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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’accompagnement global des demandeurs d’emploi : entre renouvellement du service public de l’emploi et normalisation des politiques locales d’insertion

Article de Anne Eydoux, Jules Simha, Claire Vivès

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 105-128.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement, Chômeur, Politique sociale, Insertion professionnelle, Pôle emploi, Travailleur social, Département, Service public, Outil, Fonds social européen, Transversalité, Financement, Partenariat, Maine et Loire, Seine Saint Denis

L’accompagnement global qui fait l’objet de cet article est un dispositif qui mobilise, pour l’insertion des demandeurs d’emploi réputés « éloignés de l’emploi », le travail conjoint de conseillers de Pôle emploi et de travailleurs sociaux des départements. Instauré en 2014 par un protocole national, il constitue un point d’entrée privilégié pour questionner les évolutions de la gouvernance du service public de l’emploi et des politiques d’insertion. Ce dispositif à la fois transversal (il s’appuie sur des acteurs de l’emploi et de l’insertion) et multiniveau (défini au niveau national, il est déployé dans les départements et doté d’un financement européen) entend renouveler le service public de l’emploi. Mais il s’avère délicat à mettre en œuvre dans les territoires. En s’appuyant sur des enquêtes monographiques réalisées dans deux départements, l’article part des outils du dispositif pour interroger les processus de normalisation des politiques locales d’insertion dont ils sont porteurs. Il met en évidence les décalages entre la définition nationale de l’accompagnement global et ses déclinaisons locales, entre les normes d’intervention portées par les outils du travail conjoint et la réalité du travail d’accompagnement. Enfin, il se penche sur cet outil particulier qu’est le financement via le Fonds social européen (FSE), en montrant qu’il porte des normes de gestion problématiques, incompatibles avec la transversalité.

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L'organisation digitale

Article de Claire Ciampi, Nicolas Berland, Thomas Paris, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 61, été 2019, pp. 5-188.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Réseau social, Entreprise, Management, Organisation du travail, Stratégie, Contrôle social, Création, École, Innovation sociale, Changement, Outil, Évaluation

L’avènement d’Internet a profondément changé l’environnement externe et l’architecture des organisations. Si chaque nouvelle vague de progrès technique se confronte à l’euphorie tout comme aux réactions dubitatives des utilisateurs réels et potentiels, aujourd’hui, les évolutions des technologies numériques ou « digitales » (applications mobiles, cloud computing, médias et réseaux sociaux, objets connectés, intelligence artificielle, impression 3D…) continuent de transformer les usages et modes de fonctionnement des organisations. Ces technologies numériques, rapidement diffusées et adoptées, bouleversent les manières des organisations de produire des biens et services, d’interagir avec leur environnement ou encore d’exploiter les opportunités à la recherche d’avantages concurrentiels. Les changements induits par cette évolution structurelle sont profonds, les organisations voient leurs capacités d’intégration et leur agilité testées par le numérique pour in fine, dans leur majorité, accuser un retard par rapport aux avantages attendus initialement, les laissant dans le flou concernant leur « avenir digital ». En outre, les changements réels subis ou introduits par les organisations suite au développement du numérique impactent leurs pratiques mais aussi les théories de l’entreprise. La théorie des organisations est prise en défaut par rapport aux nouvelles architectures organisationnelles qui apparaissent et dont l’analyse pose de nombreuses questions aux chercheurs. Ainsi, les contributions de ce Numéro Spécial sur « l’organisation digitale » apportent de nouvelles perspectives sur l’étude des impacts de la digitalisation des organisations et leurs logiques et modes de fonctionnement.

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Le travail gratuit : quelle reconnaissance par le droit du travail ?

Article de Delphine Gardes

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 77-82.

Mots clés : Travail-Emploi, Droit du travail, Travail, Salarié, Bénévolat, Motivation

Bien que non soumis au droit du travail, le travail gratuit se forge progressivement une place au sein de cette discipline juridique. Il conviendra d’évoquer dans quelle mesure le travailleur salarié a la possibilité de se consacrer à l’exercice d’une activité bénévole dans le cadre de son activité professionnelle, puis d’envisager les droits auxquels il peut prétendre par la réalisation de cette activité.

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La responsabilité du salarié pour des faits commis dans le cadre de ses fonctions

Article de Pierre Fadeuilhe

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 71-76.

Mots clés : Travail-Emploi, Code, Travail, Responsabilité civile, Responsabilité pénale, Infraction, Délégation, Pouvoir, Salarié, Faute professionnelle

Dans ses rapports avec l’employeur, le salarié est soumis aux sanctions prévues dans le Code du travail, notamment en cas de non-exécution ou d’exécution défectueuse de sa prestation de travail. Le salarié peut également engager sa responsabilité pénale s’il commet une infraction dans le cadre de son activité professionnelle. Sous certaines conditions strictes, le salarié peut enfin engager sa responsabilité civile en cas de dommage causé à l’employeur, à un autre salarié de l’entreprise ou à un tiers, à l’occasion de l’activité professionnelle.

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Le numérique : une illusion pédagogique ?

Article de Emmanuelle Betton, Jacques Pondaven, Franck Amadieu, et al.

