PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Depuis près de 20 ans, suite à une initiative fédérale, le Centre Hospitalier Régional Sambre et Meuse - site Meuse, à Namur, dispose d’une Unité de Crise. Celle-ci prend en charge des personnes en état de crise qui présentent – ou non – des difficultés liées aux substances. À travers cet article, découvrez cette unité d’hospitalisation qui place l’humain au centre de ses préoccupations.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 112, septembre 2022, pp. 29-32.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Urgence, Santé mentale, Travail social, Crise, Équipe pluridisciplinaire, BELGIQUE, NAMUR
L’Équipe mobile d’Écoute et d’Intervention en Santé Mentale (EMISM) est une équipe pluridisciplinaire financée par la Province de Namur et agissant sur son territoire en soutien aux professionnels de l’aide et du soin s’occupant d’un bénéficiaire en crise ou en situation d’urgence en santé mentale. Depuis 2010, l’équipe suit en ambulatoire des patients aux problématiques psychosociales diverses et parfois multiples.
Si la majorité des affections psychiatriques s’inscrivent sur une durée longue, a priori peu compatible avec la notion d’urgence, les urgences psychiatriques sont pourtant légion : acte suicidaire, tensions violentes, troubles anxieux accompagnés de vécu émotionnel douloureux, états de stress post-traumatiques, etc. Mais quelle qu’en soit la cause, traiter une urgence psychiatrique est toujours une adaptation à une situation de crise.
La vaccination des 5-11 ans n’a pas eu, trois mois après sa mise en place fin 2021, le succès observé en comparaison de celle des 12-17 ans après neuf mois. Aucun effet secondaire spécifique n’a pourtant remis en cause l’utilisation du vaccin. Les données de la littérature confirment son efficacité pour limiter le risque d’hospitalisations, même si celui-ci a diminué avec l’arrivée du variant Omicron. La vaccination des jeunes n’a pas eu l’impact attendu sur la réduction de la circulation virale. La crainte d’une augmentation forte du nombre de syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques, qui justifiait en partie la vaccination des 5-11 ans, n’a pas eu lieu. Il est cependant trop tôt pour dresser un bilan complet, notamment sur le nombre de formes graves de Covid-19 évitées ou sur la santé mentale des enfants.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 26-30.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Adolescent, Santé mentale, Traumatisme, Psychologie, Souffrance psychique, Prise en charge, Professionnel de l'enfance, Covid-19
Les conséquences psychologiques des pandémies et périodes de crise sont connues, celles de la Covid-19 et des innombrables mesures qui l’ont accompagnée ont été multiples, en particulier chez les plus jeunes. Pourtant, l’attention portée aux enfants et aux adolescents n’a pas été immédiate. Il a fallu attendre la publication des premières études pour que les impacts psychologiques de la pandémie sur cette population soient enfin pris en compte. Une réflexion est proposée sur les résistances à la reconnaissance de ces effets, avant de présenter les données actuelles sur les troubles constatés et les perspectives de prise en charge.
Les violences conjugales affectent durablement la santé psychique et physique des enfants qui y sont exposés. Dans le contexte de la covid-19, les auteures explorent, selon une étude longitudinale d’un an, le monde psychique interne de mères et de leurs enfants en repérant les enjeux qui relèvent de la crise sanitaire. La méthodologie est constituée d’entretiens semi-directifs, d’épreuves projectives (test-retest Thematic Apperception Test, Children’s Apperception Test ; dessins de famille) afin d’apprécier l’évolution des enfants et de leur mère dans le cadre d’une mesure d’action éducative en milieu ouvert. Parmi les premiers résultats, les protocoles de Jérémy et de sa mère résonnent en écho, révélant en particulier l’éviction du père. L’exploration croisée montre une symbiose anxiogène entre mère et fils renforcée par le confinement, les privant de tiers familial et de tiers social. Ces résultats indiquent la nécessité d’une prise en charge éducative et thérapeutique.
Article de Sylvie Tordjman, Vincent Garcin, Dominique Brengard, et al.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 200-239.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Non-recours, Invisibilité sociale, Sectorisation psychiatrique, Équipe de secteur, Santé mentale, Mobilité géographique, Accès aux soins, Prise en charge, Souffrance psychique
Dossier composé de 6 articles :
- Les équipes mobiles en psychiatrie : du bébé au sujet âgé
- Les équipes mobiles en psychiatrie : un besoin de définition
- Équipes mobiles en psychiatrie périnatale : l’art des ponts
- Équipes mobiles autisme : vers la définition d’une nouvelle pratique ?
- Les équipes mobiles en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent : similitudes, différences, et perspectives
- Équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé : la mobilité au service de la fragilité
Article de Claude Lemoine, Caroline Arnoux Nicolas, Eric Dose, Pascale Desrumauxet al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 399, juillet-août 2022, pp. 14-49.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Télétravail, Technologie numérique, Reconnaissance, Relation professionnelle, Vie privée, Santé mentale, Communication, Motivation, Implication personnelle
En 2020, le travail à distance s’est imposé massivement avec le confinement qui empêchait de se rendre au bureau. S’il existait déjà auparavant et prenait plusieurs formes – comme le travail mobile ou l’utilisation des communications numériques entre lieux éloignés – la nouveauté est venue de la nécessité de travailler chez soi et d’utiliser l’ordinateur, du moins pour les professions tertiaires qui ne demandaient pas d’être sur place ou en lien direct avec les gens.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 39-43.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social, Réseau, Santé mentale, Accompagnement, Jeune, Handicap, Rupture, Belgique
Créé en 2004 l'Entre-Temps est un service à la croisée des secteurs dont la prise en charge se veut résolument transversale. Il propose une structure d'appui aux jeunes se situant à l'intersection de diverses compétences : l'aide à la jeunesse, le secteur du handicap et la santé mentale. Pour éviter que le passage d'un secteur à l'autre ne se vive comme une rupture brutale, le service sert de lien pour assurer la continuité du suivi de l'usager avec son réseau. En tant que tiers médiateur, son rôle consiste à soutenir le jeune, sa famille et les institutions concernées en mettant en place une collaboration forte avec ceux-ci.