PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 63-73.
Mots clés : Travail social, Compétence professionnelle, Savoir, Concept, Expérience, Valeur, Cognition, Travailleur social, Pratique professionnelle, Référentiel
A partir de sa thèse, l'auteur présente une définition des « savoirs professionnels » et ses fondements, un dispositif d'énonciation à partir de traces d'activités réelles, puis les rapports entre jugements de compétences et savoirs professionnels. Ces conceptualisations organisatrices de l'activité montrent les articulations entre modes opératoires et références à l'expérience, aux valeurs et aux autres savoirs. L'auteur plaide pour le développement de la recherche scientifique et professionnelle à partir des activités réelles des professionnels.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 95-103.
Mots clés : Recherche en sciences sociales, Recherche sociale, Travail social, Science, Concept, Pluridisciplinarité
Des chercheurs et des intervenants sociaux se posent la question d'une science du travail social. L'auteur formule l'hypothèse que le travail social ne peut se constituer comme science. Dans le cadre de l'argumentation de cette hypothèse, une interrogation sur les modalités d'approche scientifique - disciplinaire, pluridisciplinaire, interdisciplinaire, transdisciplinaire - du travail social sera développée. L'idée d'une enflure des discours des intervenants, formateurs et quasi-chercheurs, cachant la pauvreté d'une mise en scène de la pluridisciplinarité sera étayée.Mots-clés : disciplinaire, interdisciplinaire, pluridisciplinaire, science, transdisciplinaire, travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 9-19.
Mots clés : Profession, Concept, Flexibilité de l'emploi, Travail, Intimité, Famille, Identité, Interaction
Cet article se propose d'analyser les conséquences conceptuelles et existentielles qu'un contexte défini en termes de flexibilité accrue produit sur la notion de profession. Alors que les conséquences existentielles s'envisagent à partir des modifications dans le processus identificatoire que l'individu entretient avec sa tâche, les conséquences conceptuelles posent à l'analyste du monde social la question de la pertinence des catégories dont la traduction réelle peut se trouver amoindrie par l'instabilité et l'hétérogénéité des situations. Nous serons ainsi amenés à discuter des apories de l'approche classique des « professions » pour poser ensuite quelques jalons pour une nouvelle appréhension de la notion de profession, utilisables dans une recherche qui veut faire de cette dernière un élément médiateur de l'articulation entre travail et famille.
Article de Emmanuel LAZEGA, Lise MOINIER, SNIJDERS, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 49, n° 3, pp. 463-637.
Mots clés : Réseau, Sociologie, Relation, Échange, Modèle, Théorie, Système, Interaction, Norme, Groupe, Hiérarchie, Régulation sociale, Influence sociale, Comportement, Étude de cas, Chercheur, Savoir, Sémantique, Concept, Recherche, Science, Création d'entreprise, Individu, COMPLEXITE, SNIJDERS (TOM A. B.)
Les articles proposent, chacun à sa manière, l'exploration de données de réseaux longitudinales pour une meilleure compréhension de cette dynamique et par une meilleure maîtrise de cette complexité. Cette approche permet de tester simultanément plusieurs hypothèses concurrentes et d'observer la coévolution des comportements, des normes et des réseaux (...) Tous les articles de ce numéro spécial accordent cette place privilégiée au temps dans l'étude des systèmes complexes d'échanges et d'interdépendances. Au travers de ces explorations, les lecteurs pourront faire le point sur les progrès actuels des méthodes appliquées d'analyse de données relationnelles longitudinales, sur leur capacité à examiner ces coévolutions et sur la lumière qu'ils jettent sur les processus sociaux.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 37-41.
Mots clés : Autonomie, Dépendance, Concept, Relation, Thérapie de couple
Dans ce texte, l'auteur considère l'autonomie comme une caractéristique individuelle et la dépendance comme une caractéristique relationnelle dans une dynamique du lien. Il en tire les conséquences pour le travail thérapeutique.
Depuis son émergence en sociologie dans les années 1950, la déviance était devenue un des concepts centraux pour l'analyse sociologique des sociétés modernes. Tout d'abord lié à l'hégémonie de fonctionnalisme structurel, il garde son rôle central également dans le contexte des perspectives critiques et constructivistes des années 1970. Mais depuis, le concept semble avoir perdu de son importance pour l'analyse des développements et des régulations sociales en sociologie et en criminologie. Sa place est prise par des nouveaux concepts comme risque, comportement à risque, "problem behaviour" ou "antisocial behaviour".Partant du débat aux Etats-Unis sur The Death of Deviance,cet article suit les lignes de développement du concept de la déviance et ses critiques et examine d'une manière critique les nouvelles créations conceptuelles. Son hypothèse de base est que les nouveaux concepts comme «risque» et «comportement à risque» doivent être analysés comme institution spécifique de la normativité et de la déviance. Il est vrai qu'aujourd'hui on voit de nouvelles formes de la régulation et de l'ordre social, mais elles sont à interpréter comme institutions de réaction aux comportements considérés comme indésirables ou dérangeants dans une perspective de normativité et de déviance.