel de l'enfance, Bien-être, Attachement, Massage, Toucher, Affectivité, Nourrisson

La qualité de la relation que les parents établissent avec leur enfant, dès les premiers mois de sa vie, exerce une influence déterminante sur son développement global, sa capacité d’adaptation psychologique et son développement cognitif, affectif, physique et moteur. En tant que professionnels de la petite enfance, nous nous devons de veiller au bien-être des enfants, ce qui va bien au-delà de répondre aux simples besoins fondamentaux. Le toucher est un moyen de communication qui permet de prévenir, renforcer ou guérir le lien unissant les parents à leur enfant et de favoriser indéniablement le bien-être de chacun.

Le révérend Bayes, la phénoménologie et les bébés

Article de Jonathan Chesnel, Marion Hendrickx

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 37-57.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Nourrisson, Développement cognitif, Statistiques, Phénoménologie, Subjectivité, Perception, Émotion, Psychologie du développement, Autisme, Bayes (Thomas), Stern (Daniel)

L’article voudrait montrer qu’il n’est pas possible de s’interroger sur le vécu du bébé pendant les premières semaines de vie en observant seulement son comportement. Les données des sciences cognitives bayésiennes et la phénoménologie nous offre une perspective bien plus pertinente sur le vécu du nourrisson pendant cette période. Cette double approche permet de se représenter le vécu perceptif du nouveau-né comme probablement foisonnant et risquant d’être magmatique. Il est alors possible de s’interroger sur ce qui permet la sortie progressive de ce magma perceptif. L’autre apparaît de ce fait organisateur-de-soi-et-du-monde avant d’être régulateur de soi (pour reprendre une expression de Stern, 1989). Nous montrerons enfin que si l’autre est organisateur-de-soi-et-du-monde, cela a des conséquences sur la façon dont on peut considérer le chemin de l’enfant pour distinguer les émotions les unes des autres et pour différencier ses émotions par rapport à celles d’autrui. La perception du bébé n’est peut-être pas sans rappeler certaines caractéristiques de la perception des sujets avec autisme – ce que Pellicano et Burr (2012) ont appelé des hypo-priors. Même si bien sûr, du fait du holding, quand les parents et les enfants vont suffisamment bien, il ne saurait être question d’une phase autistique normale (Mahler, 1967).

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Retard de croissance et retard de développement chez les enfants d’Afrique sub-saharienne

Article de Bernard Dembélé, Mouftaou Amadou Sanni

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 177-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Malnutrition, Pauvreté, Santé, Développement cognitif, Apprentissage précoce, Psychologie du développement, Genre, Psychopathologie, Handicap mental, Stimulation, Cameroun, Congo, Tchad, Togo

Le retard de croissance a des effets négatifs sur le développement des enfants. En revanche, la stimulation protège du retard développemental. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans quelle mesure le sexe des enfants module ces relations en Afrique sub-saharienne. L’analyse utilise les données groupées des dernières enquêtes démographiques et de santé du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Togo. La définition du statut développemental s’appuie sur l’index de développement précoce des enfants à 3-4 ans et l’évaluation de la stimulation sur des activités d’éveil physique et psychologique regroupées en 6 catégories. Les modèles explicatifs utilisés sont le probit simple et bivarié. Globalement, deux enfants sur cinq sont en retard de croissance, avec une prévalence équivalente entre sexe. Plus de la moitié des enfants connaissent à des degrés divers un problème développemental, accentué pour les garçons. Les effets du retard de croissance sur le retard développemental de l’enfant sont notables surtout pour le jeune garçon, mais ils sont atténués par le recours à la stimulation active dès l’enfance. La robustesse des résultats fondés sur quatre pays devrait inciter la promotion des activités de stimulation dans un contexte de prévalence élevée du retard de croissance et de retard développemental.

