Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 440

Votre recherche : *

Violences gigognes dans les espaces interne, de couple, familial et sociétal : de la subjectivation en contexte tunisien mutant

Article de Meriem Mokdad Zmitri

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 133-151.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Couple, Société, Culture, Violence, Tradition, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Inconscient, Conflit, Tunisie

Le courant intersubjectiviste en psychanalyse a imposé une représentation nouvelle du travail de subjectivation prenant en considération un sujet triple : de l’inconscient, du lien et de la culture. Dans le contexte tunisien actuel, les liens intersubjectifs se nouent et dénouent au gré d’une inévitable confrontation entre tradition et hypermodernité, ce qui met à rude épreuve identités et liens. Les couples et familles tunisiens sont affectés par des mutations vertigineuses politiques et sociales occasionnant des violences polymorphes. Cet article propose de montrer, vignette de couple à l’appui, comment la subjectivation ne peut se dérouler et se défaire de violence sans mettre en résonance conflits individuels, familiaux et sociétaux. C’est ainsi qu’il revient à la thérapie psychanalytique de couple et de famille d’accompagner la quête de nouveaux repères en minimisant le risque violent.

Accès à la version en ligne

« C’est un accident ! On ne pouvait prévoir que cela arriverait »

Article de Florence Baruch

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 109-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fécondation, Grossesse, Thérapie, Pulsion de mort, Génération, Secret, Entretien, Décision, Périnatalité, Psychanalyse

« C’est un accident ! » C’est à partir de cette phrase récurrente, entendue comme une apostrophe marquant le début d’entretiens individuels ou conjugaux à propos d’une grossesse impromptue, que l’auteur va questionner ce caractère dit imprévu de cette fécondation-là, à ce moment-là pour ce couple-là. Un temps d’arrêt, de sidération, comme si cette fécondation venait, dans une certaine temporalité, interroger les liens intersubjectifs tant pour chaque membre du couple que pour le couple lui-même. Les histoires familiales y sont convoquées et les alliances inconscientes remaniées ou tout du moins, elles affleurent dans le néo-groupe lors de ces rencontres. Ces entretiens aboutissent parfois à une demande de thérapie individuelle ou conjugale. Ces fécondations impromptues seraient-elles un symptôme venant visiter l’histoire du couple ?

Accès à la version en ligne

Évaluation du soin institutionnel et intersubjectivité : « l’art de birlibirloque »

Article de Louis Ruiz, Loïc Loidreau

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 74-81.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Évaluation, Soin, Institution, Psychisme, Enfant, Psychothérapie institutionnelle, Psychanalyse

L’évaluation clinique du soin institutionnel apparaît aussi impossible que nécessaire. À partir des notions d’intersubjectivité, de symbolisation et de la proposition originale de l’art de « birlibirloque », l’auteur propose une formalisation de la démarche évaluatrice du soin.

Accès à la version en ligne

S’orienter dans sa clinique : un savoir paradoxal

Article de Marie Jean Sauret

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 67-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Symptôme, Sujet, Savoir, Langage, Cure analytique, Psychose infantile, Famille

Pour singulier que soit le cas, nous ne sommes pas dispensés de veiller à la « direction du traitement ». Seulement, dans la clinique psychanalytique, le savoir se confond avec le cas justement… Et cette fois, nous ne sommes pas dispensés d’en rendre compte, ni de tirer les conséquences de notre acte… Quid de notre contemporain suggestionné par la logique de la globalisation ?

Accès à la version en ligne

Pour un bricolage éclairé du soin psychique. Complexité de l’outillage et après-coups

Article de Rémy Puyuelo, Brigitte Dollé Monglond

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 54-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychanalyse, Évaluation, Mémoire, Enfant, Narcissisme, Psychothérapie, Transfert

L’auteur s’intéresse au devenir des soins de l’enfance à l’âge adulte : évaluation et fonctions de ces retours dans les populations d’inorganisations identitaires précoces dits « abusés narcissiques ».

Accès à la version en ligne

Entre défenses autistiques et défenses psychotiques : thérapie de Lilian, bébé collé qui refuse les câlins

Article de Pascale Ambroise, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 34-44.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, Psychothérapie, Psychose infantile, Prise en charge, Dépistage, Diagnostic, Nourrisson, Transfert, Psychanalyse, Relation enfant-mère, Séparation

Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.