Paru dans la revue Education permanente, vol. 2019-2, n° 219, juin 2019, pp. 1-148.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Formation professionnelle, Représentation sociale, Objet de recherche, Outil, Innovation, Enseignement à distance, Entreprise, Approche historique, Équipement informatique, Enseignement supérieur, Projet pédagogique, Acquisition des connaissances, Attention, Émancipation, Utopie, Anthropologie, Formation professionnelle continue, Formateur

Convaincus ou méfiants, les formateurs ont intégré l’usage du numérique dans leurs pratiques. Le marché s’est emparé de ce nouveau créneau et de nombreux organismes se spécialisent dans l’accompagnement à la « transformation digitale », en confondant souvent investissement numérique et innovation pédagogique. En réalité, l’engouement pour les technologies numériques engendre autant d’illusions que de désillusions, et les représentations positives dont elles bénéficient reposent en partie sur des mythes, aucune recherche n’ayant démontré leur efficacité particulière en termes d’apprentissages. Ce dossier d’Éducation Permanente ne se positionne ni pour ni contre l’usage des technologies, il montre comment l’« utopie numérique » et l’injonction à opérer la transformation digitale témoignent d’un certain rapport à la formation et à la pédagogie, qu’il convient d’interroger pour essayer de comprendre ce qui est en jeu.

Les mondes de la passion au travail, par delà « raisons et sentiments ». Le cas de la filière équine

Article de Charlène Lourd, Xavier Philippe

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 41-62.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Passion, Reconversion professionnelle, Motivation

La passion est difficilement saisissable et souvent à la fois synonyme de plaisir mais également de risque. Mais qu’en est-il pour la passion au travail et dans les organisations ? Le concept de passion suscite un intérêt récent et encore peu exploré par la recherche et la question du rôle de celle-ci dans les choix professionnels reste à étudier. Cette recherche propose d’analyser comment l’activité professionnelle peut permettre l’assouvissement d’une passion. Nous proposons ainsi ici d’analyser la passion dans le travail. Pour ce faire, nous avons choisi d’étudier la filière équine. Construite à partir de l’analyse qualitative d’entretiens semi-directifs de 19 candidats à la reconversion, cette recherche permet d’analyser les différentes dimensions de la passion et tenter également de comprendre comment elle se traduit dans des projets professionnels qui peuvent parfois paraître a priori déraisonnables.

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Développer un inventaire des méta-valeurs individuelles

Article de David Christophe Moriez, François Grima

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 117-152.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Valeur sociale, Concept, Définition, Organisation du travail

Dans un contexte marqué par une plus grande réflexivité du travail, l’alignement des valeurs individuelles et organisationnelles est un enjeu fondamental pour la gestion des ressources humaines. Cependant, la définition même du concept « valeur » varie grandement selon les auteurs et les disciplines et de nombreux instruments ont été créés pour mesurer les valeurs. L’objet de ce travail est de parvenir à une clarification du concept « valeur » et de proposer un inventaire des valeurs individuelles qui réduit les biais de fiabilité, d’efficacité et de contrôle généralement constatés dans les différentes échelles. Une méthode en quatre étapes pour créer de meilleures définitions conceptuelles dans les champs du comportement organisationnel et des sciences sociales est utilisée. La définition obtenue est ensuite mobilisée au travers de sept étapes rigoureusement détaillées pour proposer un nouvel inventaire composé de 63 méta-valeurs individuelles réparties en 8 catégories : l’inventaire des méta-valeurs individuelles (IMVI).

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Génération Z et conception du travail : un nouvel enjeu pour la GRH

Article de Michel Dalmas

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 97-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Management, Jeune, Organisation du travail, Égalité, Risque, Valeur sociale

Quelle est la conception du travail partagée par la génération Z ? Plus précisément, comment les jeunes générations soulignent-elles l’importance des relations aux autres, dans le cadre du travail ? Chercher une réponse à cette question nécessite d’identifier une échelle de mesure du comportement organisationnel (O’Reilly et Chatman, 1991). 276 jeunes nés en 1995 et en 1996 ont répondu à une enquête durant le mois d’Avril 2017. Cette étude empirique quantitative a donné lieu à une analyse des données de type exploratoire sous SPSS 15. Des analyses en composantes principales ont permis d’identifier trois facteurs significatifs. De la part de la génération Z, il existerait donc une conception du travail reposant sur le respect attentif de l’équité dans les relations de travail ainsi que la recherche de professionnalisme. L’innovation et la prise de risque restent également des éléments essentiels pour la réussite professionnelle.

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Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

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L’imaginaire : leurre générateur d’agressivité ou consistance génératrice de dynamiques sociales créatives ? Le cas de Conseils départementaux et d’associations d’aide à domicile

Article de Carine Chemin Bouzir

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 63-80.

Mots clés : Travail-Emploi, Imaginaire, Conseil départemental, Action collective, Management, Agressivité, Association, Aide à domicile, Castoriados (Cornelius)

L’imaginaire au sens de Castoriadis peut promouvoir ou bloquer l’institution d’un faire collectif porteur de sens. Ces dynamiques ont été étudiées par la littérature existante à l’échelle de la société dans son ensemble et à l’échelle de petits groupes de travail. Cet article montre comment les institutions sociales secondaires, intermédiaires entre la société et les groupes de travail ont une influence sur les imaginaires maniés. Un Conseil départemental maniant un imaginaire du « tout quantifiable » figé et imposé de l’extérieur provoque de l’agressivité de la part de directions d’associations. Un Conseil départemental animant une dynamique où l’imaginaire et les règles sont élaborés collectivement provoque une saine régulation de l’engagement affectif des salariés de terrain. Les directions d’association se saisissent de cette dynamique autour d’objets de travail partagés, et les singularités trouvent leur place dans les collectifs de travail.

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