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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 1676

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Ces femmes qui ont transformé l'économie et ont été oubliées

Article de Christian Chavagneux, Marc Mousli

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 403, juillet-août 2020, pp. 20-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Femme, Ministre, Capitalisme, Management, Économie politique, Entreprise, Banque, Argent, Travail des femmes, Industrie, Innovation

Elles ont joué un rôle clé, dans leur entreprise, dans leur pays ou dans l'histoire économique et sociale de leur époque. E pourtant, vous ne les connaissez pas. Vous n'avez jamais entendu, ou presque, prononcer leur nom. Il n'y a qu'une seule raison à cela : ce sont des femmes.

Accompagnement des demandeurs d’emploi : un puissant amortisseur social

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3166, 26 juin 2020, pp. 6-9.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Précarité, Pauvreté, Licenciement, Crise économique, Épidémie, Besoin, Entreprise

Dossier composé de deux articles :
- Un puissant amortisseur social
- Marine Jeantet : « Nous ne ferons pas l’économie d’une relance sociale » (déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté)

Du directeur d'institution au manager. Une transformation du mode de gouvernement du travail social français

Article de Simon Heichette

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 80-93.

Mots clés : Travail social : Établissements, Gestion, Évolution, Travail social, Management, Directeur d'établissement, Approche historique, Modèle, Entreprise

Le « manager » est-il un cadre comme les autres ? L’apparition des termes et des références des sciences de gestion dans le secteur social et médico-social questionne les formes d’encadrement à l’œuvre dans ce champ d’activités. Plus qu’un phénomène de modernisation ou de professionnalisation, ce changement de sémantique révèle une profonde transformation des formes de gouvernement du travail social français intégré à l’État social et financé à ce titre.

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Enjeux et finalités du management dans le travail social. De la rationalisation à l'entrepreneuriat social

Article de Patrick Legros

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 66-79.

Mots clés : Travail social : Établissements, Intervention sociale, Management, Entreprise, Gestion financière, Rentabilité, Approche historique, Chef de service éducatif

Le management dans le travail social s’accompagne d’une littérature mettant l’accent sur les défaillances dans ce domaine pour prescrire des solutions radicales. Les préconisations du management ne s’embarrassent pas des spécificités de l’encadrement dans le travail social, ni de la sociologie de l’encadrement qui éclaire pourtant sur sa réalité. Le management n’adapte pas son discours : il impose sa vision du monde. Celle-ci croise désormais des exemples concrets avec de nouvelles formes d’entrepreneuriat ayant pour ambition de conquérir le social pour en tirer profit.

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Perspectives pour un monde nouveau

Article de Mouhoud El Mouhoub, Alain Grandjean, Dominique Méda, Julia Cagéet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 402, juin 2020, pp. 30-34.

Mots clés : Entreprise, Économie, Politique économique, Crise économique, Politique des revenus, Démocratie, Épidémie, Consommation

Comment favoriser les relocalisations ?
Peut-on relancer l'économie sans achever la planète ?
Comment investir dans le patrimoine humain ?
Quelle démocratie réinventer après le Covid-19 ?
Peut-on vraiment boucler la boucle ?

Travailler de longues heures : la construction de l'emprise du travail chez les salariés du multimédia et des services informatiques

Article de Christine Gauthier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 171-184.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adaptation, Conditions de travail, Dynamique de groupe, Économie, Enquête, Entreprise, Évolution, Informatique, Management, Méthodologie, Multimédia, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Subjectivité, Travail, Valeur, Emprise

La flexibilité temporelle et les transformations des emplois et des organisations ont pu favoriser l’adoption, par les salariés du multimédia et des services informatiques, de conduites d’hypertravail. Se posent alors les questions suivantes : ces conduites révèlent-elles une emprise vis-à-vis du travail et comment les entreprises, au regard des pratiques organisationnelles et managériales, soutiennent-elles leur développement ? À partir d’une approche systémique et psychosociale, l’analyse qualitative réalisée à partir de 22 entretiens biographiques met en relief cinq situations d’emprise au travail. Ces résultats permettent de conclure à la diversité des formes d’emprise. Si elles sont parfois soutenues par une manipulation managériale qui entraîne une suraffiliation organisationnelle, elles peuvent aussi s’appuyer sur une organisation du travail délétère et vécue comme une mise à l’épreuve de soi.

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Les ressorts de l'emprise subjective au travail dans un établissement automobile

Article de Mara Bisignano

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 101-113.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Entreprise, Enquête, Ergonomie, Implication personnelle, Industrie, Management, Méthodologie, Organisation du travail, Pouvoir, Production, Recherche, Représentation sociale, Travail, Emprise

Cet article analyse les formes de l’emprise dans un établissement d’un groupe automobile italo-américain. À partir d’une démarche d’enquête monographique (travail documentaire sur la période 1993-2014, exploitation de matériaux de seconde main de type empirique et entretiens semi-directifs auprès de salariés), il montre les ressorts sur les collectifs de travail d’un système de métrique des temps appelé Ergo-uas (Ergonomie-Universal Analysing System). Ce système qui permet une amélioration à la fois de la productivité et des conditions de travail a des implications sur la santé physique et psychologique des salariés à partir du moment où il leur est demandé une implication plus importante, aussi de type cognitif, dans l’accomplissement de leurs tâches. Plus l’activité de travail demande de l’autonomie et de l’initiative ouvrière en sollicitant pour cela la subjectivité des travailleurs, plus ces derniers expérimentent des situations paradoxales dans l’exécution concrète de leur travail.

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Fragilisation de la définition collective du travail bien fait et emprise des indicateurs d'activité

Article de Marc Loriol

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 63-73.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Coopération, Entreprise, Hiérarchie, Indicateur économique, Légitimité, Objectif, Organisation du travail, Police de proximité, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Rentabilité, Secteur public, Souffrance, Travail, Emprise

La mise en place d’indicateurs d’activité dans les organisations publiques ou privées comme mode de management produit une réduction du sens du travail et une fragilisation des règles de métier. Cela induit des résistances de la part des salariés et des collectifs de travail. Pourtant, dans certains cas, le chiffre peut devenir une référence importante pour les salariés. Les cas de deux policiers d’une brigade de police de proximité et d’une scène de musiques actuelles (smac), issus de deux recherches qualitatives (observations et entretiens), illustrent le lien entre l’attachement aux résultats quantitatifs d’activité et la difficulté à construire ensemble un sens positif et valorisant au travail. La comparaison avec d’autres collectifs de travail dans des organisations du même type permet de mettre en évidence les limites et les risques d’une valorisation de soi par les chiffres.

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Les racines de l'emprise et de la résilience patronale

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 37-48.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Conditions de travail, Contestation, Conscience collective, Entreprise, Identité collective, Management, Organisation du travail, Ouvrier, Patronat, Pouvoir, Recherche, Résilience, Résistance, Syndicat, Travail, Valeur, Emprise

Le patronat bénéficie d’un avantage incontestable qui se résume en ce que, le plus souvent, les formes de contestation des modalités de la mise au travail et de la domination qu’il met en œuvre jouent en sa faveur. Notamment parce que le travail, outre qu’il est nécessaire pour gagner sa vie, représente un enjeu collectif et individuel primordial en termes de sens, d’identité, de valeurs. Mais le patronat démontre aussi son incroyable capacité à faire régulièrement son mea culpa, ce qui lui permet de reprendre la main sans se remettre en cause. Il a ainsi produit un modèle managérial qui personnalise la subordination et disqualifie la professionnalité. Cet article vise à analyser ces deux aspects de l’emprise managériale.

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