Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 199

Votre recherche : *

Nouvelles pratiques transculturelles

Article de Marie Rose Moro, Sevan Minassian

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 261-305.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychiatrie, Consultation, Mineur non accompagné, Traumatisme, Réfugié, Migration, Enfant de migrant, Carence familiale, Séparation, Mondialisation, Mutisme, Expertise psychologique

Depuis près de quarante ans, en France et dans le monde, la psychiatrie transculturelle contribue à l’affirmation d’une nécessaire prise en considération des aspects culturels lors de tout acte diagnostique et thérapeutique. Au contact des populations migrantes, sa pratique s’est, dans un premier temps, principalement déployée sous forme de consultations spécialisées et, plus largement, au travers l’aménagement d’un cadre thérapeutique soucieux de prendre en compte leurs singularités et leurs subjectivités. Les avancées réalisées grâce à l’engagement des cliniciens et des chercheurs ont permis d’adapter la psychiatrie transculturelle à des populations variées et au sein d’environnements parfois difficiles. C’est le cas, notamment, auprès des populations isolées ayant un accès aux soins limité du fait de leur précarité sociale et des discriminations dont elles sont victimes. Ce dossier propose, de manière non exhaustive, un tour d’horizon des progrès de la recherche et des nouvelles pratiques dans le champ de la clinique transculturelle. Il met en lumière les changements de paradigmes intervenus dans la relation soignant-soigné afin de parvenir à une véritable inclusion de toutes les pluralités, tout en prenant en compte les enjeux socio-politiques à l’œuvre. La pratique clinique transculturelle se renouvelle et s’adapte à de nouveaux terrains, donnant à voir toute sa créativité, pour peu que des cliniciens et des chercheurs se saisissent de la diversité au lieu de s’en départir, en rendant compte de toutes les cultures, qu’elles leur soient proches ou lointaines.

Accès à la version en ligne

" Sans travail, on est tué à petit feu "

Article de Jean Marie Carrière

Paru dans la revue Projet, n° 377, août 2020, pp. 20-23.

Mots clés : Droit d'asile, Travail, Clandestinité, Précarité, Titre de séjour, Témoignage, Migration, Insertion professionnelle, Emploi

Pour Raoul, Adil et François, travailler permet d’être reconnu comme une personne normale, utile pour la société. Au-delà des cases auxquelles ils sont assignés tout au long de leur parcours migratoire.

Accès à la version en ligne

Migrants. Dépasser les catégories

Article de Christian Mellon, Jean Marie Carrièrre, Alice Corbet, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 377, août 2020, pp. 16-75.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Migration, Statistiques, Citoyenneté, École, Scolarisation, Accueil, Concept, Europe

Accès à la version en ligne

Limiter l’accès aux services de droit commun pour mieux insérer ? Le « non-recours par interdiction temporaire » dans les politiques locales des bidonvilles

Article de Louis Bourgois

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 245-266.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action sociale, Bidonville, Non-recours, Accès aux droits, Gens du voyage, Insertion sociale, Citoyenneté, Hébergement temporaire, Migration

Cet article met en lumière et déconstruit des pratiques locales de ciblage et de traitement particulier de populations vues comme des publics spécifiques de l’action sociale. À partir d’une enquête portant sur la politique de résorption des bidonvilles dans une grande agglomération française, nous démontrerons la mise en œuvre par les pouvoirs publics de parcours différenciés marqués par des pratiques institutionnalisées de non-recours aux droits. Nous proposons ainsi un enrichissement de la grille d’analyse du non-recours (Warin, 2016) en introduisant la notion de « non-recours par interdiction », consistant, dans une temporalité limitée, à interdire l’accès à un ensemble de services dits de droit commun pour des raisons d’ordre à la fois politique et opérationnel. Nous analyserons par ailleurs les réactions et stratégies mises en place par les intervenants sociaux et les personnes concernées par les dispositifs – entre acceptation, contestation, contournement ou neutralisation (Le Bourhis et Lascoumes, 2014). Au-delà des populations ici concernées (familles migrantes reconnues comme Roms européens), nous posons l’hypothèse que ces logiques de ciblage et de non-recours institutionnalisés sont présentes dans un large nombre de secteurs de l’action sociale, posant ainsi la question de l’universalité des droits et de la citoyenneté des destinataires de l’action publique.

