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La réussite académique à l’université dépend-elle des études supérieures de ses parents ?

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Olga Kasatkina, Laurent Lima, Nadia Nakhili
Titre de la revue
Vie sociale
Titre du dossier
Ces jeunes qui s'en sortent... au regard des politiques nationales et locales
numéro
29-30
Mentions d'édition
1-2/2020
Dates
2020
Pages début-fin
pp. 55-71
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Domaines Prisme
Ecole-Enseignement
Mots-clés Prisme
Université, Orientation scolaire, Prévention, Échec scolaire, Compétence, Parents, Classe sociale
Noms propres
OVE (Observatoire national de la vie étudiante)
Résumé

Les étudiants dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures, dits étudiants de première génération, ont-ils les mêmes chances de réussir à l’université que les autres étudiants ? Des travaux internationaux montrent que ce n’est pas le cas aux États-Unis, au Canada ou en Belgique. Cependant, cette question n’est pas tranchée en France. Nous étudions donc la réussite des étudiants de première génération en France à partir de quatre enquêtes de l’Observatoire de la vie étudiante menées entre 2006 et 2016. Nos analyses montrent que les étudiants de première génération ont moins de chances de réussir leur première année universitaire que les autres étudiants et que cette moindre réussite s’explique par des caractéristiques scolaires plus défavorables à l’entrée à l’université. De plus, les faibles variations observées entre les différentes vagues d’enquête, alors que le plan réussite en licence a été mis en place dès 2008, montrent que les actions destinées à augmenter la réussite à l’université n’ont pas amélioré la réussite des étudiants de première génération, bien qu’elles semblent avoir augmenté l’accès à l’enseignement supérieur. Il semble que le statut d’étudiant de première génération peut être un critère pertinent pour cibler des actions de prévention de l’échec à l’université sur les publics les plus vulnérables.

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