Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 241

Votre recherche : *

Le consentement, ça s'apprend !

Article de Isabelle Wackenier

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 214, décembre 2020, pp. 42-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Consentement, Sexualité, Adolescent, Prévention, Viol, Information sexuelle, Accompagnement, Désir, Épanouissement, Représentation sociale, Émotion

Selon les données du Baromètre santé 2016, 1 adolescente sur 8 entre dans sa sexualité sans l'avoir désiré ; 1 sur 12 aura subi au moins une tentative de viol entre ses 15 et 17 ans. Selon le Planning familial, 1 femme sur 27 et 1 homme sur 25 déclarent avoir subi des violences sexuelles au cours de leur vie... et 25 % des écoles ne dispensent pas d'éducation à la sexualité. La question du consentement, et, à travers elle, celles des stéréotypes de genre, du sexisme, de l'expression des émotions, du respect... sont au coeur des enjeux de l'éducation sexuelle aujourd'hui. Pour accompagner les jeunes et moins jeunes à aborder la sexualité dans le respect de l'autre, de ses désir, sans violence ni contrainte, et dans un épanouissement mutuel.

Pair-aidance, entraide et connivence

Article de Jean Philippe Catonné, Jean Paul Arveiller, Bernard Durand, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2020, pp. 1-89.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Expérience, Accompagnement

La pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Définir simplement l’idée contenue dans la pair-aidance ne pose pas de réelle difficulté : tel qui a traversé une épreuve touchant à sa santé et l’ayant surmontée fait bénéficier de son expérience tel autre ayant besoin d’aide. Aujourd’hui, on tend à donner une allure plus technique à la notion. On entendra alors le plus souvent que la pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Par-delà les définitions, nous rencontrons une réalité multiple à propos des pratiques. Depuis une dizaine d’années, la pair-aidance suscite de riches et vifs débats. Certains la considèrent comme un indéniable pas en avant, une rupture irrécusable, une inestimable innovation vers plus d’humanité, en particulier pour le champ de la santé mentale. D’autres émettent des réserves, des doutes sur l’effectivité d’insertion de pairs-aidants en tant que nouveaux acteurs dans les dispositifs existants. Paradoxe : la pair-aidance, porteuse d’inclusion, serait-elle menacée par une possible exclusion ?
Encore faudrait-il préciser : pair-aidants en qualité de bénévoles ou de professionnels et, dans ce dernier cas, sous quelle modalité de professionnalité ?
Dans ce numéro, nous exposons ces questions et, même, bien d’autres, par exemple les rapports entre entraide, réciprocité dans un collectif, ainsi que la notion de connivence. Nous avons voulu présenter les aspects multiples en cours de débat et pourtant proposer une unité de lecture. Si la pierre de touche repose sur la pair-aidance, le fil conducteur pour la lecture du numéro consiste à suivre l’ordre de présentation des neuf articles qui suivent.

Accès à la version en ligne

Une présence bienveillante ?

Article de Irène Kontomichos

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 71, septembre 2020, pp. 120-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bientraitance, Vie privée, Profession, Psychologue, Formation, Accompagnement, Émotion

Deux situations. L’une, pour montrer que vie professionnelle et vie personnelle se maillent, se rencontrent, se heurtent, se perturbent, déroutent, etc. L’autre pour montrer, à l’inverse, qu’une situation professionnelle peut bouleverser la vie personnelle. La porosité de la frontière entre sphère personnelle et sphère professionnelle produit quelque chose dans l’accompagnement. Selon le degré de porosité de cette frontière, l’accompagnement est plus ou moins honnête.

Accès à la version en ligne

Nicolas Duvoux : "l’Etat social français consiste à protéger les salariés stables"

Article de Sophie Massieu, Nicolas Duvoux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3165, 19 juin 2020, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adulte en difficulté, Précarité, Crise, Épidémie, Revenu minimum, Prestation sociale, Accompagnement, Marché du travail, Statut social

La protection sociale témoigne, selon Nicolas Duvoux, professeur de sociologie à l’université Paris 8 et membre du Conseil national de lutte contre les exclusions et du comité d’évaluation de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté à France Stratégie, d’une hiérarchie des statuts des personnes. Pour réagir face à la crise sanitaire, il lui semble urgent de prendre des mesures préventives pour éviter que nombre de personnes basculent vers les minima sociaux. Mais aussi d’accompagner les autres de façon significative, y compris en revalorisant les prestations sociales.

"Une forme d’inégalité sociétale majeure" face au répit

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3165, 19 juin 2020, p. 15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Inégalité, Population, Soutien psychologique, Fatigue, Accompagnement, Usure professionnelle, Isolement

Face à la crise sanitaire actuelle, le besoin de répit représente plus que jamais une nécessité et une urgence pour les 11 millions d’aidants en France. C’est le message porté par le plaidoyer du collectif Je t’Aide, publié le 9 juin.

