Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 34

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Le juge sans atelier

Article de Pierre CHALIER

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 343, mars 2015, pp. 16-19.

Mots clés : Magistrat, Justice des mineurs, Profession

"Le juge sans atelier" est un titre-réponse à « L'atelier du juge », ouvrage de Laurence Bellon&é39;qui développe la raison de « l'atelier », tel celui de l'artiste au travail, solitaire (pp. 239-244). Dans son livre le juge assesseur n'est quasiment désigné qu'au détour d'une note, donc transparent, alors qu'il participe à la formation de jugement au procès, qui va entendre et juger les mineurs de moins de 18 ans.Au TPE (Tribunal Pour Enfants) la formation est constituée de trois juges, un juge professionnel et deux juges non professionnels, dits de la société civile, majoritaires par conséquent. Ce juge, soit absent, soit requalifié dans un autre ouvrage, « L'avenir du juge des enfants, éduquer ou punir ? » n'aurait-il rien à dire ? [premières lignes]

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1945-2015 : une nouvelle tentative de réformer la justice « pénale » des mineurs

Article de Marine CREMIERE, Jean Luc RONGE

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 343, mars 2015, pp. 20-31.

Mots clés : Justice des mineurs, Réforme, Droit pénal

Il y a 70 ans, le gouvernement provisoire adoptait l'un de ses textes phares, l'ordonnance du 2 février 1945 prévoyant la modification des tribunaux pour enfants de 1912, l'affirmation selon laquelle un « régime de protection » devait être adapté au « mineur délinquant ». La spécificité du droit pénal des mineurs, et surtout la primauté de l'éducatif sur le répressif, constituait ses grandes lignes de conduite.Depuis, ce texte a été maintes fois modifié, et la question de sa réforme est à nouveau à l'ordre du jour. À l'occasion de son soixante-dixième anniversaire, la ministre de la Justice, Chritiane Taubira a réuni à Paris le 2 février 2015 plusieurs centaines de personnes pour l'entendre, ainsi que quelques « spécialistes » de la question, magistrats, avocats, sociologues, psychologues, et, bien entendu, responsables de la Protection judiciaire de la jeunesse.En préparation de cette assemblée, le ministère avait fait circuler un « document de travail » que l'on peut considérer comme un « avant-avant-avant-projet de loi » relatif à « la justice pénale des enfants et adolescents ». Même si le texte ne rompt guère avec la terminologie « pénale » pour bien conserver la distinction avec « l'enfance en danger », ni avec les principes de l'ordonnance de 1945_ et la plupart de ses aménagements au cours des décennies, sa présentation peut être l'occasion de faire le bilan sur ce qui peut être amélioré et sur les changements en projet. Pour certains gouvernants, ce projet - qui est l'émanation d'un groupe de travail autour de la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse - est mort-né, tant la pression s'exerce sur la majorité présidentielle pour ne pas être traitée de « laxiste » à la moindre velléité de réforme pénale. [premières lignes]

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La poule et la petite fille

Article de Olivier CHEVRIER

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 343, mars 2015, pp. 41-43.

Mots clés : Jeune en difficulté, Placement, Établissement d'éducation surveillée, Étude de cas, Famille d'accueil, Crime sexuel, Éducateur de justice, Hôpital psychiatrique, Détention, Relation éducative

Jean est un jeune homme sympathique. Je le rencontre pour la première fois au foyer où il est placé par le juge des enfants, dans le cadre d'un sursis avec mise à l'épreuve.Son parcours est chaotique ; alors âgé de deux ans, il est envoyé en pouponnière, car les conditions de vie de la famille engendrent une mise en danger des enfants. Il est ensuite accueilli chez une assistante maternelle jusqu'à l'âge de 14 ans. Cet âge coïncide avec une seconde « rupture ». Jean est en effet accusé d'agressions sexuelles sur une jeune fille, plus jeune que lui, qui réside également chez sa nourrice.C'est à la suite de ces faits que le jeune garçon est condamné à six mois d'emprisonnement dont quatre mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant un délai de deux ans. À sa sortie de Maison d'arrêt, Jean ne connaît que des échecs dans les différents lieux où il est hébergé. Il s'inscrit dès lors dans une fuite en avant. [premières lignes]

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Dire de l'enfant en justice. Quelle place ?

Article de Liliane DALIGAND

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 256, pp. 33-38.

Mots clés : Écoute, Psychothérapie, Enfant, Victime, Maltraitance, Secret, Expertise judiciaire, Parole, Avocat d'enfant, LYON

L'écoute des enfants en consultation, en thérapie ou en expertise depuis une quarantaine d'années m'étonne encore. Leurs capacités de questionnement me surprennent, en particulier leurs interrogations sur les trois rapports au réel : masculin/féminin, vérité/mensonge et vie/mort. Mes rencontres avec les enfants me font dire qu'ils ont soif de justice, de reconnaissance de leurs droits.
Depuis 1990 une consultation a été créée à Lyon par le barreau pour permettre à des enfants de venir poser des questions sur leurs droits. L'originalité de l'expérience lyonnaise réside dans la présence, près des avocats, d'un psychothérapeute ou psychanalyste d'enfants.
La maîtrise des questions et des réponses appartient aux avocats. Le rôle des psychothérapeutes n'est pas de médicaliser ou psychiatriser les entretiens, mais d'aider à mieux cerner l'attente des enfants, à interpréter parfois leur demande et leurs troubles. Cette pluridisciplinarité a été reconnue comme un véritable succès et s'est révélée efficace : apaisante pour les enfants et très formatrice pour les avocats. [présentation de l'éditeur]

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Enfants hospitalisés en psychiatrie - dernière place possible ?

Article de Thierry ROCHET

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 256, pp. 39-43.

Mots clés : Adolescent, Psychiatrie infantile, Demande, Hôpital psychiatrique, Soin, Enfermement

La proposition de ce titre « Enfants hospitalisés en psychiatrie, dernière place possible ? » qui m'a été faite a quelque chose d'un peu intriguant et inquiétant en cela qu'il pourrait faire suggérer l'hospitalisation en pédopsychiatrie comme le résultat d'une impasse. Néanmoins, il a le mérite de poser d'emblée la question de la représentation de la psychiatrie dans l'imaginaire commun.
Il est évident que pour le psychiatre que je suis, l'hospitalisation n'est en aucun cas le dernier lieu possible, car c'est un lieu où l'on soigne. Il reste à définir ce que peut être un acte de soin. Ce titre ouvre également d'autres questions, en particulier celles de l'institution, de la demande et de l'art de travailler ensemble. Ma clinique étant plus particulièrement celle des adolescents, je centrerai mon propos sur cette classe d'âge. [présentation de l'éditeur]

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Mineurs isolés étrangers : une discrimination notoire (1ère partie)

Article de Jean Luc RONGE

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 337, septembre 2014, pp. 23-37.

Mots clés : MINEUR ETRANGER ISOLE, Protection sociale, Hébergement, Accueil d'urgence, Discrimination, Détention, Enfermement, Délinquance juvénile, Prostitution, ASE, Isolement, Assistance éducative, Droit, Protection de l'enfance, Liberté, Département, Centre de rétention administrative

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