PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Savoir, Science, Chercheur, Sciences humaines et sociales, Immigration, Clandestinité, Éthique, Posture professionnelle
Cette contribution examine comment les épreuves de terrain et les épreuves structurelles impactent de manière fondamentale le processus de recherche, dans les Sciences sociales notamment. Au-delà de la question de la confrontation du chercheur aux réalités persistantes et perturbantes de son terrain et de son époque, il s’agit modestement de démystifier le portrait du chercheur héros. Le propos s’appuie sur une expérience sur un terrain glissant, celui de la migration précaire, pour conclure à l’idée qu’aujourd’hui, plus que jamais la conscience éthique du chercheur est sollicitée et sa responsabilité consiste aussi à tenir le bon équilibre entre détachement et engagement, entre le devoir et la résistance. Les qualités du chercheur sont forgées par ces épreuves.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 49-60.
Mots clés : Travail social : Formation, VAE, Expérience, Individu, Soi, Savoir
L’épreuve(s) constitue un élément de l’expérience, mais à quelle(s) condition(s), notamment au regard de la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ? L’intention est d’aborder la question des usages et du concept d’épreuve(s) autant que de la mise à l’épreuve(s) dans le champ de la VAE, afin de mettre en exergue la pluralité d’une utilisation caractéristique d’une mobilité conceptuelle. Dans une perspective épistémologique, l’épreuve est d’abord pensée quels que soient les contextes et les objets, puis elle est envisagée en prenant appui sur des faits et des réalités analysés en référence aux représentations, aux pratiques, aux postures, aux contextes relevant de la VAE.
Dans le contexte de la crise économique, les effets des politiques d’austérité se font sentir dans l’enseignement supérieur et la recherche en divers pays. La réforme de l’enseignement supérieur est en cours dans tous les pays de l’Amérique latine. Le Brésil a mis en place des nouvelles formes de régulation du marché de l’Éducation supérieure où le concept d’évaluation devient central. Cet article analyse la souffrance sociale des enseignants-chercheurs comme un des effets des nouvelles pratiques d’évaluation de la productivité. Les experts sous-estiment le rôle du contexte social et des conditions de travail ainsi que les difficultés pour publier. Enfin, la course à la productivité a fait apparaître l’angoisse, le stress, l’incertitude et donc la souffrance sociale. Pour éviter la souffrance, chaque chercheur produit ses stratégies, ce qui n’est pas évident comme on a pu le constater par le travail de terrain.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 93, mars 2014, pp. 128-135.
Mots clés : Adolescent, Jeune en difficulté, Danger, Violence, Urgence, Médiation, Réparation, Discrimination, Savoir, Information, Recherche-action
Face à la violence de certains jeunes, les équipes professionnelles peuvent avoir du mal à trouver des réponses adaptées. Bien souvent, ces réponses sont données dans l'urgence, évacuant par là-même le temps d'élaboration nécessaire pour comprendre la demande de ces jeunes.
Une recherche-action, à destination des responsables des structures travaillant avec ces jeunes, a pour objectif de clarifier les missions de chacun, de croiser les regards sur un quartier et de mettre en commun des stratégies et des actions pouvant être complémentaires. Revenir vers les jeunesses, pour comprendre et prendre en compte leur demande, permet de travailler avec elles à développer des outils et à les mettre en ouvre dans des actions transversales au quartier, au collège et aux structures qui les connaissent. Dans un deuxième temps, il est possible de revenir vers le réseau professionnel, avec des outils de réflexion et d'analyse.[présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), other hors-série, n° 7, pp. 87-101.
Mots clés : Savoir, Recherche-action, Action collective
Quels sont les savoirs qui sont produits et leurs modalités de construction ? Parle-t-on de savoirs de type analytique et discursif organisé sur la base d'un paradigme disciplinaire ou de savoirs pluriels à mobiliser en situation d'action ? Il existe donc plusieurs savoirs. En effet, des chercheurs et des acteurs sociaux tentent des expériences de co-construction des savoirs dans le cadre de « recherches collectives » avec une question centrale : peut-on hybrider les connaissances ?
Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), other hors-série, n° 7, pp. 139-154.
Mots clés : Usager, Culture professionnelle, Université, Savoir, Recherche
La recherche en travail social est l'objet d'enjeux afférents à la détention d'un savoir légitime entre les différents acteurs de production concernés par son champ. Mais l'appartenance et la distribution des acteurs qui constituent ce champ interrogent déjà le sens même de la recherche et de sa diffusion. La conduite d'une expérience d'Université populaire de parents (UPP) vient donner à voir tout l'intérêt d'une coproduction des recherches et toute la pertinence des savoirs et connaissance de vie, des personnes que l'on nomme couramment les « usagers » du travail social.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XIX, n° 49, printemps 2014, pp. 21-301.
Mots clés : Savoir, Management, Gestion, Projet, Innovation, Formation, Classification, Agriculture, Urbanisme, Développement durable
Paru dans la revue Vie sociale et traitements (VST), n° 121, 1er trimestre 2014, pp. 109-116.
Mots clés : Apprentissage, Image mentale, Savoir, Accompagnement
Apprendre entraîne différents affects et des mouvements psychiques, plus ou moins conscients. Apprendre pose la question du désir de savoir, et encore celle d'accepter ce que le savoir permet. À cela s'ajoute sa légitimité et la croyance en ses propres capacités. Pourquoi savoir ? De quelle manière ? Quelle est l'utilité du savoir et quels compromis le sujet est-il capable de faire avec celui-ci ? Au coeur de ces questions se trouve la représentation que le sujet en a de manière fantasmatique.