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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 218

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À l’école : que faire après le virus ?

Article de François Dubet

Paru dans la revue Esprit, n° 464, mai 2020, pp. 107-114.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Ecole-Enseignement, École, Épidémie, Inégalité, Travail scolaire, Enseignement à distance, Enseignant

Le confinement a confirmé l’inventivité des enseignants, et invite à s’interroger sur l’organisation du temps, les inégalités et le rôle du numérique.

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La transformation numérique de l’action sociale : ce que nous enseignent cinquante ans d’informatisation

Article de André Vitalis

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 21-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Société, Action sociale, Contrôle social, Approche historique, Sécurité, Communication, Changement social

Un retour en arrière sur cinquante ans d’informatisation permet de revisiter les quatre grandes problématiques sociétales qui sont apparues au fur et à mesure de la progression des applications et qui ont transformé le secteur social et médico-social. Toutes ces problématiques cohabitent, s’entremêlent et se télescopent dans une mutation numérique dont la spécificité aide à évaluer et à prévoir la dynamique.

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Les réflexions, productions et recommandations du groupe de travail "Numérique et travail social" du Haut Conseil du travail social

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 89-103.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Travail social, Technologie numérique, Accompagnant éducatif et social, Accès aux droits, Médiation, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à porter à la connaissance du lecteur l’état de la réflexion menée au sein du Haut Conseil du travail social au regard de la transition numérique et des bouleversements qu’elle apporte dans ce secteur. Il présente les travaux de sa commission numérique et travail social et s’attache à décrire le contenu des documents produits. Le groupe a rédigé dans un premier temps un avis intitulé « Pourquoi et comment les travailleurs sociaux se saisissent des outils numériques ? ». Il fait état de préoccupations mais aussi de propositions. Préoccupations avec des risques d’amplification du non-recours aux droits pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas ou n’utilisent pas l’Internet, risques d’atteinte à la vie privée et risques de perte d’autonomie… Les réponses à apporter nécessitent des moyens qui figurent dans une série de recommandations en direction des services de l’État, des collectivités ainsi que des institutions qui développent des services en ligne. Plusieurs fiches dites techniques ont ensuite été élaborées. La première porte sur les enjeux et les conditions de la réussite d’une transition numérique adaptée par les différents acteurs du travail social. À ce titre, un document spécifique aborde les articulations nécessaires entre les acteurs du travail social, de la médiation sociale et de la médiation numérique. Il préconise la création sur le territoire de « réseaux de solidarité numérique » au plus près des besoins de la population. Enfin deux fiches spécifiques présentées ici abordent en détail les problématiques traitant de l’accès aux droits ainsi que de l’accompagnement social et éducatif.

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Enjeux éthiques du numérique dans le secteur social : rôle et réflexions de la CNIL

Article de Justine Bertaud du Chazaud, Eric Delisle

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 65-76.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Technologie numérique, Éthique, Action sociale, CNIL, Travailleur social

Chaque révolution technologique s’accompagne de bouleversements et avec eux, de questionnements notamment éthiques autour des bénéfices qu’elle apporte, et des craintes qu’elle fait naître. Dès 1974, les enjeux et questions éthiques autour de l’utilisation de l’informatique puis du numérique ont été soulevés en France. Le développement exponentiel des moyens informatiques ces dernières années ne cesse d’alimenter le débat public, mais aussi l’imaginaire collectif nourri d’œuvres littéraires et cinématographiques de science-fiction que nous avons désormais du mal à distinguer de notre réalité. Garante du respect de la vie privée et des libertés individuelles et publiques depuis 1978, la cnil veille à ce que le développement de ces technologies s’effectue dans le respect des personnes concernées, particulièrement lorsqu’il peut s’agir de personnes en situation de fragilité sociale. Si le droit et l’éthique font partie de son adn, la Commission s’est vue confier en 2016 une nouvelle mission de réflexion sur les enjeux éthiques soulevés par les technologies numériques. La réflexion éthique sur un sujet aussi vaste et transversal que le numérique ne pouvant se concevoir en vase clos, c’est dans cet esprit d’ouverture qu’elle a animé un large débat public qui a débouché sur la publication d’un rapport.

