Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 147

Votre recherche : *

Pourquoi les parents préfèrent-ils la crèche ? Les représentations hiérarchisées des modes de garde professionnels

Article de Marie Cartier, Anaïs Collet, Estelle Czerny, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 247-264.

Mots clés : Enfance-Famille, Garde des enfants, Travail, Parents, Mode de garde, Crèche, Assistant maternel, Classe sociale, Éveil

Dans un contexte de montée de la bi-activité des conjoints, la question du choix du mode de garde se pose de façon aiguë pour les parents de jeunes enfants. Or, bien que l’offre de garde en crèche soit moins répandue que celle par les assistantes maternelles, les parents manifestent un rejet assez net de ces dernières et leur accordent moins spontanément leur confiance. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 32 couples, l’article interroge les raisons de cette disqualification persistante des assistantes maternelles, en soulignant les différenciations sociales de ce jugement selon la position des parents et la pente de leur trajectoire, et également selon le genre. Si les parents des classes supérieures tendent à écarter le recours aux assistantes maternelles dans le cadre de ce qui s’apparente à une présomption d’incompétence de classe, les parents des classes moyennes et populaires expriment quant à eux des attentes éducatives et socialisatrices différenciées, inspirées de la « culture psy », d’une réinterprétation scolaire de l’éveil de l’enfant et d’un attachement à la crèche comme préparation à l’école maternelle exigeant des enfants discipline et autonomie. Ces attentes se doublent, dans les couples de classes populaires interviewés, de la crainte de confier leurs enfants à des femmes incontrôlables, soupçonnées d’échapper aux contraintes de l’emploi salarié.

Accès à la version en ligne

L'expérience des enfants adoptés tardivement à l'étranger : étude qualitative

Article de Laura Sarmiento, Sara Skandrani, Laelia Benoit, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 49-69.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Recherche, Biographie, Discours, Parents, Enfant, Mémoire, Récit de vie, Identité culturelle, Pays d'origine, Méthode qualitative

Ce travail de recherche propose de donner une voix aux enfants adoptés tardive­ment à l’étranger. L’objectif est d’analyser le discours de sept adolescents adoptés entre 5 et 7 ans à l’étranger afin de mieux appréhender ce type d’adoptions. L’analyse qualitative (Interpretative Phenomenological Analysis, Smith, 2008) des entretiens réalisés permet de dégager trois thèmes principaux : 1) La participation de l’enfant à son histoire ; 2) la place qu’occupe le pays de naissance ; et 3) des voies multiples pour se construire. Des sous-thèmes portent sur l’importance des souvenirs et des liens rappelant les origines ainsi que leur quête de continuité et la singularité de grandir dans la différence. Une discussion sur les enjeux qui se dégagent quant à leur participation dans l’adoption, la place de la famille adoptive et leur construction identitaire est proposée. L’importance d’un travail de prévention avec les enfants avant qu’ils ne soient adoptés ainsi que d’un travail d’élaboration familiale après l’adoption est rappelée.

Accès à la version en ligne

Espace coparental et mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes

Article de Marco Liguori

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 203-224.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Relation familiale, Famille, Parents, Couple, Relation triangulaire, Conscience de soi, Conflit, Cognition, Émotion, Modèle

Cet article aborde, à l’aide de la notion de coparentage (McHale, 1995), la question des mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes. Après avoir contextualisé les termes de notre problématique, nous exposons les résultats d’une recherche clinique effectuée auprès de trente-quatre triades père-mère-adolescent réparties en deux groupes en fonction de la présence/absence de troubles internalisés chez l’adolescent. Nos résultats montrent dans le groupe cible qu’un conflit coparental ouvert apparaît paradoxalement baisser le vécu de triangulation de l’adolescent, laissant entrevoir ainsi le caractère clandestin des mécanismes de triangulation, et l’importance des inférences cognitives des adolescents dans ces contextes.

Accès à la version en ligne

Aspects spécifiques portant sur l'éducation et les attitudes des enfants privés de parents dans le contexte actuel de la migration de la force de travail à l'étranger

Article de Florentina Olimpia Avram

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 49--70.

