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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Laïcité dans les établissements catholiques

Article de Marc Lesage

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 16, juillet-août 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Établissement social et médicosocial, Catholicisme, Accompagnement, Pratique professionnelle, Liberté, Droits des usagers

Quelle est la place des religions dans nos accompagnements ? Cette question se pose pour tout professionnel intervenant en établissements médico-sociaux. Agir selon ses valeurs, et donc sa spiritualité, fait partie des besoins fondamentaux selon le modèle développé par l'Américaine Virginia Henderson. Dans la pratique et sur le terrain, la laïcité et le religieux peuvent se vivre et cohabiter dans des institutions catholiques.

Religion et laïcité en ESMS : le casse-tête ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, Charline Vinetet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 16, juillet-août 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Religion, Laïcité, Croyance, Établissement social et médicosocial, Liberté, Pratique religieuse, Accompagnement, Usager, Lieu de culte, Travailleur social, Citoyenneté, Équipe soignante, Formation, Droits des usagers, EHPAD, Projet individualisé

La laïcité "n'est pas la lutte contre la religion, ceci est un contresens, c'est une loi de liberté. C'est la liberté de croire et ne pas croire, à condition que chacun, quelle que soit sa religion ou sa conviction philosophique, soit pleinement dans la République". Voilà pour les mots prononcés par le président Macron à Rome, suite à sa rencontre avec le Pape François en juin dernier. En France, il y a les habituels débats sur le port du voile, la neutralité des agents publics, les signes ostentatoires dans l'espace public, les repas adaptés, la viande Halal... Dans les établissements médico-sociaux, les professionnels sont davantage concernés par la question de l'accompagnement spirituel des personnes fragilisées par l'âge, la maladie ou le handicap et qui ne sont plus en mesure de se déplacer seules ou d'accomplir certains gestes. L'enjeu est alors de faire cohabiter les droits et les devoirs des salariés mais aussi des usagers dans une structure collective où des individualités vivent ensemble, où certaines croient ou d'autres sont athées. Comment y parvenir ? Tout est question d'équilibre. Dans ce contexte, la règle n'est pas la même dans les établissements publics et privés, mais tous ont l'obligation d'assurer une garantie absolue de liberté à leurs résidents, avec une mise à disposition d'une salle pour que les croyants puissent exercer leur culte, une obligation morale et légale d'écouter et d'entendre les besoins et les attentes des publics accompagnés et d'assurer un traitement d'égalité des services. C'est donc avant même l'entrée en structure que les données relatives à la religion sont collectées puis sont reprises dans le projet personnalisé que les agents font ensuite vivre. Dans la pratique, pour les directions, souvent isolées, l'objectif est de veiller à ce que la loi soit respectée, de faire preuve de pédagogie voire de miser sur des formations spécifiques. Ensuite ce sera aux bénévoles, aux proches, ou encore aux agents volontaires de permettre justement un accompagnement spirituel des personnes fragilisées avec la seule volonté de contribuer à la qualité de vie en collectivité...

Comment concilier pratique religieuse et respect du principe de laïcité ?

Article de Ahmed Zouad

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 62, juin 2018, pp. 27-30.

Mots clés : Laïcité, Religion, Repas, Relation éducative, Droits des usagers, Organisation, Vie institutionnelle

N’allons-nous pas vers la fin du modèle de la table « cantine » collective pour l’avènement d’un autre modèle de convivialité qui séparent et segmentent les populations ? À partir d’un cas dans un établissement, les questions d’organisation, d’hygiène, de droit du travail, du respect, des processus éducatifs et affectifs sont posées autour d’un repas en période de ramadan.

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Laïcité : les établissements sur la corde raide

Article de Nadia Garadgi, Faiza Guélamine

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3061, 18 mai 2018, pp. 22-26.

Mots clés : Travail social : Établissements, Laïcité, Établissement social et médicosocial, Religion, Droits des usagers, Organisme de formation, Travailleur social, Directeur d'établissement, Management

Dossier composé de 3 articles :
Les établissements sur la corde raide
Vers une neutralité laïque pour tous ?
"Désacraliser la question du fait religieux"

Gérer la diversité culturelle

Article de Pascal Barreau, Loïc Martin

Paru dans la revue Soins cadres, n° 106S, mai 2018, pp. 7-25.

Mots clés : Santé-Santé publique, Hôpital, Mixité sociale, Interculturel, Santé, Laïcité, Culture, Management, Soin

- La diversité culturelle, un nouveau challenge pour l’hôpital
- Les enjeux de la diversité à l’hôpital
- La diversité ethnoculturelle en milieu de santé
- La diversité et la laïcité
- La rencontre interculturelle en environnement professionnel multiculturel
- Aborder le concept de culture avec plus de soin
- Manager la diversité culturelle, un défi quotidien du cadre de santé

De la citoyenneté

Article de Jean-Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement

Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.

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Être un enseignant juif dans le contexte socio-historique actuel

Article de Jocelyne Ajchenbaum

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 173-183.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Culture, Culture professionnelle, École, Éducation, Enseignement, Enseignant, Identité, Identité culturelle, Identité sociale, Judaïsme, Laïcité, Nation, Pratique professionnelle, Profession, Psychosociologie, Racisme, Recherche, Recherche clinique, Religion, Stratégie

À partir d’entretiens cliniques menés avec cinq enseignants juifs entre 2015 et 2017, le présent article observe la rencontre entre la condition juive et l’expérience enseignante dans le contexte socio-historique actuel marqué par la montée d’un antisémitisme multiforme présent dans l’espace scolaire. Il repère la judéité comme mobile, ressource, inconfort et épreuve. Il recense les stratégies professionnelles, sociales ou institutionnelles que chacun mobilise pour réassurer sa position et poursuivre l’exercice de son métier. Il questionne les effets sociopolitiques induits par une potentielle fragilisation professionnelle de ces enseignants.

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Le religieux dans les pratiques sociales

Article de Jean Pierre Minary, Michèle Bertrand, Daniel Verba, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 9-130.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Assistant de service social, Éducateur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Interculturel, Laïcité, Pratique professionnelle, Religion, Représentation sociale, Santé

Délibérément centré sur les pratiques concrètes et contextualisées des intervenants sociaux, ce numéro ne se préoccupe pas de savoir si l’accroissement des « faits religieux » constituerait ou non le signe d’un « retour du religieux » dans notre société sécularisée. Mais de rendre compte des manières dont les « professionnels de la relation » (travailleurs sociaux, médico-sociaux, entre autres) se trouvent aujourd’hui confrontés dans leur travail concret à des croyances et à des manifestations religieuses susceptibles de générer en eux-mêmes, au niveau de leurs équipes ou de leurs établissements, des situations d’inconfort, de tensions, voire de conflits. Quelles que soient leurs convictions personnelles (qu’ils soient croyants, agnostiques, indifférents, athées, etc.), les pratiques de ces travailleurs du social s’inscrivent dans des cadres législatif et réglementaire (secteur privé ou public, mission d’utilité publique ou d’intérêt général, etc.) qui régissent tant leurs droits et devoirs que ceux des usagers. Comment s’y prennent-ils dans leurs activités quotidiennes pour répondre à ce qui est attendu d’eux ?

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