Documentation sociale

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Réponses 1 à 9 sur un total de 9

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Genre, éducation, école

Article de Benoït Roche

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 104, octobre 2023, pp. 43-55.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Femme, Fille, Éducation, Genre, Approche historique, Enseignant, Relation pédagogique, Orientation scolaire

Où va l'enseignement supérieur ? : Enjeux, continuité, ruptures

Article de Régis Guyon, Agnès van Zanten, Emmanuelle Picard, Julien Barrieret al.

Paru dans la revue Diversité, n° 202, vol. 1, mai-juillet 2023, 324 p..

Mots clés : Ecole-Enseignement, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Apprentissage professionnel, Université, Réforme

Entretien avec Agnès van Zanten : « Il faut éviter de confondre des actions destinées à renouveler le profil des élites et celles visant à réduire les inégalités d’éducation »
Entretien avec Emmanuelle Picard et Julien Barrier : « Le système universitaire français bénéficie d’une autonomie très encadrée »
1. L'enseignement supérieur à l'heure de la grande compétition
2. L'accès à l'enseignement supérieur
3. La carte etles formations

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Les décrochages scolaires : des situations aux parcours

Article de Pierre Yves Bernard, Christophe Michaut, Agnès Checcaglini, et al.et al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 211, avril-mai-juin 2021, pp. 5-61.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Décrochage scolaire, Scolarité, Institution, Lycée, Lycéen, Orientation scolaire, Déscolarisation, Invisibilité sociale, Mobilité géographique, Premier emploi, Enseignement professionnel

pp. 5-10 : Ce que le décrochage nous dit des parcours scolaires - Pierre-Yves Bernard
pp. 11-22 : Expériences et motifs de décrochage scolaire : entre rejet de l’école et quête du travail rémunéré - Pierre-Yves Bernard, Christophe Michaut
pp. 23-35 : Métropolisation, mobilités et décrochage scolaire chez les jeunes - Agnès Checcaglini, Patrice Caro
pp. 37-48 : Entre décrochage et décohabitation précoce, l’expérience d’une jeunesse « déviante » - James Masy, Nadège Tenailleau
pp. 49-61 : Climat du lycée et risque de décrochage scolaire : le cas des élèves en orientation contrainte - Lucy Bell

La réussite académique à l’université dépend-elle des études supérieures de ses parents ?

Article de Olga Kasatkina, Laurent Lima, Nadia Nakhili

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 55-71.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Orientation scolaire, Prévention, Échec scolaire, Compétence, Parents, Classe sociale, OVE (Observatoire national de la vie étudiante)

Les étudiants dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures, dits étudiants de première génération, ont-ils les mêmes chances de réussir à l’université que les autres étudiants ? Des travaux internationaux montrent que ce n’est pas le cas aux États-Unis, au Canada ou en Belgique. Cependant, cette question n’est pas tranchée en France. Nous étudions donc la réussite des étudiants de première génération en France à partir de quatre enquêtes de l’Observatoire de la vie étudiante menées entre 2006 et 2016. Nos analyses montrent que les étudiants de première génération ont moins de chances de réussir leur première année universitaire que les autres étudiants et que cette moindre réussite s’explique par des caractéristiques scolaires plus défavorables à l’entrée à l’université. De plus, les faibles variations observées entre les différentes vagues d’enquête, alors que le plan réussite en licence a été mis en place dès 2008, montrent que les actions destinées à augmenter la réussite à l’université n’ont pas amélioré la réussite des étudiants de première génération, bien qu’elles semblent avoir augmenté l’accès à l’enseignement supérieur. Il semble que le statut d’étudiant de première génération peut être un critère pertinent pour cibler des actions de prévention de l’échec à l’université sur les publics les plus vulnérables.

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Comment mieux orienter les élèves ?

Article de Catherine de Coppet

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 312, mars 2019, pp. 24-29.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Orientation scolaire

Regards croisés sur le baccalauréat professionnel

Article de Fabienne Maillard, Xavier Sido, Julie Jarty, et al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 198, janvier-mars 2017, pp. 5-60.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement professionnel, Relation pédagogique, Évolution, Mathématiques, Orientation scolaire

L’institution du baccalauréat professionnel (bac pro par la suite) en 1985 a profondément transformé la voie professionnelle du système éducatif . Jusqu’à cette date en effet, l’enseignement professionnel est centré sur le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le brevet d’études professionnelles (BEP), diplômes de niveau V conduisant aux emplois d’ouvriers et d’employés qualifiés. Les lycées d’enseignement professionnel (LEP) n’ont de "lycée " que le nom puisqu’ils ne préparent à aucun baccalauréat.

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Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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Se distinguer des femmes : sociologie des hommes en formations « féminines » de l'enseignement supérieur

Livre de Alice Olivier, édité par La documentation française.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Formation, Femme, Homme, Enseignement supérieur, Orientation scolaire, Sage-femme, Assistant de service social, Genre, Organisme de formation, Sélection, Enquête, Traitement statistique, Typologie, Classe sociale, Compétence professionnelle, Représentation sociale, Légitimité, Groupe, Identité sexuelle, Stéréotype, Engagement

"Comment des hommes choisissent-ils de s’orienter vers des filières du supérieur dites « féminines » ? Quelles socialisations et quelles normes de genre se déploient une fois en formation ? Ce livre propose une plongée dans ces trajectoires étudiantes atypiques à partir d’une enquête approfondie menée en études de sage-femme et d’assistance de service social. Faisant dialoguer la sociologie de l’éducation, du genre et de la socialisation, il met en évidence le poids des contextes (institutionnels, relationnels et économiques) dans l’orientation de ces hommes, la façon dont ils sont socialisés à « jongler » avec des pratiques genrées plurielles et les inégalités de genre qui sont (re)produites pendant les études. Il montre que dans l’ensemble, les rares hommes se distinguent des nombreuses femmes : ils sont très visibles dans les promotions, entretiennent leurs différences et peuvent conforter leurs privilèges genrés. Mais cette distinction doit s’opérer avec nuances. Dans un contexte marqué par une forte norme d’égalité des sexes, on attend d’eux d’ajuster leurs pratiques selon les situations. La maîtrise de cette souplesse de genre procure de nombreux bénéfices, mais dont tous les hommes ne savent pas autant tirer profit. Le livre éclaire ainsi les fonctionnements de l’ordre du genre : la hiérarchie entre les sexes, mais aussi celle qui ordonne les hommes entre eux dans un contexte de valorisation de la mixité et de l’égalité. Ce livre est issu d’une thèse en sociologie lauréate du prix de doctorat du 28e prix de l’Observatoire national de la vie étudiante. Il s’adresse aux chercheur·es et étudiant·es en sciences sociales, aux membres des professions de la santé et du social, et à toute personne intéressée par les questions de genre et d’éducation."