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L’implication des parents dans le milieu scolaire est un moyen important de soutenir la réussite des élèves. Les collaborations entre parents et enseignants sont de plus en plus reconnues comme vitales dans ce processus, et ce plus particulièrement lorsque les enfants présentent des difficultés scolaires. Les approches multifamiliales et multisystémiques ont démontré leur intérêt dans la prise en charge des troubles des conduites de l’enfant. Dans cet article, nous partagerons notre expérience de mise en place d’un dispositif de « classe des familles » (CDF) dans une école du Val-de-Marne (Ile-de-France, Paris). Nous tenterons d’en dégager les intérêts et les limites pour envisager de nouvelles perspectives et innovations en pédopsychiatrie.
Porter un discours sur un objet ou sur quelqu’un, c’est, dit Bourdieu, s’approprier le "pouvoir constituant du langage". La remise en question du siège de la parole est alors une remise en question des relations de pouvoir établies et l’ouverture d’une lutte pour l’imposition de catégories d’analyse légitimes. Lorsque des adultes parlent de la classe, ils imposent une façon de la concevoir, de l’interpréter. Mais que se passe-t-il quand les enfants prennent la parole sur la classe ? Comment en perçoivent-ils les différents acteurs et situations, et avec quelles conséquences ? Quelles nouvelles perspectives émergent de leurs discours ?
Livre de Arnaud Dubois, Marc Guignard, Patrick Geffard, édité par l'Harmattan, publié en 2021.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Pédagogie institutionnelle, Éducation, Psychanalyse, Groupe, Groupe d'appartenance, Classe, Aménagement de l'espace, Expérience pédagogique, Relation pédagogique, Bion (Wilfred Ruprecht)
La pédagogie institutionnelle peut aider les enfants et les adolescents à grandir, entendu au sens de la "croissance psychique" telle qu'elle est définie par le psychanalyste W.R. Bion. Prenant appui sur les apports de la psychanalyse et des travaux cliniques d'orientation psychanalytique en éducation et formation, les auteurs et autrices proposent des hypothèses sur une partie des processus psychiques inconscients à l'oeuvre dans les groupes : en classe et dans le groupe de pairs dont ils font partie.
Leur recherche porte sur un corpus constitué de onze monographies : ce sont des récits écrits de situations professionnelles, analysés en groupe. Le premier chapitre est consacré à une institution, le Coin petit, pour laquelle l'enjeu de "grandir" est particulièrement présent. Le deuxième chapitre tente d'éclairer quelques enjeux de transmission au sein d'un groupe de pédagogie institutionnelle, notamment les potentiels transferts entre les membres d'un groupe de pairs.
Le troisième chapitre se propose de mobiliser des notions forgées dans le champ de l'approche psychanalytique des groupes, pour envisager des processus de transformations des affects en pensées dans un groupe classe fonctionnant en pédagogie institutionnelle. Ce livre intéressera les professionnels pratiquant la pédagogie institutionnelle et plus largement les enseignants ou formateurs concernés par ce type d'approche pédagogique.
La communication de contrebande en salle de classe correspond à ce que les enseignants qualifient négativement par bavardage. Notre ethnographie d’une classe de CM1 de Yaoundé révèle un réseau de communication bipolaire marqué d’une part, par une forme de solidarité des élèves à travers l’échange, le partage du matériel qui prolonge le travail de l’enseignant. D’autre part, il illustre quelques aspects d’une culture sociale non prise en compte par l’institution scolaire tels, les stéréotypes ethniques, la corruption et le favoritisme révélant au niveau microsocial une reproduction mimétique des maux de la société camerounaise d’aujourd’hui.
Tandis que certains affirment encore que ce n'est pas la taille des classes qui compte, un certain nombre de travaux montrent que la réduction des effectifs dans les classes favorise bel et bien la réussite des élèves. Cet article propose une revue de la littérature existante sur cette question et pointe au-delà les enjeux méthodologiques sous-jacents. Une double raison pour le lire avec intérêt et une invitation à relativiser l'effet-maître...
Les enfants sont souvent appréhendés comme un groupe social homogène et leurs conflits ordinaires sont peu étudiés. Une enquête ethnographique menée pendant un an dans une école ariégeoise auprès d’une classe de CM2 permet de porter un regard plus attentif aux conflits entre filles et à leur rôle au sein des pairs, en tenant compte de la structure des relations sociales. Dans ce travail, les modalités de conduite des conflits sont reliées aux modes de socialisation des enfants et à leurs ressources sociales, analysées à partir des pratiques corporelles (activités ludiques et apparence corporelle) développées en cour de récréation. Cette étude met plus particulièrement au jour le rôle des dispositions agonistiques au sein des rapports sociaux enfantins et dans le processus de hiérarchisation des filles.
Article de Omar Zanna, Guillaume Tixier, Michèle Guillaud, et al.
Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 347, juillet-août 2016, 22 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, Non-violence, Corps, Thérapie corporelle, Émotion, Empathie, Théâtre, Conflit, Relaxation, Classe, Yoga, Massage, Sophrologie, Théâtre forum
Notre corporalité est associée à « l’animalité » de l’Homme et son contrôle est un enjeu important de l’organisation des sociétés ; que ce soit pour préparer la guerre ou pour garantir la paix sociale. Depuis l’avènement de la science et de l’esprit des Lumières, l’intellect s’est imposé comme une valeur supérieure de la culture occidentale, mais celui-ci se développe et grandit notamment grâce aux sensations, aux affects et aux émotions transmises par le corps. Notre condition humaine est un tout inséparable alliant corps et esprit. La richesse du langage non verbal est rarement transmise. Or, il est possible de l’apprendre pour mieux l’entendre. Et cet apprentissage peut être d’une grande utilité pour désamorcer les tensions lors d’une situation de conflit, tout comme le sont celui de l’écoute active et de la communication non violente. Pour alimenter vos idées sur ce thème, les éducateurs qui placent ces approches et techniques dans leur démarche vous livrent leurs expériences afin de cultiver des esprits non-violents dans des corps apaisés !
• Un esprit non-violent dans un corps apaisé, approches et techniques corporelles pour prévenir la violence, Édito
• Éducation : Réinjectons de la corporéité ! Entretien avec Omar ZANNA, docteur en sociologie et en psychologie.
• Anticiper la violence : S’entraîner grâce aux techniques théâtrales, par Guillaume TIXIER, formateur à l’IFMAN-Méditerranée.
• Ressource pour l’école maternelle : des pratiques pour rendre les enfants disponibles, par Michèle GUILLAUD, enseignante en maternelle.
• La méthode éducative 3C : une éducation à la non-violence, par Michèle DREIDEMY, enseignante de yoga, relaxologue spécialisée des enfants.
• Yoga et école : apaiser les élèves, par Liberté KIEFFER.
• P.E.A.C.E. : Méditer à l’école ? Sous la direction de Candice MARRO, psychothérapeute, ostéopathe, formatrice et la présidente de l’Association pour la Méditation dans l’Enseignement.
• Pratiquer le massage à l’école, par Laurence LOMBARD, instructrice en massage-école et présidente de l’association MISP-France.
• Sophrologie : nettoyer son espace intérieur, par Françoise RAFFAULT, sophrologue et formatrice en Transformation Constructive des Conflits.
L’échelle de l’histoire montre avec quelle fraîcheur les acquis de la lutte contre le racisme et les discriminations s’inscrivent dans les livres. Dans la patrie où « les hommes naissent libres et égaux en droits », il est à déplorer que ces droits s’appliquent encore dans un régime à deux vitesses et que persiste le « deux poids, deux mesures ». S’il n’y a pas de vaccin, puisqu’il ne s’agit pas d’une maladie, il existe, pour un moment encore, des espaces consacrés à des initiatives éducatives qui facilitent la déconstruction de la pensée raciste et discriminante à l’école ou ailleurs, dès le plus jeune âge et dès maintenant. L’objectif est d’armer et d’entraîner les citoyens à ce combat particulier. En effet, les armes remises s’appellent savoir, connaissance, capacité d’analyse et esprit critique ; l’entraînement consiste à se faire respecter et à respecter, à écouter et dialoguer, à se rencontrer, à construire et créer ensemble cette société égalitaire « rêvée » par tant d’autres. Dernière précision (pour ne pas se tromper d’ennemi et ainsi éviter l’écueil de devenir ce que l’on rejette) : ce combat ne se mène non pas contre des personnes, qui réduites à leur comportement incarneraient le « mal ». Il se mène contre des pratiques et discours que nous pouvons faire ou tenir à notre insu.
• Éduquer contre le racisme et les discriminations, Édito
• Conférence gesticulée « Mes identités nationales », Entretien avec Pablo SEBAN, professeur de mathématiques et éducateur populaire.
• Ressource pédagogique, « Contre le racisme, il faut éduquer », par Elisabeth CAILLET, philosophe et muséologue.
• Pour la classe : une exposition, par Annie GHILONI, retraitée professeure des écoles, animatrice intervenant dans des classes et auprès de groupes.
• Diversité : le problème, c’est la violence, par Charles ROJZMAN, psychosociologue, philosophe, praticien et écrivain français.
• Accepter la différence et s’accepter soi-même : des chemins convergents, par Régis HALGAND, formateur agréé Personnalité et relations humaines.
• Expérimentation : un partenariat IME-Collège, par Béatrice MUSIELAK, ancienne enseignante, animatrice pédagogique.
• Témoignage : (Sur)vivre aux différences, par Susan CLOT,