PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L’histoire fourmille d’exemples discrets, mais puissants, de comportements solidaires, des « justes parmi les nations » aux individus anonymes qui accueillent les migrants. En psychologie, en histoire, en relations internationales, en neurosciences, en biologie, les chercheurs ne cessent d’approfondir cette vérité. Ils proposent ainsi un nouveau récit de l’humanité, où les mots « coopération », « altruisme », « solidarité », « bienveillance » jouent un rôle au moins aussi important que ceux de « compétition », « calcul » et « lutte ».
Article de Héloïse Lhérété, Mathieu Potte Bonneville, Jean Claude Monod, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° hors-série n° 16, avril-mai 2024, 130 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Courant de pensée, Concept, Foucault (Michel)
La parole de Foucault se promène même sur les planches, captée par des metteurs en scène. Ses concepts circulent partout, ils sont brandis, branchés, mais il n’est pas certain que Foucault soit lu et compris autant qu’il est cité. Que faire aujourd’hui de cette pensée ? Quelle est sa cohérence, sa pertinence, sa portée ? Ce hors-série est animé par ces questions. La plupart des auteurs appartiennent à une nouvelle génération de chercheurs. Ils n’ont pas connu Foucault, quelques-uns n’étaient pas nés en 1984. Ils témoignent de la volonté de lire l’œuvre de Foucault dans toute son ampleur, telle qu’elle apparaît aujourd’hui complétée, corrigée et redessinée. Sans allégeance ni défiance, désireux seulement de construire un bilan critique, honnête et fécond.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 368, mai 2024, pp. 24-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Emprise, Violence conjugale, Couple, Victime
L’actualité récente a mis en lumière un phénomène dévastateur au sein du couple : l’emprise. Quels en sont les contours, les rouages, qui en sont les acteurs et comment en sort-on ?
Article de Véronique Sztark, Miriam Rasse, Laurent Bachler, et al.
Paru dans la revue Spirale, n° 108, pp. 17-130.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Colère, Psychologie du développement, Frustration, Morale, Culture, Pleurs, Parentalité, Autonomie, Crise, Prévention précoce, Psychologue, PMI, Tolérance, Fonction contenante, Jeu, ASE, Enfant placé
Un tout petit enfant qui ne ferait aucune colère, ce serait très inquiétant...
Et pourtant quand il ou elle crie, hurle, pleure, se débat, se roule par terre, tape des pieds ou lance des objets, quand il ou elle a ces accès de rage – on disait avant qu’il ou elle faisait « des caprices » quand Françoise Dolto parlait de « réaction insolite qui gêne tout le monde » - nous autres, parents ou professionnels de la petite enfance, nous retrouvons démunis, n’y comprenons pas grand-chose et réagissons souvent de travers.
Alors, comment déchiffrer ces colères de bébé ? Sont-elles à réprimer, à calmer, à contenir, à canaliser, à éviter, à éloigner, à ignorer ? Comment aider le tout-petit à se connaître et à reconnaître ses émotions ?
Parce que vous savez bien sûr que ces colères sont indispensables au développement des tout-petits...
Alors explorons comment, en famille, dans les lieux d’accueil, de soins ou de culture, sont accueillies ces colères et quelles stratégies les adultes mettent en place pour les prévenir, les identifier et les « traiter ».
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 574-575, mars-avril 2024, pp. 147-168.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence institutionnelle, Maltraitance, Pratique professionnelle, Foyer de l'enfance, Enfant placé, Protection de l'enfance
Les crises institutionnelles peuvent être vues sous l’angle d’une tentative, de la part de l’appareil psychique groupal institutionnel, de se protéger contre un déficit de contenance psychique institutionnelle, lié à un défaut de transmission transgénérationnelle de la vie psychique.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 574-575, mars-avril 2024, pp. 143-146.
Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement, Risques psychosociaux, Conditions de travail, Travail, Reconnaissance, Restauration, Ariège restauration
Force est de constater que la demande de reconnaissance au travail est devenue une composante essentielle de la vie chez les collaborateurs et touche toutes les organisations.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 574-575, mars-avril 2024, pp. 125-138.
Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Établissement social et médicosocial, Témoignage, Violence institutionnelle, Code de l'action sociale et des familles, Justice, Violence, Pratique professionnelle, Projet, Accompagnement, Autonomie, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002
L’évolution récente de la définition de la maltraitance confronte les ESSMS à une série de paradoxes et de défis complexes. Cette nouvelle conception, plus inclusive et nuancée, élargit le spectre des comportements considérés comme maltraitants. Cette expansion englobe désormais des comportements subtils tels que les négligences légères, rendant ainsi l’identification objective de la maltraitance plus ardue.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 574-575, mars-avril 2024, pp. 113-124.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Travail social : Métiers, Bientraitance, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Accompagnement, Besoin, Pratique professionnelle, Travail d'équipe, ANESM, Autodétermination, Confiance, Écoute, Empathie, Tisseron (Serge)
Professionnels de la protection de l’enfance, nommer la maltraitance et protéger les enfants de celle-ci est au cœur de nos préoccupations. Dans la pratique, le risque serait de penser qu’être bientraitant ne se décline qu’autour de pratiques a priori non maltraitantes : les enfants ne sont ni battus, ni moqués… on leur donne à manger, à boire, un toit et ils vont à l’école ! Les bases de la pyramide de Maslow ne sont-elles pas garanties par ce type d’accueil ? Pour autant, si protéger un enfant de la maltraitance se limitait à lui offrir un espace de vie extérieur à son environnement maltraitant, il semble que nous serions bien loin d’offrir un cadre de développement optimal. Ce serait bien mal connaître les besoins fondamentaux de l’enfant que de se contenter de le penser ! Alors pour être bientraitant, il nous faudrait partir de besoins tels que le besoin de sécurité et de continuité affective, d’affection, d’affiliation… pour commencer à tisser une pratique bientraitante.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 574-575, mars-avril 2024, pp. 99-111.
Mots clés : Travail social : Métiers, Bientraitance, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Pratique professionnelle, MECS, IME, EHPAD, Éthique, LES PAPILLONS BLANCS
La question de la bientraitance est au cœur de nombreux débats dans le secteur social et médico-social. L’ensemble des établissements des différents secteurs est touché, et pas seulement celui des personnes âgées qui est souvent montré du doigt.
L’accompagnement médico-social interroge la notion de bientraitance continuellement, et ce, dès l’admission. Quid des admissions en EHPAD ou en MECS de personnes qui n’ont pas bien compris ou accepté l’aide proposée ? Comment manifester de la bienveillance envers une personne qui témoigne de l’agressivité et de l’incompréhension envers son entourage ? Où commence la bientraitance et où sont les limites de la maltraitance ?
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 574-575, mars-avril 2024, pp. 69-83.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Maltraitance, Bientraitance, Établissement social et médicosocial, Enfance en danger, Dignité, Violence, Prévention, Droit de la famille, Justice, Abus sexuel, Signalement d'enfant, Accompagnement, Loi 2022-140 du 7 février 2022
Avec la loi n° 2022-140 du 7 février 2022 relative à la protection des enfants publiée au Journal officiel du 8 février, la définition consensuelle de la maltraitance fait son entrée au Code de l’action sociale et des familles (art L119-1 du CASF). La loi « Taquet » reprend dans son article 23 la définition élaborée dans le cadre de la Commission de promotion de la bientraitance et de lutte contre la maltraitance, à savoir que « la maltraitance au sens du présent code vise toute personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d’accompagnement. Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non. Leur origine peut être individuelle, collective ou institutionnelle. Les violences et les négligences peuvent revêtir des formes multiples et associées au sein de ces situations ».