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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les approches psychocorporelles et les addictions

Article de Anne Sophie Bazin, Cora von Hammerstein, Lucia Romo, et al.

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 2-3, 2019, pp. 5-127.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prise en charge, Psychothérapie, Corps, Hypnose, Médecine alternative, Psychomotricité

Il n’y a pas si longtemps encore, le corps était le parent pauvre dans l’abord et la prise en charge des addictions. Peu de place lui était faite et il n’apparaissait qu’à travers l’horreur des douleurs du manque ou l’anesthésie constante provoquée par les produits. Depuis quelques années, suite à l’influence de la réduction des risques par exemple ou la médicalisation des prises en charge consécutives à l’irruption du SIDA, le corps a repris sens et valeur. Il n’est plus l’objet inerte, passif et mal en point. Il peut être le nouveau vecteur, le nouveau véhicule de nouvelles thérapies. Le corps est au centre des pratiques addictives et de leurs prises en charge. Cette évolution est à l’origine du développement de nouvelles approches thérapeutiques qui intègrent psychisme et dimension corporelle. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer le dossier de ce numéro aux approches thérapeutiques psychocorporelles et à ce qu’elles peuvent apporter. [...]

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Le don d’hospitalité

Article de Alain Caillé, Michel Terestchenko, Françoise Ducottet Delorme

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 53, janvier 2019, pp. 1-480.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Don, Théorie, Travail social, Altérité, Accueil, Immigration

Peut-on imaginer une société où il serait interdit d’accueillir celles et ceux qui viennent à nous – ou chez nous –, de leur ouvrir notre « intérieur », voire de mettre les petits plats dans les grands pour les recevoir comme il se doit, comme des hôtes ?

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L’histoire de l’Année sociologique : de l’ère des pionniers à la normalisation

Article de Matthieu Bera, Jean Christophe Marcel, Sébastien Mosbah Natanson, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 69, n° 1, janvier 2019, 288 p..

Mots clés : Sociologie, Sciences humaines et sociales, Approche historique, Presse, Durkheim (Emile), Foucault (Michel)

L’Année sociologique est prise comme voie d’entrée pour caractériser la naissance, le développement et les transformations de la sociologie française sur un peu plus d’un siècle.

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Creating rapid test for timely CAN syndrome diagnostics

Article de Eva Mydlikova, Peter Patyi, Denisa Vargova, et al.

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 75-90.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Enfant, Enfant maltraité, Diagnostic, Test, Slovaquie

L’objectif de cet article est de faire le point sur le processus de création et de validation d’un test rapide pour quatre formes de base du syndrome CAN (Child Abuse and Neglect, Négligences et abus sur enfants). La base théorique pour la création du test consiste en une approche intégrée mettant l’accent sur l’approche socio-interactive (Bentowim, 1998 ; Gjuričová, 2000 ; Vlčková, 2001 ; Šramová, 2004 ; Fuchsová, 2009 ; et al.). Les principales méthodes appliquées lors de la création du test comprenaient l’analyse de contenu de textes spécialisés, la méthode Delphi et la technique du groupe nominal. Les résultats obtenus ont été traités après une application répétée du test dans la pratique. Les résultats des tests ont montré que les groupes de jeunes enfants sont les plus problématiques en termes de diagnostic, que de nombreux enfants testés se trouvent dans le spectre à haut risque, et que les estimations des chercheurs sont beaucoup plus optimistes que la réalité.

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La possibilité d’une ville conviviale

Article de Lisa Peattie, Thierry Paquot, Silvia Grünig Iribarren, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 54, 2019, pp. 5-319.

Mots clés : Urbanisme, Milieu urbain, Quartier, Environnement, Inégalité, Logement social

Pour le meilleur ou pour le pire, il est évident que la majeure partie de l’humanité est désormais appelée à vivre dans des villes, petites, moyennes, grandes, très grandes ou gigantesques. À chacune de ces échelles se posent des problèmes différents. Mais toutes les villes devront nécessairement s’affronter à certains défis communs. Les plus évidents ont trait à la pollution, au réchauffement climatique, au manque d’eau, à l’insuffisance des ressources énergétiques, bref à l’ensemble des questions environnementales liées à la finitude et à la fragilité de notre planète. Mais de multiples autres questions se posent aussitôt en même temps. Comment éviter la ségrégation sociale généralisée, dont la question des quartiers dits « sensibles » est une des expressions les plus fortes, le divorce définitivement consommé entre les hyperriches, les moins riches, les classes moyennes, les pauvres et les miséreux ?

