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1945-2015 : une nouvelle tentative de réformer la justice « pénale » des mineurs

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document en ligne
Auteurs
Marine CREMIERE, Jean Luc RONGE
Titre de la revue
Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale)
Titre du dossier
L'hésitation à réformer la "justice pénale" des enfants
numéro
343
Mentions d'édition
mars 2015
Dates
2015
Pages début-fin
pp. 20-31
Etiquettes de collation
bibliographie
Mots-clés Prisme
Justice des mineurs, Réforme, Droit pénal
Résumé

Il y a 70 ans, le gouvernement provisoire adoptait l'un de ses textes phares, l'ordonnance du 2 février 1945 prévoyant la modification des tribunaux pour enfants de 1912, l'affirmation selon laquelle un « régime de protection » devait être adapté au « mineur délinquant ». La spécificité du droit pénal des mineurs, et surtout la primauté de l'éducatif sur le répressif, constituait ses grandes lignes de conduite.Depuis, ce texte a été maintes fois modifié, et la question de sa réforme est à nouveau à l'ordre du jour. À l'occasion de son soixante-dixième anniversaire, la ministre de la Justice, Chritiane Taubira a réuni à Paris le 2 février 2015 plusieurs centaines de personnes pour l'entendre, ainsi que quelques « spécialistes » de la question, magistrats, avocats, sociologues, psychologues, et, bien entendu, responsables de la Protection judiciaire de la jeunesse.En préparation de cette assemblée, le ministère avait fait circuler un « document de travail » que l'on peut considérer comme un « avant-avant-avant-projet de loi » relatif à « la justice pénale des enfants et adolescents ». Même si le texte ne rompt guère avec la terminologie « pénale » pour bien conserver la distinction avec « l'enfance en danger », ni avec les principes de l'ordonnance de 1945_ et la plupart de ses aménagements au cours des décennies, sa présentation peut être l'occasion de faire le bilan sur ce qui peut être amélioré et sur les changements en projet. Pour certains gouvernants, ce projet - qui est l'émanation d'un groupe de travail autour de la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse - est mort-né, tant la pression s'exerce sur la majorité présidentielle pour ne pas être traitée de « laxiste » à la moindre velléité de réforme pénale. [premières lignes]

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