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Article de Eric Verdier, Pierre Doray, Gilles Moreau, et al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 46, 2021/2, pp. 5-109.
Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle, Sociologie, Éducation, Sciences de l'éducation, Enseignement, Décrochage scolaire, Ouvrier, France, Argentine, Europe
Article de Pascal Barbier, Myriam Chatot, Bernard Fusulier, et al.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 94-113.
Mots clés : Travail-Emploi, Enfance-Famille, Sociologie, Enquête, Épidémie, Vie quotidienne, Conditions de vie, Bien-être, Famille, Conditions de travail, Relation familiale, Genre, Aménagement du temps, Inégalité
De mars à juin 2020, du début du confinement aux premières phases de déconfinement, un collectif de sociologues a suivi dix-huit familles françaises lors de télé-entretiens réguliers, afin de comprendre les vécus de cette situation inédite et la manière dont ces familles ont réorganisé leurs activités alors qu’elles étaient repliées dans un seul espace : le lieu de résidence. Les auteur·e·s distinguent trois rapports au confinement (heureux, malheureux et mitigé), et observent que si les conditions matérielles d’existence jouent un rôle déterminant dans l’expérience du confinement, elles ne suffisent pas à elles seules à expliquer sa tonalité générale. La répartition sexuée des tâches, l’autonomie dans l’organisation de l’activité professionnelle, et plus globalement le degré de maîtrise de l’emploi du temps, sont des dimensions structurantes de cette expérience, tout comme la place accordée à la vie familiale dans le projet de vie des personnes et des couples.
Cet article explore la façon dont une formation pour adultes en sociologie parvient à activer un processus de réflexivité chez des étudiants disposant d'une expérience professionnelle conséquente. Les auteurs interrogent ensuite ce parcours de réflexivité pour en repérer les effets prolongés dans la manière d'envisager son itinéraire de vie et la construction d'une posture professionnelle.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 192, juin 2018, pp. 53-60.
Mots clés : Travail-Emploi, Conditions de travail, Motivation, Salarié, Sociologie, Observation participante, Enquête, Entretien, Audit, Contrainte, Stress, Identité professionnelle
Le 19 janvier 2018, Sébastien Stenger est venu présenter son étude sociologique sur les cabinets d’audit et de conseil aux étudiants en CPGEB/L et ECE du lycée Janson-de-Sailly. Ancien élève d’HEC, il a pu travailler en tant que stagiaire dans un des grands cabinets mondiaux de conseil et d’audit, ce qui lui permet de croiser une observation participante avec une enquête par entretiens. Ces travaux ont été réalisés dans le cadre d’une thèse et ont donné lieu à la publication d’un ouvrage en 2017 (Au cœur des cabinets d'audit et de conseil, Puf, 2017) qui a reçu le prix du Monde de la recherche universitaire.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 3, septembre 2017, pp. 447-505.
Mots clés : Travail-Emploi, Violence, Profession médicale, Victime, Enquête, Sociologie, Agressivité, Conflit, Soutien psychologique, Besoin, Demande, Établissement de santé, Profession paramédicale, Accompagnement, Risque professionnel, Nord
La réalisation d’une enquête de victimation, demandant à des professionnels de santé les violences qu’ils avaient subies, a permis de repérer les situations dans lesquelles elles s’inscrivent, à en définir les formes et la fréquence, ainsi que les enjeux. L’expérience de violence est étudiée à partir du vécu du professionnel qui est réinscrit dans les rapports sociaux de travail. L’analyse des données recueillies auprès de 444 soignants fait apparaître que les déclarations de victimation constituent non seulement la manifestation d’un vécu éprouvant mais qu’elles sont aussi expression d’une identité professionnelle et moyen pour peser sur les rapports sociaux au sein de l’organisation.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 321-352.
