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Soutien aux parents d’enfants sourds : questions courantes, réponses éclairées et fondées sur les données probantes

Article de Tom Humphries, Poorna Kushalnagar, Gaurav Mahur, Et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 151-176.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Psychologie du développement, Bien-être, Développement cognitif, Famille, Apprentissage, Langue des signes, Communication, Groupe de référence, Soutien à la parentalité

Pour aider les professionnels de la santé et de l’audition à soutenir les parents d’enfants sourds, nous avons identifié des questions couramment posées par les parents et apporté des réponses fondées sur les données probantes. Ce faisant, un récit compatissant et positif sur la surdité et les enfants sourds est proposé, qui s’appuie sur des données de recherche récentes concernant la nature critique de l’exposition précoce à un langage visuel entièrement accessible, qui aux États-Unis est l’American Sign Language (ASL). Ces données comprennent le rôle de la langue des signes dans l’acquisition du langage, le développement cognitif et l’alphabétisation. Signer à la maison permet aux parents d’offrir un environnement stimulant et sans anxiété pour le développement de la petite enfance. Il est important même si leur enfant bénéficie également de l’attention et des soins d’une communauté de signeurs. Ce ne sont pas seulement les premières années de la vie d’un enfant qui importent dans l’acquisition du langage ; ce sont les premiers mois, les premières semaines, même les premiers jours. Les enfants sourds ne peuvent pas attendre l’introduction d’un langage accessible. La famille au complet doit l’apprendre en même temps que l’enfant sourd. Même une aisance modérée de la part de la famille est profitable pour l’enfant. Apprendre la langue des signes ensemble peut être une expérience d’attachement précieuse pour la famille.

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Comment les parents perçoivent la langue des signes

Article de Stéphanie Gobet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 135-149.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parents, Milieu ordinaire, Enfant, Surdité, Apprentissage, Langue des signes, Communauté, Groupe de référence, Bilinguisme, Représentation sociale

L’annonce de la surdité est un évènement majeur pour les parents car ils se retrouvent face à un enfant qui n’entend pas, situation linguistique inédite. La préconisation, suite au diagnostic, est, pour la plupart du temps, l’appareillage afin que l’enfant devienne entendant. La non (ou mé-) connaissance de la langue des signes et de la culture sourde fait que la modalité visuo-gestuelle est regardée au travers d’a priori liés aux conflits linguistiques. Les parents étant entendants, l’enfant doit l’être afin d’assurer un équilibre comunicationnel au sein de la famille et de la société. À partir de données recueillies lors d’entretiens semi-guidés avec des parents de Canada et de France, nous souhaitons explorer les rapports que les parents peuvent avoir avec l’apprentissage de la langue des signes, voire l’immersion dans la communauté sourde et par conséquent dans le bilinguisme sourd, et définir s’ils établissent des liens antinomiques entre l’oralisation et la langue des signes.

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Trouble développemental du langage et trouble spécifique d’apprentissage de la lecture : rôle du vocabulaire et de la compréhension écrite

Article de Ionna Talli

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 233-253.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Trouble du langage, Enfant, Lecture, Expression écrite, Vocabulaire, Acquisition des connaissances, Apprentissage, Déficience cognitive

L’article s’intéresse à la spécificité des déficits linguistiques chez les enfants présentant un trouble développemental du langage (TDL) et/ou un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture (TSAL). Un premier objectif est de présenter l’état actuel des connaissances sur le rôle du vocabulaire dans le TDL et le TDLE. Celui-ci a un double impact : d’une part, sur la compréhension écrite, d’autre part, sur les procédures d’identification des mots écrits. Un second objectif est de suggérer que certaines différences relevées entre les enfants présentant un TDL ou un TSAL proviennent de choix méthodologiques. C’est ainsi que, dans les études sur le TSAL, le niveau de vocabulaire est une variable de contrôle, supposée ne pas différencier le groupe des enfants avec TSAL de celui des lecteurs typiques, et les évaluations portent alors le plus souvent sur les procédures d’identification des mots écrits. En revanche, c’est le niveau de compréhension du langage oral (du mot, à la phrase et au texte) qui est au centre des études sur les TDL. On peut donc penser que le vocabulaire et la compréhension écrite sont des variables pertinentes qu’il conviendrait de prendre en compte dans la compréhension de ces deux troubles.

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Trouble déficit de l'attention

Article de P. Martin, M. Speranza, F. Colombel, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 3, mai 2022, pp. 111-131.

Mots clés : Hyperactivité, Attention, Mémoire, Amnésie, Apprentissage, Médicament, Enfant

La fabrique des "troubles spécifiques des apprentissages" en quartier populaire urbain. Usages sociaux des diagnostics et analyse de leurs effets sur les trajectoires d’enfants

Article de Jean Marc Goudet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 89-106.