Accès à la version en ligne

Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

Accès à la version en ligne

Regards cliniques sur la grand-parentalité

Article de Ivy Daure, Céline Paris Zapata, Yveline Rey, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 378, juin 2020, pp. 12-54.

Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Psychologie clinique, Gérontologie, Maladie, Migration, Handicap, Fonction, Maternité, Relation enfant-parents

L'Insee rapporte que plus de 15 millions de grands-parents en France métropolitaine jouent un rôle actif dans l’organisation et le bon déroulement de la vie de la famille et de leurs petits-enfants au quotidien. Grâce à une durée de vie plus longue : les grands-parents sont sportifs, en forme ; ils travaillent, voyagent, ont une dynamique de vie où chacun vit chez soi, dans laquelle la famille nucléaire est préservée, bien que la présence des grands-parents reste importante au fonctionnement du système.

Accès à la version en ligne

L'analyse qualitative entre disciplines

Article de Leticia Renault

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 43-53.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Pluridisciplinarité, Recherche-action, Qualité, Méthodologie, Santé mentale, Migration, Expérience, Brésil, Portugal

Cet article examine deux cas d’investigation qualitative afin de signaler quelques pistes pour une analyse qualitative rigoureuse, au-delà des frontières disciplinaires. Le premier cas est celui d’une recherche-intervention participative en santé mentale, menée par des psychologues au Brésil ; le deuxième, celui d’une recherche biographique collaborative en anthropologie sur l’expérience migratoire au Portugal. Dans chaque cas, la frontière d’une dichotomie est interrogée : entre subjectivité et objectivité pour le premier cas, entre singularité et collectivité pour le deuxième. L’article propose une discussion sur deux notions qui sont importantes pour l’analyse qualitative : celles d’expérience et de sujet. L’analyse qualitative dépend de la considération de l’expérience et de l’inclusion des participants dans l’appréciation critique de la connaissance produite.

Accès à la version en ligne

Des médiations artistiques au secours des personnes et de leurs enfants exilés

Article de Claire Mestre

Paru dans la revue Spirale, n° 93, avril 2020, pp. 167-172.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Migration, Traumatisme, Souffrance psychique, Précarité, Équipe pluridisciplinaire, Médiation, Art, Créativité, Mère, Nourrisson, Exil, Petite enfance, Transmission culturelle, Bordeaux

La consultation transculturelle du CHU de Bordeaux accueille des populations migrantes, et parmi elles, des hommes, des femmes, des familles qui ont subi des traumatismes psychiques graves et qui vivent dans une grande précarité. L’équipe pluridisciplinaire, devant les difficultés psychiques de la narrativité dues à l’atteinte des contenants de la pensée, utilise des médiations artistiques pour les patients en soin, ainsi que pour les mères et les bébés. Les gestes suscités par les artistes et les animateurs entraînent le mouvement de la pensée, ainsi que le désir de créer, qui circulent entre les différents dispositifs

Accès à la version en ligne

De dehors à dedans : l’investissement spatial comme traducteur des conflits interculturels

Article de Camille Aguillon, Muriel Bossuroy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 149-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Motricité, Autisme, CMP, Migration, Psychomotricité

La manière d’être et d’incarner l’espace est porteuse de sens dans l’expression des conflits internes. Elle peut refléter des souffrances liées à des expériences vécues ou transmises, et ce, tout particulièrement pour des enfants souffrant d’un trouble du spectre autistique. La présentation de la prise en charge de Bafodé, petit garçon autiste de 8 ans, nous permet de montrer en quoi la lecture et l’analyse de l’investissement de l’espace peut permettre de travailler l’histoire migratoire de la famille. Les conflits d’affiliation et de filiations, vécus jusqu’alors dans le silence, peuvent ainsi se parler, prendre du sens et se transformer.

Accès à la version en ligne