Documentation sociale

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Grandeur et misères du quotidien en institution

Article de Jean François Gomez, Jean Luc Marchal, Carine Maraquin, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 159, 3e trimestre 2023, pp. 11-84.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Institution, Travail social, Vie quotidienne, Relation éducative, Éducateur spécialisé, Rite, Rythme, Temps, Soin, Activité, Créativité, Accompagnement, Personne handicapée, Animation

Comment procéder aujourd'hui à une bonne définition d'un concept qui a été, dans le passé, sur-utilisé dans nos professions ?Une vieille définition de l'éducateur - "qui s'occupe des enfants en dehors des temps de classe et d'atelier" - risque d'être surannée. On sait que le quotidien a partie liée avec bien d'autres choses : le désordre des locaux, la remise des travaux écrits demandés par la direction, l'heure des repas et des activités, les prises de rendez-vous d'une journée, la répartition des véhicules pour une sortie du dimanche, la communication dans une équipe professionnelle. On sait la proximité de la question avec celle du temps, des rythmes de vie, qui dans chaque institution peuvent être très ritualisés ou, au contraire, très ouverts et adaptables à des situations nouvelles. On voit bien que chaque institution, par la nature même de son projet, par la configuration de ses murs, par ses conceptions et son idéologie, qu'elle soit IMPRO ou EHPAD, service de suite ou CSAPA, appartement thérapeutique ou SESSAD, induit à élaborer la notion au gré des besoins et sous des formes bien différentes. En réalité, chacun pourrait témoigner d'un quotidien plus complexe qu'il n'en a l'air et dont on ne possède pas toujours les clés.

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Travailler avec des familles

Article de Rozenn Caris, Carine Maraquin

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 15-84.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Famille monoparentale, Homoparentalité, Parentalité, Soutien à la parentalité, Socialisation, Éducation, Management, Éthique, Périnatalité, Prévention, Réseau, Psychiatrie, Réforme, Accompagnement, Adolescent, Polyhandicap, Séparation, Psychiatrie infantile, Enfant, Symptôme, Aidant familial, Interculturel, Prévention spécialisée, Intégration, Psychopathologie, Handicap, Témoignage, Fratrie

Les représentations de la famille évoluent, tout comme les formes que prend celle-ci aujourd’hui : à côté de la configuration classique (couple de parents avec un ou deux enfants), la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale… Les modalités du lien à l’enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l’adoption, mais également la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Comment se développent les enfants dans ces configurations atypiques ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ?
Comment parler de la famille aujourd’hui, ou plutôt des familles ? Comment est-elle appréhendée par les professionnels qui vont travailler « avec » les familles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités à soutenir, parents à associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits ?

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L'aide à domicile, à quel prix ?

Article de Bernard Ennuyer, Saül Karsz, Jean Luc Charlot, et al.et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 139, 3e trimestre 2018, pp. 13-94.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, Placement, Accompagnement, Logement, Habitat, Politique sociale, Reconnaissance, Usure professionnelle, Isolement, Aidant familial, Désinstitutionnalisation

Le maintien à domicile a le vent en poupe. Peu coûteux, il a l’avantage de préserver les repères des personnes concernées. Et aussi, « les institutions d’accueil sont si mauvaises », et encore « qui mieux qu’un parent ou qu’un enfant sait ce qui est bon pour son proche ? ». L’idéologie, les représentations ne sont jamais loin de certaines de ces justifications bien peu objectives. Les aidants naturels, même allocataires d’une indemnité d’accompagnement, ne sont-ils pas pris au piège de l’enfermement ? Qu’en est-il de la précarisation et du plaisir au travail des intervenants qui se succèdent au lit de la personne comme à l’hôpital ? Et du statut d’employeurs des bénéficiaires et des familles ? Des analyses et des témoignages pour que « rester à la maison » ne rime pas avec aliénation…

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Enfance handicapée : les limites de l'inclusion