Mots clés : Enfance-Famille, Migration, Parents, Enfant, Carence familiale, Enfant maltraité, Échec scolaire, Réussite scolaire, Roumanie

La migration de la force de travail à l’étranger, notamment après l’intégration de la Roumanie dans les structures européennes, a engendré des défis tant de nature psychologique que sociale qui produisent des effets au niveau de la population qui s’y confronte. Les cas des parents qui quittent leur foyer pour un emploi mieux payé peuvent avoir des conséquences sur l’attitude et les résultats scolaires des enfants. C’est justement cet impact sur les jeunes qu’on se propose d’analyser par le biais d’une approche psycho-sociologique. Dans ce sens, l’étude propose des arguments forts du point de vue scientifique qui considèrent le manque des parents comme une sorte d’abus ou une maltraitance de l’enfant. En même temps, la recherche offre quelques solutions à l’aide desquelles les institutions de l’État peuvent soutenir la population qui affronte la migration en vue de la résolution durable.

Accès à la version en ligne

Le combat de l'échec scolaire par le partenariat école-famille

Article de Daniela Caprioara, Mariana Dumitru, Monica Moraru, et al.

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 33-47.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Décrochage scolaire, Prévention, Partenariat, Parents, École, Roumanie

La famille représente la première instance de socialisation, où l’on apprend les notions morales, les modèles de conduite, les attitudes et les sentiments. L’étude que nous proposons présente un programme d’intervention éducative pour prévenir et combattre l’échec scolaire et donc le décrochage. Le programme vise à promouvoir et valoriser le partenariat école-famille par une véritable implication des parents dans le soutien de l’éducation.

Accès à la version en ligne

La culture familiale de l'échec scolaire

Article de Cristian Petre, Laura Simion, Mircea Adrian Marica

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 19-31.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Croyance, Parents, Modèle familial, Roumanie

Le problème de l’échec scolaire dynamise l’espace pédagogique réflexif depuis longtemps. Notre étude vise à interpréter les situations à risque scolaire, en construisant un modèle familial de l’échec scolaire. Par modèle familial de l’échec scolaire nous comprenons les expériences négatives de l’école qu’ont connues les parents et qui génèrent chez l’enfant des représentations hostiles envers l’école. Selon cette perspective, l’échec scolaire est un effet transgénérationnel de certains habitus inculqués dans la famille. Pour vérifier l’hypothèse, la méthode principale d’obtention des informations relatives à l’attitude des adultes envers leur propre expérience scolaire est l’enquête, sous ses deux formes : le questionnaire et l’entretien. Nous chercherons à obtenir des informations concernant les performances scolaires des parents, les croyances des parents au sujet de l’école, les messages émis sur l’importance de l’école vers les enfants, le contrôle de l’activité scolaire des enfants, l’image et les croyances que les enfants ont au sujet de l’école. Les résultats sont corrélés avec des indicateurs factuels tels que le sexe, le niveau d’éducation, le nombre des membres de la famille, le revenu. Les recherches seront menées dans les communautés urbaines et rurales du département de Constanţa. L’échantillon est d’une taille de N=140 élèves (des classes Ve-VIIIe, la moitié d’entre eux se trouvant en situation de risque scolaire) et de N=280 parents.

Accès à la version en ligne

Groupes d’anorexiques, groupes de parents : penser le trouble ensemble et autrement

Article de C. Mille

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 41-426.

Mots clés : Anorexie, Groupe thérapeutique, Parents, Famille, Adolescent

Divers dispositifs d’accompagnement des patient(e)s anorexiques et de leurs familles sont proposés par les équipes de soins. Les groupes de parents et les thérapies familiales sont les plus courants, les groupes de patient(e)s sont moins répandus mais depuis quelques années ont été mis en place des groupes multifamiliaux associant plusieurs familles et plusieurs patient(e)s à des fréquences variées. Nous tenterons de rendre compte d’un « montage » peu décrit dans la littérature que nous avons mis en place au CHU d’Amiens depuis quelques années : un groupe de parents et un groupe d’adolescents anorexiques sont ainsi réunis successivement et alternativement un samedi matin par mois avec un même thérapeute qui assure un rôle de go-between , mais aussi de facilitateur de pensée du trouble. Les notes prises dans l’après-coup des rencontres offrent un matériau permettant de mettre en valeur les axes de réflexion qui circulent dans chaque groupe et parfois d’un groupe à l’autre à la demande des participants. Les adolescent(e)s reprennent certes à leur compte les stéréotypes largement utilisés pour caractériser leurs symptômes, mais parviennent secondairement à forger d’autres représentations plus inédites ou moins « avouables » du piège anorexique. Ils/elles souhaitent que leurs parents prennent conscience de leur accrochage nostalgique à l’enfance et de leur propension excessive à répondre aux attentes de leurs proches venant faire obstacle à leurs revendications adolescentes. Par contre, l’évocation de la fierté tirée de leur volonté inflexible et de la poursuite d’un idéal de minceur auquel les autres ne parviennent pas à accéder est plus difficilement transmissible. Les parents se soutiennent mutuellement, font d’abord état du bouleversement survenu dans la vie familiale depuis l’éclosion de cette maladie qui leur semble venue de nulle part, avant de pouvoir questionner timidement leurs principes éducatifs, leurs propres adolescences sans vagues, voire même le culte de l’esprit de famille et la position sacrificielle qu’il implique.