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Comprendre et vivre la révolution numérique : les enjeux sociétaux

Article de Thierry Deschamps de Paillette

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 51-64.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Technologie numérique, Changement, Vie quotidienne

À l’heure où un assistant vocal, un réfrigérateur ou un smartphone peuvent débiter notre compte bancaire, où une montre connectée peut mesurer et communiquer les paramètres vitaux de son propriétaire à des services d’urgence ou prendre rendez-vous avec un médecin, où un scanner commence à proposer un diagnostic, la révolution numérique bouleverse et interroge nos modèles de société, leurs économies ou modes de gouvernance tout autant que nos rapports sociaux. Santé, éducation, commerce, transports, finances, médias, administrations, politiques, agriculture, relations, habitat, la digitalisation n’épargne aucun domaine. Des intelligences artificielles alimentées par des quantités ahurissantes de données émanant de millions d’objets connectés mesurent, analysent et influencent nos choix, comportements ou agissements.
Les implications innombrables de ces technologies dans la vie quotidienne croissent à une vitesse vertigineuse. Elles nécessitent de notre part une adaptation tout aussi rapide et pour laquelle nous ne sommes que partiellement préparés. L’égalité d’accès aux soins, à l’éducation et aux services publics est-elle menacée ? Quelles sont les conséquences sociales de ce tsunami digital ? Pour répondre à cette question, il est d’une importance capitale de comprendre les mécanismes, actions et tendances de cette transition. L’utilisation d’une approche nouvelle, globale et systémique peut permettre de se l’approprier puis de se positionner individuellement et collectivement face aux enjeux et à la multitude de choix qui l’accompagnent. C’est le propos de cet article.

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La dimension formative d'une Recherche action collaborative (RAC). L'exemple du dispositif de protection de l'enfance "Adophé" en Seine-Saint-Denis.

Article de Catherine Mérigot Guitton, Aurélien Dejeu, Nathalie Gey

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 120-131.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Protection de l'enfance, Pratique professionnelle, Changement, Émancipation, Participation, Coopération, Seine Saint Denis

La création du dispositif d’intervention éducative « ADOPHÉ », en Seine-Saint-Denis, a été accompagnée depuis 2016 par une Recherche action collaborative (RAC) impliquant trois associations de protection de l’enfance. Cet article vise à en éclairer les effets formatifs pour les professionnels ayant investi la fonction de chercheur. Conformément à la philosophie émancipatrice des RAC, il a été rédigé par un collectif d’acteurs dépassant les hiérarchies professionnelles et scientifiques instituées au profit d’une co-élaboration de la réflexion et d’une transformation des pratiques.

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La solidarité par les droits et par l'engagement

Article de Brigitte Bouquet, Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 7-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Exclusion sociale, Professionnalisation, Accessibilité, Militantisme, Accès aux droits

La solidarité est à la base de la construction d’une société. Elle est à la fois un lien fraternel et une valeur sociale qui unissent le destin de tous les hommes. Mais actuellement la solidarité par le droit est questionnée du fait de dispositifs complexes et cloisonnés, de réponses fractionnées, d’accompagnements sociaux souvent redondants… Ainsi, dans leur rapport Gouvernance des politiques de solidarité (décembre 2012), Michel Dinet et Michel Thierry ont proposé de passer de la « solidarité de droit » à la « solidarité d’engagement ». Celle-ci se manifeste sous différentes formes de « pratiques de réciprocité », de gouvernance collective. Cela rejoint l’économie sociale et solidaire, et montre une conjonction d’objectifs.

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Polyvalence de secteur : un modèle qui perdure en s’adaptant ?

Article de Lucienne Chibrac, Marie Paule Cols

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 247-259.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Polyvalence de secteur, Intervention sociale, Pratique professionnelle

Origines d’un mode d’organisation de l’action sociale et de l’intervention sociale : la polyvalence de secteur
La structuration de la polyvalence
L’organisation de la polyvalence
Les missions de la polyvalence
Polyvalence/spécialisation/partenariat
La question de l’encadrement
Les modes d’intervention de la polyvalence
Accompagnement individuel/travail collectif/développement social
Les démarches participatives/le pouvoir d’agir des personnes et des groupes accompagnés

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Du travail social à l’économie sociale et solidaire

Article de Jean Louis Laville

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 231-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Pluridisciplinarité

Les représentations de l’économie sociale et solidaire (ess) chez les travailleurs sociaux sont très contrastées. Certains s’en prévalent pour accélérer une évolution entrepreneuriale des structures qu’ils dirigent dans le secteur social et médico-social ; ils s’opposent à ceux qui y voient une managérialisation de l’action sociale. Mais d’autres encore considèrent que l’inscription dans l’ess peut faciliter l’évolution vers une plus grande participation des usagers, favorisant une démocratisation de l’intervention sociale.
Cette contribution cherche à expliquer cette confusion par le fait que l’ess est un compromis stratégique et politique. Cette alliance utile dans le rapport de forces avec les politiques publiques ne doit pas faire oublier l’existence de deux théories distinctes, celle de l’économie sociale et celle de l’économie solidaire. La référence implicite à l’une ou l’autre explique largement les différences qui s’expriment. Il importe donc de préciser les implications de chacune d’entre elles.

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