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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Homoparentalité et assistance médicale à la procréation : que sait-on du développement des enfants de mères lesbiennes ?

Article de O. Vecho, B. Schneider, C. Zaouche Gaudron

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 6, octobre 2018, pp. 382-395.

Mots clés : Homoparentalité, Procréation médicalement assistée, Développement, Enfant, Femme, Parentalité

La diversification des études relatives au développement des enfants de familles homoparentales, ainsi que les progrès méthodologiques dans leur conduite, permettent de mieux prendre en compte la spécificité des différentes méthodes disponibles aux couples de même sexe pour devenir parents. Le contexte créé par la révision des lois de bioéthique en France en 2018 invite à examiner de façon détaillée les recherches analysant spécifiquement le développement des enfants de mères lesbiennes conçus par assistance médicale à la procréation (AMP).

Aux frontières des sexualités, du genre et des migrations

Article de Chadia Arab, Marien Gouyon, Nasima Moujoud

Paru dans la revue Migrations société, vol. 30, n° 173, juillet-septembre 2018, pp. 15-142.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Sexualité, Genre, Mariage, Femme, Homme, Homosexualité, Prostitution, Maroc, France, Emirats arabes unis, République centrafricaine, Etat de Palestine, Etats Unis d'Amérique, Jordanie

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Usages de drogues au féminin et production du savoir académique

Article de Maïa Neff

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 569-595.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Femme, Sociologie, Addiction, Mère, Victime, Toxicomanie, Consommation, Représentation sociale, Féminisme, Recherche en sciences sociales

Bien que la sociologie des drogues soit un domaine de recherche dynamique et prolifique, une question reste minorée : les usages de drogues par des femmes. L’objectif de cet article est donc d’analyser la formation de ce domaine de recherches et d’en questionner les principaux axiomes académiques à partir d’un état des connaissances. Les approches et thèmes récurrents identifiés sont principalement des analyses comparatives ainsi que des constructions de figures de la littérature telles que les « mères toxicomanes » ou les « femmes victimes ». Un dernier temps de l’article reviendra sur les apports des productions académiques féministes sur le sujet. En conclusion, il est possible de dégager un thème, peu questionné, et qui pourrait faire l’objet d’un programme de recherche, à savoir, ce qui a trait plus particulièrement à des carrières institutionnelles de femmes usagères de drogues.

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La lutte contre le système prostitutionnel, une politique publique française

Article de Geneviève Duché, Marie Hélène Franjou, Hélène de Rugy

Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 43-53.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Trafic d'être humain, Violence, Femme, Accompagnement, Politique, Loi, Sanction pénale, Égalité, Étranger, Proxénétisme, Responsabilité pénale

La prostitution et la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle, son corollaire, sont incluses dans les violences faites à l'encontre des femmes depuis 2011. En 2016, après de nombreux débats, l'abolitionnisme français a été complété par une loi de "renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et de l'accompagnement des personnes prostituées". Celle-ci met en place une politique publique globale qui s'appuie sur plusieurs types d'actions. La loi dépénalise les victimes et responsabilise les auteurs de violence, les clients de la prostitution ; elle prévoit aussi d'accroître les moyens d'accompagnement vers la sortie de la prostitution notamment celle des personnes étrangères soumises à la traite. Cet article propose une analyse des fondements et du contenu de la loi ainsi qu'une première évaluation de son application.

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Philippines et Philippins en migration

Article de Maruja M. B. Asis, Daphné Caillol, Jocelyn O. Celero, Karen Anne S. Liaoet al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 30, n° 172, avril-juin 2018, pp. 13-136.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Immigré, Travailleur immigré, Politique, Femme, Travail ménager, Conditions de vie, Conditions de travail, Étudiant, Émotion, Mobilité géographique, Honte, Qualification professionnelle, Couple mixte, Transmission, Langue, Enfant, Approche historique, Échange, Argent, Philippines, Jordanie, Japon, Singapour, Italie, Belgique, Danemark, Finlande

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Bande dessinée, jeunesses et activités corporelles

Article de Sébastien Laffage Cosnier, Christian Vivier, Julien Fuchs, et al.

Paru dans la revue Agora, n° 78, 2018, pp. 41-141.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Bande dessinée, Jeune, Sport, Corps, Femme, Représentation sociale, Homme, Masculinité, France, Japon

Les bandes dessinées proposent-elles des injonctions normatives du corps des jeunes filles et garçons ? Ont-elles été, selon les époques, les générations, les cultures…, un lieu de conservation des traditions ou, au contraire, un levier de changements et d’évolutions des mentalités ? Participant à son niveau à l’éducation de la jeunesse, dans quelle mesure la bande dessinée interroge-t-elle les valeurs assignées au sport ou les bienfaits supposés de l’activité physique ?

Fruit d’un appel à contribution, ce dossier de la revue Agora débats/jeunesses portant sur la BD explore ces questions à travers l’analyse d’ouvrages d’époques et d’auteurs très différents : de l’album illustré Le Pierrot sportif, au héros Thorgal, en passant par l’oeuvre de Jean-Jacques Servais ou de Jean Harambat ou bien encore les mangas japonais…

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Le processus d’accès à la parentalité par IAD : fonction maternelle et fonction paternelle dans la parentalité lesbienne

Article de Mylène Bapst, Laure Razon

Paru dans la revue Dialogue, n° 219, mars 2018, pp. 51-62.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Procréation médicalement assistée, Homosexualité, Don, Père, Complexe d'Œdipe, Couple, Femme

Cet article propose une réflexion sur les spécificités de l’accès à la parentalité dans la famille lesbienne ayant recours à l’insémination avec donneur (IAD). Dans une telle configuration dissociant les dimensions biologique, sociale, juridique et symbolique, comment se mettent en place la fonction maternelle et la métaphore paternelle dans une conception d’enfant incluant la nécessité d’un donneur-géniteur ? À partir d’une vignette clinique est mis au travail un questionnement autour du père œdipien, des identifications au couple parental et ce qui constitue le désir d’enfant et de grossesse de la mère de naissance. De même, cet article vise à mettre en lumière la place que peut occuper le donneur dans une IAD. Donneur potentiellement mis en place de tiers imaginaire par la mère de naissance et contribuant ainsi à une ouverture possible à la métaphore paternelle.

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Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

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Ces pionnières qui ont fait l'histoire

Article de Jean François Dortier, Martine Fournier, Georges Minois, et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 49, décembre 2017-janvier-février 2018, pp. 24-78.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Sciences humaines et sociales