L'accompagnement des enfants présentant un trouble du comportement dans les DITEP : de l'enfermement du symptôme à l'invitation à la rencontre

Article de Carine Meli, Gilles Brandibas

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 528-529, mai/juin 2020, pp. 271-278.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Trouble du comportement, Enfant en difficulté, Intégration, Accompagnement, Projet individualisé, Temps, Intégration scolaire, Inclusion, DITEP (Dispositif thérapeutique éducatif et pédagogique)

L'objet de notre propos ne sera pas l'actualité de la transition inclusive, mais plutôt les interrogations et les défis vers lesquels elle nous entraîne et ceci selon deux axes qui nous sont apparus essentiels dans la démarche d'inclusion :
-la temporalité : à quel moment proposer une inclusion ? Comment déterminer si cela n'est trop tôt ni trop tard ?
-la finalité : l'inclusion est-elle une finalité en soi ? Ou bien est-elle un lmoyen pour répondre à la vulnérabilité d'un enfant ?

Description de pratiques diverses de terrain sur la vie affective, relationnelle et sexuelle… de deux conseillères conjugales et familiales

Article de Dominique Lemond, Maryse Pascau

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 39-60.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Information sexuelle, Conseiller conjugal, Prévention, Affectivité, Groupe de parole, Égalité, Santé, Parents, École primaire, Collège, Enfant handicapé, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Établissement social et médicosocial, ESAT, Accompagnement

Formées au conseil conjugal et familial dans une approche psychanalytique, deux conseillères conjugales et familiales montrent comment cette formation colore leur accompagnement à la vie affective, relationnelle et sexuelle et à son « éducation », prévue par la loi en milieu scolaire et en milieu spécialisé. Elles partagent ce qui les a guidées pour construire des projets spécifiques, au-delà de la simple prévention/information, allant souvent jusqu’à la mise en place de groupes de parole dédiés à l’EVARS. Elles décrivent leurs expériences aussi bien avec les jeunes et les usagers qu’avec les professionnels, les familles, les structures.

Accès à la version en ligne

La Dame du placard

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 94-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Biographie, Photographie, Histoire familiale, Approche clinique, Récit de vie, Accompagnement, Milieu ouvert, Action éducative

L’objet de cet article vise à montrer combien le support de l’image photographique peut aider dans la démarche biographique souvent présente dans l’accompagnement en milieu ouvert. L’hypothèse ici est de développer une méthodologie pour que les recueils d’histoires ne soient plus seulement des bouts, des miettes, mais se constituent petit à petit dans une histoire plus large (familiale, sociale).
La posture clinique adoptée, spécifique aux « récits de vie », s’inscrit dans la tentation que chacun a de comprendre sa vie, d’en trouver le fil conducteur, pour « mettre en intrigue » des événements sélectionnés.

Accès à la version en ligne

De l'hébergement d'insertion à l'accès au logement prioritaire de l'état. Une opportunité ou une contrainte ?

Article de Karine Anneya

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 123-132.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adulte en difficulté, Accompagnement, Exclusion sociale, Hébergement, Insertion sociale, Logement social, Participation

Cet article, qui s’adresse aux différents acteurs intervenants dans le secteur de l’Accueil, de l’hébergement et de l’insertion, propose une analyse des enjeux de l’utilisation partagée d’un dispositif d’accès au logement social des personnes les plus défavorisées.
Dans cette analyse, nous verrons comment ce dispositif administratif arrive à concilier les directives de politiques publiques inscrites dans une logique de résultats, avec les aspirations de publics hébergés, demandeurs de prise en compte individualisée.

Accès à la version en ligne

Attention au chien !

Article de Blandine Muracciole

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 113-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Milieu urbain, SDF, Adulte en difficulté, Accueil temporaire, Accompagnement, Exclusion sociale, Stigmatisation

Il aboie, il grogne, il mord, il pue, il défèque, il porte des parasites, transmet des maladies : autant de raisons pour lesquelles il faut s’en méfier et s’en prémunir. Mais les caractéristiques du chien font de ce compagnon un allié pratique idéal pour la vie à la rue. Le chien serait-il plus humain que nous-mêmes ? Il est celui qui reconnaît l’homme en tant que tel, même lorsque les hommes eux-mêmes ne le font pas. Le chien ne pourrait-il pas être considéré comme un support à l’intervention, voire un collègue, par les travailleurs sociaux ? La place qui lui est laissée dans les institutions ne dépendrait-elle pas de celle que l’on veut bien lui donner dans nos esprits ? Il ne s’agirait alors non pas de laisser une place à l’animal, qui vient la prendre indubitablement en impactant l’accompagnement, mais d’opérer une remédiation cognitive de manière à ce que cet impact puisse représenter une opportunité de construction.

Accès à la version en ligne