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Apprendre et généraliser de nouveaux noms : les leçons de la comparaison. Une revue de la littérature

Article de Yannick Lagarrigue, Jean Pierre Thibaut

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 143-159.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychologie du développement, Jeune enfant, Apprentissage précoce, Acquisition du langage, Langage, Vocabulaire, Concept, Développement cognitif

Lorsqu’ils apprennent un nouveau mot, les jeunes enfants doivent abstraire les dimensions pertinentes, parfois peu saillantes pour utiliser correctement ce mot, alors que les dimensions saillantes ne sont pas toujours pertinentes. Cette revue de question porte sur le rôle positif de la présentation simultanée de deux exemples (ou plus) d’une même catégorie. Pour la détection des dimensions pertinentes, une présentation simultanée s’avère souvent plus efficace que la présentation d’un exemplaire unique ou la présentation séquentielle de plusieurs exemplaires d’apprentissage. Les études que nous recensons et présentons ici montrent que les situations dans lesquelles les exemples sont regroupés sous un terme commun sont plus efficaces que celles où les exemples ne sont pas nommés (ou nommés avec des termes différents). La comparaison porte sur le cas de noms d’objets mais aussi de noms pour des relations (par exemple voisin, addition). Nous montrons également que l’augmentation du nombre d’exemplaires n’augmente pas systématiquement la performance des plus jeunes, car elle augmente aussi les coûts de ces comparaisons. La synthèse présente les mécanismes explicatifs de l’efficacité d’une comparaison, notamment celui de l’alignement.

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La protection du jeune enfant : limites de la guidance parentale et perspectives d’évolution

Article de Marion Brault

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 142-150.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Nourrisson, Soutien à la parentalité, Carence affective, Carence familiale, Psychologie du développement, Milieu ouvert, Accompagnement, PMI, Protection de l'enfance, Relation enfant-parents, Développement cognitif, CAMSP, Enfant placé, Trouble du comportement, ASE

Un maillage partenarial pluridisciplinaire stable pendant plusieurs années mis en place dès la naissance de l’enfant auprès de parents multi-carencés ne garantit pas l’acquisition des compétences parentales nécessaires à la bonne évolution du mineur. La dimension affective, très complexe, constitue un écueil parfois insurmontable, comme l’illustre l’histoire de la petite Carla, qui nous amène à imaginer un dispositif de soutien intensif et continu à la parentalité.

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Origine et développement de la musicalité

Article de Colwyn Trevarthen, Carla Aimé, Mathilde Le Covec, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 1, janvier-mars 2020, 148 p..

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Nourrisson, Musique, Voix, Développement cognitif, Psychologie du développement, Chant, Émotion, Biologie, Rythme, Imitation, Relation enfant-parents, Son, Apprentissage précoce, Petite enfance

La musicalité. Le mot déjà se touche comme le velours mélodique d’un poème de Verlaine. Mais derrière cette douce sonorité se cache un concept à multiples paramètres : tempo, pitch, prosodie, acoustique, pattern, mélodie, harmonie, voix, instrument. Il implique des aires cérébrales spécifiques et un carrefour soigneusement décrit par Luciano Fadiga : l’aire de Broca. Ainsi que l’annonce Maya Gratier dans son introduction, il s’agit d’une ressource naturelle. Elle est là. Il suffit de la prendre en compte et de l’exploiter pour le plus grand bénéfice du partage émotionnel, de la synchronisation interpersonnelle, de la mémoire, et… de l’accès à la pratique de la musique. Car la musicalité, lorsqu’elle est éduquée, est le support de nombreuses compétences cognitives et sociales, et d’un riche apprentissage culturel. Il s’agit d’un champ interdisciplinaire ouvert récemment aux investigations scientifiques et aux expériences éducatives. Le champ est au début de ses promesses dont ce numéro, mené par Maya Gratier avec des développementalistes et musicologues passionné(e)s, offre une vision ciblée sur la très jeune enfance. Colwyn Trevarthen nous fait l’honneur d’exprimer son option pionnière sur le rôle de la musicalité dans le développement de l’intersubjectivité, concept dont il est le créateur et qui influence les théories les plus récentes sur la dynamique du développement.
Que la musicalité soit première, avant la musique dont elle est l’origine, et que les très jeunes bébés y soient sensibles et puissent l’analyser et la vivre dans l’émotion qu’elle crée, sont les grands enseignements de ce numéro tout particulièrement dédié aux développementalistes – chercheurs, enseignants et éducateurs de la petite enfance.