Accès à la version en ligne

Autisme 70

Article de Gérard Bazalgette, Loïc Loidreau

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 26-33.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Autisme, Psychanalyse, Psychiatrie, Approche historique, Cognition, Étiologie, Neurologie, DSM

Le concept de psychose est en voie de démantèlement dans la psychiatrie actuelle, celle des DSM. Cet article retrace cette évolution notamment depuis les années 1970. Il réaffirme en même temps l’importance de ce concept de psychose pour la psychanalyse, en faisant le point sur son contenu d’aujourd’hui.

Accès à la version en ligne

Les destins du corps dans l'hypermodernité

Article de Claude Tapia, Jean Marie Brohm, Hélène Hurpy, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 110, juillet-décembre 2018, pp. 11-166.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Représentation sociale, Politique, Droit, Capitalisme, Technologie, Changement, Vieillissement, Sexualité, Procréation médicalement assistée, Exclusion sociale, Libéralisme, Réfugié, Psychanalyse, Anthropologie, Robot

Ce numéro vise à approfondir cette problématique de l’image du corps, des vécus corporels pris dans les expériences avec le corps social : le corps individuel dans le corps social qu’il porte et incarne. Cette problématique est éminemment actuelle à l’heure postmoderne où se côtoient revendications d’un droit à déterminer son genre ou à utiliser le corps comme une marchandise indépendamment de l’identité (GPA), asservissement des corps à des impératifs d’esthétique et de jeunisme, précarité des corps confrontés aux formes d’expression de la violence et du racisme d’hier et d’aujourd’hui, violation des corps par des représentants de l’état (affaire Théo), représentations du corps sexuel véhiculées par la pornographie et la religion, etc. La question de savoir si on se sent ou non posséder son corps traverse tous nos espaces de travail : espaces thérapeutiques et d’intervention dans les institutions.
Nous souhaitons explorer à travers ces différentes questions la construction du sentiment de soi, l’expérience du soi et de dépossession de soi en tant qu’elles répondent à l’expérience du corps dans sa relation à l’environnement groupal, social, politique d’aujourd’hui.

Accès à la version en ligne

Naissance prématurée et culpabilité maternelle : quel devenir possible pour l'enfant ?

Article de Anaïs Ravier, Catherine Vanier, Delphine Scotto di Vettimo

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 121-132.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Culpabilité, Relation enfant-mère, Psychanalyse, Psychothérapie, Souffrance psychique, Idéal du moi, Masochisme

Les auteures proposent, à partir de situations cliniques, une lecture psychanalytique de la culpabilité dans le lien mère/enfant dans les situations de prématurité, à la lumière des travaux de Catherine Vanier notamment. La culpabilité, répondant au lien coûte-que-coûte, apparaît dans sa dimension paradoxale entre subjectivation et désubjectivation. Les vignettes cliniques illustrent une possible évolution psychopathologique dans le lien mais aussi sur l'enfant au travers de mécanismes de symbiose secondaire et de masochisme moral. La méthodologie qualitative repose essentiellement sur l'observation clinique, dans le cadre d'entretiens à visée psychothérapeutique. Des pistes sont proposées pour accueillir cette modalité de lien et permettre à ces mères de s'approprier cette culpabilité comme marqueur de leur maternalité. Ce cheminement thérapeutique vise à permettre une valorisation du narcissisme maternel blessé qui aboutira à une reconnaissance de l'altérité de l'enfant lui permettant de naître à la vie psychiquement.

Accès à la version en ligne

Les effets subjectifs de l'implant cochléaire dans les liens intra et intergénérationnels

Article de Sophie Bergheimer, Cristina Lindenmeyer

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 53-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-mère, Inconscient, Surdité, Intergénérationnel, Corps, Psychanalyse, Appareillage

Cet article propose une réflexion sur l'inscription des implants cochléaires dans l'économie psychique des sujets à partir d'une expérience clinique d'accompagnement de sujets rencontrés dans un service d'oto-rhino-laryngologie. Le propos se centre sur l'expérience subjective d'une jeune fille malentendante depuis la jeune enfance qui a choisi, à 20 ans, de se faire implanter et, huit ans plus tard, demande un retrait de son implant. La particularité de ce cas permet d'ouvrir une réflexion sur la part que peuvent prendre les conflits psychiques inconscients dans le rapport subjectif à l'implantation et à l'implant. En appui sur le concept de moi-corps sourd, les auteurs tentent de comprendre comment, pour cette patiente, l'implantation produit une effraction qui retentit sur les liens intra et intergénérationnels. Même s'il est bien évident que toutes les implantations ne donnent pas lieu à ce genre de complexité, ce cas permet de pointer le travail psychique nécessaire pour une appropriation subjective de l'implant.

Accès à la version en ligne