Article de Godefroy Lansade, Nolwenn Clément Stoll, Cyril Gorius, et al.et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 135, 3e trimestre 2017, pp. 11-86.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Enfant handicapé, Insertion sociale, Scolarisation, Handicap mental, Milieu ouvert, IEM, Enseignant, Témoignage, Réfèrent, École primaire, Auxiliaire de vie scolaire, AESH, Loisir, Jeune enfant

Puisque l’insertion est une pratique contraignante – car on insère en forçant –, décrétons l’inclusion comme pratique douce et naturelle, et humaine, et… Comme si changer les mots allait changer les pratiques. Mais comment inclure dans une société excluante, dans une école excluante ? Comment inclure si naturellement celui qui fait peur ou qui dérange ? Comment inclure sans nier, donc en formant, en soutenant, en accompagnant les acteurs proches ?
Et inclure à tout prix en postulant que les institutions spécialisées sont radicalement et définitivement mauvaises, est-ce une issue ? Et si inclusion rimait parfois avec maltraitance, avec négation du sujet ?

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La fabrique de la maltraitance

Article de Carine Maraquin, Jean Marie Vauchez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 127, juillet-septembre 2015, pp. 13-100.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Usager, [QUOTIDIEN], Pratique professionnelle, SDF, Éthique, Récit de vie, Enfant handicapé, Violence, Violence institutionnelle, Souffrance

La maltraitance institutionnelle ne se réfère pas uniquement aux horreurs régulièrement dénoncées dans les médias. Elle peut se nicher dans les mille petits riens du quotidien qui, si on n’y prend garde, peuvent générer autant de souffrances accumulées. Si nous avons des outils pour lutter contre le pire, comment lutter contre le quotidien banal qui devient automatique ? Éviter de fabriquer la maltraitance, c’est pouvoir interroger les pratiques, se référer à des projets, savoir se situer vis-à-vis des usagers… C’est être formé, encadré, contrôlé quelle que soit sa place dans l’organigramme. C’est aussi, pour les institutions et les tutelles, créer les conditions du bien-être pour les personnels : statuts, conditions de travail, évolutions professionnelles, mobilités… Lutter contre la maltraitance passe par le respect des usagers et de soi-même, plutôt que par le respect d’un protocole.

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Mère d'enfant handicapé, pourquoi moi ?

Livre de Chantal Bruno, Henri Jacques Stiker, Carine Maraquin, édité par Erès, publié en 2014.

Mots clés : Enfant handicapé, Parents, Relation enfant-mère, Fratrie, Relation famille-institution, Témoignage

"Les mots, les impressions, les sentiments, les bouleversements de Sophie, de la mère de Caroline, de Martine ou d'autres, sont ceux de nombreuses femmes qui hantent les couloirs des services de néonatologie ou d'urgence avant de hanter ceux des établissements médico-sociaux qui prendront en charge leur enfant. C'est dans de tels services où se dit et se perpétue l'absurdité brutale des déficiences, où se discutent les limites et où se décrivent les incapacités, qu'adviennent les mères dont je rapporte et commente les écrits.Des mères qui attendent tout des professionnels puis parfois qui n'attendent plus rien. Pourquoi des mères ? Parce que l'enfant sort d'elles. Parce qu'elles croient généralement que c'est leur faute. Parce que c'est leur devoir. Parce qu'elles se sentent coupables. Parce que statistiquement, ce sont elles qui disparaissent de la vie sociale au prétexte le plus souvent non dit que c'est de leur ressort.Leur sort. Parce que majoritairement elles suspendent ou interrompent leur vie professionnelle. Parce qu'elles s'appauvrissent. Pour se racheter. Parce que ce sont des Mères. Par amour. Parce que. Alors, des écrits. Des écrits pour aller au-delà des mots qui planent comme de mauvais augures, au-delà de l'infirmité, de l'invalidité, de l'impotence, de la tare et de leur cortège de malédictions. Au-delà des sentences qui y sont contenues et qui nous menacent.Des écrits pour lutter, pour faire front. Des écrits avec leur permission.

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