Le conflit de loyauté dans les cas de séparation parentale

Article de Eulàlia Anglada, Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 3, septembre 2016, pp. 227-240.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Parents, Enfant, Conflit, Thérapie familiale, Approche clinique, Approche systémique, Intergénérationnel, Conflit de loyauté, Parentification

Actuellement, la durabilité du couple s’avère fragile et l’expérience répétée de se séparer devient fréquente. Cet article est issu de notre pratique clinique, résultat du constat du nombre croissant de demandes de suivis pédopsychiatriques, liés à des situations de phobie scolaire chez des enfants pris dans une situation de conflit parental. Son intérêt est de discuter la question du conflit de loyauté dans les cas de séparation conflictuelle et de nous poser la question des perspectives possibles pour les thérapeutes familiaux afin d’ouvrir des pistes d’interventions.

Accès à la version en ligne

"Alors c’est quoi, une fille ou un garçon ? " : travail de préparation autour du genre pendant la grossesse

Article de Agnès Pélage, Sara Brachet, Carole Brugeilles, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 30-45.

Mots clés : Enfance-Famille, Grossesse, Sexe, Parents, Préparation à l'accouchement, Information, Représentation sociale, Genre

S’appuyant sur des entretiens répétés menés auprès de familles bien dotées en capital culturel et économique, cet article explore la façon dont, dans ces milieux présentés comme les moins inégalitaires, les futurs parents cherchent à adapter leur intense travail de préparation au sexe du fœtus annoncé pendant la grossesse. Ce travail comporte plusieurs dimensions. C’est un travail de préparation du genre, à travers des préparatifs (chambre, vêtements, prénom) qui s’appuient sur des représentations traditionnelles du masculin et du féminin et qui participent déjà à la socialisation genrée de l’enfant à naître. C’est aussi un « travail de préparation de soi », qui consiste pour chaque futur parent à modeler progressivement ses propres dispositions en vue de « se sentir », au plus tard le jour de la naissance, un parent prêt. Or ce travail de préparation de soi suppose une préparation par le genre puisque, pour se sentir parent, un point d’appui central s’avère être l’anticipation du rôle de père ou de mère d’un fils ou d’une fille. Il s’agit aussi d’une préparation au genre, les parents s’employant, une fois le sexe du fœtus connu, à renforcer ou convertir les préférences pour tel ou tel sexe, formées en amont en fonction de représentations différentialistes du féminin et du masculin.

Accès à la version en ligne

Devenir parents : les appropriations différenciées de l’impératif de procréation

Article de Bertrand Geay, Pierig Humeau

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 4-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Parents, Parentalité, Procréation, Démographie, Classe sociale, Représentation sociale, Enquête

Il est peu de comportements sociaux qui semblent aujourd’hui aller de soi autant que celui consistant à vouloir « avoir un enfant ». À partir de l’exploitation secondaire de deux enquêtes nationales (l’Enquête histoire familiale et l’Étude des relations familiales et intergénérationnelles) et d’une étude qualitative longitudinale sur 50 familles, cet article analyse les différentes manières d’entrer dans la vie de famille. Sont tout d’abord examinés les principaux déterminants des variations des modes d’accès au statut de parent. On propose ensuite une approche synthétique de ces variations, à la fois statistique et ethnographique, en reconstituant l’espace des différenciations sociales à l’œuvre dans la production des représentations de la famille et des manières d’entrer dans la vie. Des fractions les plus précaires des classes populaires aux différentes fractions des classes dominantes, on analyse ainsi le poids relatif des ressources économiques et culturelles, des origines sociales, de la trajectoire scolaire et des parcours d’entrée dans la vie dans la constitution des stratégies de reproduction telles qu’on peut les saisir au moment où l’on devient parent.

Accès à la version en ligne