Mots clés : Travail-Emploi, Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Emploi, Sociologie, Capacité d'adaptation, Sciences humaines et sociales, Sen (Amartya)
Issue des travaux d’Amartya Sen, l’« approche par les capabilités » est aujourd’hui largement diffusée et mobilisée internationalement dans le domaine des sciences sociales, inspirant plusieurs centaines de contributions. Néanmoins, en dehors de quelques auteurs très identifiés, la sociologie francophone semble assez peu s’intéresser aux éventuels apports de l’œuvre senienne. Partant de l’analyse d’un corpus méthodiquement construit de textes académiques, cet article souhaite réaliser une mise en perspective des intérêts épistémologiques et empiriques de ce programme de recherche. Après une présentation de l’appareillage conceptuel produit par A. Sen, ainsi que des commentaires et controverses qu’il a pu soulever, tant du point de vue épistémologique que méthodologique, est observée la manière dont les chercheurs en sciences sociales mobilisent l’approche par les capabilités sur la thématique du travail et de l’emploi, thématique constituant l’un des points d’entrée de cette approche dans l’espace intellectuel francophone. Sont ainsi questionnées les façons dont les auteurs tentent, avec plus ou moins de succès, de dépasser ou de contourner certaines des limites de cette approche, et surtout de l’opérationnaliser à des fins de recherche empirique. Trois points fondamentaux, touchant aux notions de raisonnement contrefactuel, d’agency et de conversion, sont discutés spécifiquement car susceptibles de venir approfondir un questionnement sociologique relatif aux mondes du travail. À travers cette analyse de l’approche senienne, ce sont finalement les conditions de réception et d’usage des travaux de philosophie politique d’un économiste par des sociologues qui sont interrogées.
Entreprises, hôpitaux, associations, administrations, ONG,... les organisations sont omniprésentes et structurent la vie sociale et économique. Multiples, multiformes, changeantes, elles font l’objet de nombreuses théories et analyses que cet ouvrage tente de synthétiser.
Quelles sont les formes majeures des organisations? Quels enjeux pour le management aujourd’hui? Quelles sont les dimensions cachées des organisations? Comment se prennent les décisions stratégiques?
Accompagner le changement, innover, gérer les conflits, repérer, valoriser les talents, autant de tâches qui sont aujourd’hui renouvelées par les conséquences de la crise économique et de la mondialisation. Empowerment, responsabilité sociale de l’entreprise, knowledge management... autant de concepts nouveaux qui irriguent la réflexion sur les organisations.
Cet ouvrage propose un bilan actuel des connaissances permettant à l’étudiant ou au praticien (consultant, formateur, DRH, manager…) de se repérer dans le dédale des analyses concernant les organisations. Il est réalisé par des spécialistes de toutes disciplines : économistes, sociologues, DRH, psychologues du travail, professeurs de management, spécialistes de la communication...
Jean-Louis Laville propose, basé sur des dizaines d'études de cas et des milliers d'entretiens, un cadre d'analyse qui lui permet d'examiner les formes concrètes que prennent les relations de service dans les entreprises privées, le service public et les associations. Il semble ressortir de ces différentes situations que l'essentiel tient non pas à l'instauration d'un marché de services mais bien au maintien et à l'essor de services fondés sur la solidarité emblématique du modèle européen. ", Le Journal du CNRS. Professeur au Conservatoire national des arts et métiers (cNA i), titulaire de la chaire " Relations de service " et expert reconnu sur le sujet, Jean-Louis Laville s'est servi des matériaux qu'il avait accumulés au fil de ses travaux précédents pour établir une sociologie des services. Le Monde
Livre de Dominique Lallemand, édité par Sciences humaines, publié en 2010.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie, Évolution, Mondialisation, Réseau, Entreprise, Relation internationale, Conditions de travail, Crise économique, Organisation du travail, Autonomie, Stress, Emploi, Salaire, Salarié, Norme sociale, Marché du travail, Inégalité, Ressources humaines, Flexibilité de l'emploi, Temps, Valeur
Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre... Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d'étudier la manière dont le travail se transforme. (...) Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Michel Lallement est professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail et de l'emploi au Cnam (Paris) et auteur, entre autres, de Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.