Mots clés : Santé-Santé publique, Apprentissage, Quartier, Milieu urbain, Scolarité, Enfant, Santé, Inégalité, Diagnostic, Classe sociale, École

Les troubles des apprentissages sont considérés comme des déterminants à la scolarité des enfants, elle-même perçue comme un facteur important de leur santé. Pour autant, ces troubles se constituent dans les sociétés industrialisées selon une imbrication de mécanismes biologiques, sociaux et scolaires qui restent encore mal décrits dans la littérature et qui peuvent donner lieu à une variété de prise en charge médicale et scolaire. À partir de données de terrain issues d’une ethnographie réalisée dans un quartier populaire d’une métropole, nous analysons les trajectoires médicale et scolaire contrastées de deux enfants. Cela permet de montrer l’importance que revêt l’étude des rapports des familles aux institutions scolaires, médicales et paramédicales dans l’analyse de la construction sociale des inégalités sociales de santé. Les dispositions sociales des familles et l’offre locale médicale et scolaire s’articulent sous la forme de « configurations locales de soin ». Celles-ci s’avèrent centrales pour saisir les différences d’états de santé en contexte scolaire, à une période donnée de la trajectoire médico-scolaire de l’enfant.

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Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

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Technologies cognitives pour l'enfance

Article de Ilaria Gaudiello, Elisabetta Zibetti, Olivier Masson, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 299-426.

Mots clés : Enfance-Famille, Intelligence artificielle, Robot, Technologie numérique, Psychologie du développement, Enfant, Apprentissage, Développement cognitif, Technique éducative, Objet

Les objets connectés, on connaît. On connaît la montre qui calcule le nombre de nos pas, nos accélérations cardiaques et notre tension. On connaît le système de régulation de notre chauffage à distance, ou de surveillance de notre habitation… Mais ici c’est différent. Les objets connectés dont parle Charles Tijus ont un objectif éducatif. Ils sont « à comportement », ils s’adaptent à leurs utilisateurs, ils interagissent avec leurs… leurs quoi, d’ailleurs ? leurs partenaires ? leurs clients ? leurs élèves ? Charles Tijus est‑il le nouveau Lewis Caroll et nos enfants les nouvelles Alice ? Tout ce numéro est‑il consacré au pays des merveilles ? Un pays où les objets parlent, conseillent, expliquent, se mettent au niveau cognitif de l’enfant pour exploiter au mieux ses capacités, agissent comme des précepteurs des temps modernes au service de l’intelligence des enfants.
Au moment où les craintes de voir les outils numériques dépasser et coloniser l’intelligence humaine, il est désaltérant de prendre en compte l’autre possibilité de ces outils : servir et transcender l’intelligence humaine. Charles Tijus et tous les auteurs de ce numéro nous font rêver, oui, mais il s’agit d’un rêve rationnel, largement accessible… et déjà en partie atteint.
À lire absolument par tous ceux qui, par-delà le rêve, s’intéressent au développement et à ses facteurs d’épanouissement.

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Apprendre en s'observant faire ce que l'on n'a jamais fait : une méthode innovante pour enfants non verbaux avec trouble du spectre de l'autisme

Article de Jacqueline Nadel, Etienne Sagnier, Charles Tijus

Paru dans la revue Enfance, vol. 69, n° 2, avril-juin 2017, pp. 263-275.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Enfant, Autisme, Apprentissage, Observation, Film, Perception

L’article présente une méthode innovante d’apprentissage par observation destinée aux enfants non verbaux avec trouble du spectre de l’autisme. Elle consiste à filmer l’enfant dans divers contextes de façon à constituer une bibliothèque de mouvements et d’actions décrivant son répertoire moteur. On réalise ensuite des montages vidéo créant des actions fonctionnelles nouvelles pour l’enfant à partir des primitives d’actions de son répertoire moteur. L’enfant visionne ces montages sur tablette. Il se voit alors réalisant des actions qu’il n’a jamais produites mais dont les composantes font partie de son répertoire moteur. Nos observations filmées montrent que les enfants sont très attentifs à se voir faire et sont ensuite capables de reproduire l’action nouvelle en l’ayant juste visionnée : les sensations proprioceptives et somatotopiques de leurs propres primitives d’action peuvent en effet être rappelées.

Les nouvelles technologies au service de l'enfance

Article de Catherine Pelachaud, Céline Clavel, Leonor Philip, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 1, janvier-mars 2015, 162 p..

Mots clés : Enfance-Famille, Culture-Loisirs, Technologie de l'information et de la communication, Enfant, Apprentissage, Entraînement mental, Développement cognitif, Autisme, TED, Hyperactivité, Émotion, Pédagogie

Les nouvelles technologies sont l'avenir de l'humain [...]. De ce fait elles concernent l'enfance en tout premier lieu. Numériques, elles bousculent les modes d'apprentissage et par là même remodèlent le cerveau apprenant. Mais inversement, elles peuvent répondre au plus près aux spécificités en analysant continûment à distance les comportements et les activités cérébrales et en y faisant les réponses appropriées.