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Déficience intellectuelle : approche développementale

Article de Raphaële Tsao, Anne Gombert, Claire Enéa Drapeau

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 473-486.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Déficience cognitive, Trisomie, Psychologie du développement, Théorie, Développement cognitif, Psychologie cognitive

Cet article vise à présenter l’évolution et la contribution de l’approche développementale dans l’étude de la déficience intellectuelle (DI). Il s’agira ici de retracer d’une part l’apport des premiers développementalistes ayant promu l’intérêt d’une approche développementale dans l’étude scientifique de la DI et d’autre part de présenter les approches conceptuelles et méthodologiques actuelles dont se réclament aujourd’hui un nombre conséquent de recherches sur la DI. Compte tenu de leurs apports féconds, nous avons fait le choix de présenter trois approches théoriques que sont : 1) l’hypothèse de séquence et de structure similaires posant la question de l’universalité potentielle des séquences de développement ; 2) l’approche transactionnelle développée par la psychopathologie développementale et en dernier ressort 3) l’approche neuroconstructiviste visant à intégrer la perspective piagétienne aux données empiriques récentes sur le développement du fonctionnement cérébral.

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Technologies cognitives pour l'enfance

Article de Ilaria Gaudiello, Elisabetta Zibetti, Olivier Masson, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 299-426.

Mots clés : Enfance-Famille, Intelligence artificielle, Robot, Technologie numérique, Psychologie du développement, Enfant, Apprentissage, Développement cognitif, Technique éducative, Objet

Les objets connectés, on connaît. On connaît la montre qui calcule le nombre de nos pas, nos accélérations cardiaques et notre tension. On connaît le système de régulation de notre chauffage à distance, ou de surveillance de notre habitation… Mais ici c’est différent. Les objets connectés dont parle Charles Tijus ont un objectif éducatif. Ils sont « à comportement », ils s’adaptent à leurs utilisateurs, ils interagissent avec leurs… leurs quoi, d’ailleurs ? leurs partenaires ? leurs clients ? leurs élèves ? Charles Tijus est‑il le nouveau Lewis Caroll et nos enfants les nouvelles Alice ? Tout ce numéro est‑il consacré au pays des merveilles ? Un pays où les objets parlent, conseillent, expliquent, se mettent au niveau cognitif de l’enfant pour exploiter au mieux ses capacités, agissent comme des précepteurs des temps modernes au service de l’intelligence des enfants.
Au moment où les craintes de voir les outils numériques dépasser et coloniser l’intelligence humaine, il est désaltérant de prendre en compte l’autre possibilité de ces outils : servir et transcender l’intelligence humaine. Charles Tijus et tous les auteurs de ce numéro nous font rêver, oui, mais il s’agit d’un rêve rationnel, largement accessible… et déjà en partie atteint.
À lire absolument par tous ceux qui, par-delà le rêve, s’intéressent au développement et à ses facteurs d’épanouissement.

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Revisiter le développement psychomoteur de l’enfant en l’expérimentant sur soi

Article de Edith Lorenz

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 317, mai 2018, pp. 31-35.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychologie du développement, Jeune enfant, Développement cognitif, Psychomotricité, Formation, Corps, Posture professionnelle

Reconsidérer le développement psychomoteur jusqu’à la marche par une mise en situation permet de travailler sur l’éprouvé de chaque professionnel dans son corps d’adulte. Face à la difficulté fréquente de se rappeler ces mouvements, comme si les adultes n’avaient pas l’inventaire d’expériences corporelles ni la connaissance nécessaire pour les percevoir, cette proposition de formation mobilise en profondeur. Elle permet un nouveau regard sur ce que peut vivre un enfant dans des situations analogues et ouvre à des postures professionnelles modifiées.