Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 9 sur un total de 9

Votre recherche : *

Du terrorisme djihadiste

Article de François Richard, Michèle Bertrand, Julien Guillou

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 119-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Islam, Adolescent, Terrorisme, Intégrisme, Psychologie, Influence sociale, Europe

Dans la partie actualité de ce numéro, trois articles sont consacrés au djiadisme :
- Du terrorisme djihadiste : Cet article prolonge l’ouvrage L’actuel malaise dans la culture : le clivage entre courant civilisé et agressivité contre la culture nourrit un désaveu de la destructivité à l’œuvre dans la psychologie collective et même dans la pensée critique - de sorte que le jugement reste en suspens. Le surmoi est affaibli, puis perverti. L’islamisme radical constitue une forme typique d’un surmoi sadique et paranoïaque bien plus qu’il ne résulte de fragilités identitaires narcissiques.
- Le djihadisme à l’adolescence : Comment des adolescents élevés dans la culture européenne peuvent-ils s’engager dans le djihadisme terroriste ? En montrant le retour du théologico-politique et son effet potentiellement totalitaire, l’auteur montre l’articulation possible entre un mal-être dans la culture, dont il s’agit d’établir les traits spécifiques, et un mal-être personnel qui dérive dans la haine, et la destructivité.
- La fascination pour l’islamisme : Ce texte cherche à discerner les conditions d’intelligibilité de l’émergence du fanatisme islamiste en Europe. La fascination exercée par l’islamisme sur le Vieux Continent désigne ici conjointement l’attraction pour le djihad et la cécité intellectuelle devant le phénomène. Ce symptôme du contemporain fait l’objet d’une interprétation axée sur les effets de "vérité historique" convoqués chez les peuples concernés, tout en interrogeant les enjeux posés au travail de culture des hommes

Accès à la version en ligne

Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.

Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.

Une stratégie de prévention de la radicalisation violente des jeunes

Article de Katrin Euer, Anke Van Vossole, Anne Groenen, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 89-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prévention, Intégrisme, Violence, Jeune, Risque, Formation, Formateur

Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.

Jeunesse, violence et territoires au Brésil et en France

Article de Dominique Duprez, Hélène Chéronnet, Joana Vargas, et al.

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 15, printemps 2015.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Violence, Jeune, Criminalité, Adolescent, Territoire, Statistiques, Justice, Déviance, Responsabilité, Individu, Psychanalyse, Police, Légitime défense, Culture, Politique, Sécurité, Brésil, France

Accès à la version en ligne

La gestion de la délinquance juvénile au Brésil et en France : convergences

Article de Frederico Couto Marinho, Joana Vargas

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 15, printemps 2015.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Justice, Brésil, France

Cet article compare, dans un contexte de changements législatifs, les réponses institutionnelles données aux mineurs accusés d'avoir commis un crime (infraction pénale) au Brésil et en France. Ainsi, nous avons choisi les villes de Belo Horizonte, au Brésil, et Lille en France. La recherche et les études sur la justice des mineurs au Brésil et en France soulignent systématiquement les grands changements de la législation régissant le domaine de la délinquance juvénile, depuis les années 1990, dans les deux pays. On a examiné les derniers changements législatifs et réglementaires, en tant que production institutionnelle, par le prisme de l’analyse de l'évolution des statistiques de la police, de la place du pouvoir judiciaire mais également de celle du champ pénitentiaire dans les procédures relatives aux mineurs délinquants dans les deux pays. Nous avons conclu qu’au Brésil, on n’avait pas l’expérience législative vécue par la France au cours des vingt dernières années.
Cependant, l'histoire profonde de la violence et des violations des droits humains au Brésil, en particulier de la violence contre les enfants et des adolescents, a mené à l'adoption incomplète et insuffisante de la doctrine de la protection intégrale. Cela a contribué à maintenir le traitement punitif hérité des périodes antérieures sans tenir compte de leurs droits.

Accès à la version en ligne

Performance de l’action publique et carrières de jeunes délinquants

Article de Hélène Chéronnet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 15, printemps 2015.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Éducation, Contrainte, Délinquance, CEF, CER

Cet article examine les évolutions récentes de la justice pénale des mineurs dans le contexte français où l’action publique doit démontrer sa performance en matière de lutte contre l’insécurité et de maintien de l’ordre public.
Il considère la redéfinition du traitement institutionnel de la délinquance juvénile à travers l’évolution du dispositif de placement pénal et notamment la création de centres éducatifs renforcés et de centres éducatifs fermés.
Il propose, sur la base d’une analyse empirique, une typologie qui vise à déconstruire une représentation globalisante, véhiculée par les discours publics, d’un jeune délinquant multirécidiviste qui érige les conduites délinquantes en mode de vie. Cette typologie met en perspective des logiques d’action diverses de ces jeunes. Elle permet d’identifier des facteurs contribuant à l’entrée dans une trajectoire délinquante mais également des leviers susceptibles de favoriser un processus de sortie de délinquance.

Accès à la version en ligne

« Oh monsieur le blond, vous êtes qui hein ? » Construire la communication avec les jeunes détenus en établissement pénitentiaire pour mineurs

Article de Laurent Solini

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 15, printemps 2015.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prison, Mineur, Enquête, Relation, Communication, Sport, Détenu, Chercheur, EPM, EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs), Lavaur, Tarn

Cet article montre comment se construit la communication entre un chercheur et les adolescents incarcérés à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, situé dans le Tarn. L’objectif est de saisir ce que la relation d’enquête est susceptible de nous apprendre sur une prison récente et ses mécanismes. Du fait qu’elle est porteuse d’un régime éducatif singulier et prétendu novateur ainsi que d’une architecture pour le moins originale (ces deux éléments nourrissant la considération selon laquelle « l’EPM ne serait à l’évidence pas une prison »), la relation d’enquête devrait trouver à s’exprimer autrement que selon les usages traditionnellement dévolus à l’investigation carcérale. Pourtant, avec l’attribution de surnoms, la mise en œuvre de tests et l’expression de sollicitations multiples, l’expérience ethnographique menée à l’EPM de Lavaur peut être entendue comme « classique » voir « habituelle ».

Accès à la version en ligne

Dépasser la sociologie des jeunes vandales ?

Article de François Brasdefer

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 2, juin 2015, pp. 225-241.

Mots clés : Justice-Délinquance, Jeunesse-Adolescence, Atteinte aux biens, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Délinquance juvénile, Criminologie

Sur la question du vandalisme, nous tâcherons de comprendre comment la sociologie de la déviance, et surtout la criminologie anglo-américaine et européenne, approche le phénomène, décrit le profil des transgresseurs, leurs contextes et leurs motivations...

Accès à la version en ligne