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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le suicidant sa famille et son médecin

Article de Norberto MORENO DAVILA

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 4, pp. 439-450.

Mots clés : Suicide, Représentation sociale, Image mentale, Famille, Psychothérapeute, Médecin, Psychiatrie infantile, Prise en charge, Approche systémique, Urgence médicale

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Les déterminants du passage à l'acte suicidaire dans la maladie de huntington

Article de Sophie CHAULET, Cédric ANNWEILER, Anne Sophie CHOCARD, et al.

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 611-619.

Mots clés : Maladie génétique, Suicide, Maladie évolutive, Famille, Prévention

La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative héréditaire à transmission autosomique dominante qui survient à l'âge adulte. Les sujets présentant une maladie de Huntington ont un risque de décès par suicide multiplié par deux par rapport à la population générale. Les facteurs de risque de suicide dans la chorée de Huntington sont à la fois intrinsèques et extrinsèques. A côté des facteurs de risque classiques du suicide, des particularités cliniques et environnementales sont à rechercher dans la prise en charge des patients souffrant d'une maladie de Huntington. La dépression est à dépister. L'environnement du patient est à documenter. Au sein de la cellule familiale, la question de la filiation, la souffrance de l'aidant, les conflits conjugaux qui en découlent, influenceraient les comportements suicidaires de ces patients.

Ségregation entre écoles : effets de la composition scolaire et inégalités de résultats

Article de Xavier DUMAY, Vincent DUPRIEZ, Christian MAROY

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 51, n° 3, juillet-septembre 2010, pp. 461-480.

Mots clés : École, Inégalité, Sociologie, Éducation, Établissement scolaire, Élève, Individu, Influence sociale, Catégorie socioprofessionnelle, Famille, SEGREGATION, CHOIX, BELGIQUE

La ségrégation entre écoles se caractérise par des différences dans la composition des établissements qui peuvent être analysées à partir d'une diversité de points de vue. Dans ce texte, les auteurs s'intéressent en particulier à l'effet de composition, c'est-à-dire à l'influence sur chacun des élèves des caractéristiques globales de l'ensemble des élèves de leur établissement. Après avoir rappelé les conditions méthodologiques d'une évaluation valide d'un tel effet, une recherche empirique originale (menée en Belgique francophone) relative à l'effet de la composition académique et socioculturelle des écoles est présentée. Dans la discussion qui suit, des pistes sont proposées, dans le but de raisonner sur les conditions institutionnelles favorables à l'émergence d'un effet de composition. Cette analyse vise notamment à rendre compte de la présence avérée d'effets de composition dans les systèmes éducatifs caractérisés par la présence d'un quasi-marché scolaire, combinant le libre choix de l'école par les familles et une autonomie importante des établissements.

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D'une perte de vitesse de la fonction des rituels familiaux et ses conséquences dans l'irreprésentabilité du divorce : crise identitaire familiale et thérapie palliative

Article de Quentin BULLENS

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 151-166.

Mots clés : Divorce, Séparation, Crise, Relation familiale, Rite, Identité, Famille, Représentation sociale, Thérapie familiale

Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.

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Les nouvelles familles comme systèmes relationnels endeuilles : pour une clinique de la perte

Article de Salvatore d' AMORE

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 1, pp. 13-25.

Mots clés : Deuil, Perte, Relation familiale, Famille, Évolution, Changement, Divorce, Thérapie familiale, Identité

Les nouvelles familles sont constamment confrontées au travail de deuil concernant leurs appartenances affectives, culturelles et religieuses. Souvent, dans le cadre de la consultation psychothérapeutique, ces familles se proposent comme systèmes relationnels « endeuillés » dont la perte semble constituer leur identité. A travers un cas clinique, on abordera le statut, les propriétés et l'impact de ces pertes pour la famille tout comme pour les thérapeutes. On proposera, enfin, l'idée que le symptôme n'est pas la conséquence directe de la forme familiale mais d'un processus de transition vers des nouvelles appartenances/identités. Processus qui peut bloquer et empêcher, parfois, une nouvelle réorganisation tant structurelle que mythique de la famille et de son avenir.

Le thérapeute familial et l'aliénation parentale

Article de Michel DELAGE

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 1, pp. 27-38.

Mots clés : Séparation, Divorce, Relation enfant-parents, Psychologie, Aliénation, Parentalité, Adulte en difficulté, Couple, Relation familiale, Famille, Thérapie familiale, Approche systémique

L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.