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L'expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique

Article de Jean Philippe Bootz, Pascal Lièvre, Eric Schenk

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 11-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Expertise, Expert, Entreprise, Savoir, Cognition, Compétence professionnelle, Légitimité, Innovation, Expérience

Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).

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Labellisation et pratiques des consultants en prévention des risques psychosociaux : de l'expert institutionnel à l'expert politique

Article de Tarik Chakor

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 45-61.

Mots clés : Travail-Emploi, Risques psychosociaux, Expert, Expertise, Réduction des risques, Méthodologie, Référentiel, Entreprise, Consultation

L’objectif de cet article est d’analyser un mode de labellisation des consultants en prévention des risques psychosociaux (RPS), et de le confronter aux pratiques effectives de ces nouvelles figures expertes. Champ de connaissances à la fois complexe et stratégique, les RPS font état d’un périmètre conceptuel et terminologique flou : ces risques peuvent faire l’objet d’une approche restrictive, tendant à individualiser le risque, limiter la responsabilité de l’employeur et soigner le travailleur d’une part ; et d’une approche élargie, appréhendant la dimension organisationnelle du risque, étendant la responsabilité de l’employeur et soignant le travail et son organisation d’autre part. Cette double lecture, combinée aux jeux de pouvoir et rapports de force entre employeurs et représentants du personnel et à l’hypermédiatisation de ces nouveaux risques professionnels (troubles musculo-squelettiques, burn-out, harcèlement, etc.), ont progressivement accordé une place centrale aux consultants externes, avec la constitution progressive d’un marché du conseil et de l’expertise en prévention des RPS. Notre étude exploratoire, menée au sein du réseau de consultants i3r PACA animé par un triptyque institutionnel (DIRECCTE, CARSAT, ARACT), nous a permis dans un premier temps d’étudier un mode de labellisation de consultants : la labellisation « i3r PACA », donnant naissance à l’expert institutionnel en RPS. Dans un second temps, nous avons interrogé 31 consultants de ce réseau (sur 33) autour de leurs pratiques de prévention co-constructives, adaptatives et/ou militantes, qui font émerger la figure de l’expert politique. Notre discussion s’attachera à interroger les nouvelles formes hybrides entre expert institutionnel et expert politique, notamment au regard de la marchandisation du conseil et de l’expertise en RPS.

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Ségrégation résidentielle et mixité sociale dans les quartiers pauvres et stigmatisés en Allemagne, France et Suisse

Article de Maurice Blanc, Jutta Guhl

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 153-170.

Mots clés : Lien social-Précarité, Quartier, Ghetto, Milieu urbain, Logement social, Mixité sociale, Sociologue, Théorie, Immigré, Pauvreté, Politique, DSU, Allemagne, France, Suisse

Le Rhin supérieur est une région européenne à cheval sur l’ Allemagne, la France et la Suisse. Dans le cadre du projet MARGE (2017-2019), financé par le programme de coopération transfrontalière INTERREG V de l’Union européenne, les auteurs ont comparé les politiques de logement des pauvres et des étrangers. Ils soulignent de grandes ambiguïtés qui sont présentes sous des formes un peu différentes : 1. L’accès au logement social est difficile pour les pauvres et les étrangers. Au début, ils passent souvent par le logement privé dégradé. « Le marché de l’insalubre » est très lucratif. 2. Il faut éviter deux types de confusions : d’abord entre mixité sociale (riches et pauvres) et mixité ethnique (nationaux et étrangers) ; ensuite entre mixité spatiale (on réside au même endroit) et mixité sociale (on échange) : la première ne débouche pas toujours sur la seconde et elles peuvent produire des violences, tant institutionnelles qu’interpersonnelles.

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Violence(s) : le printemps chilien ou cette chair coût de l’espérance

Article de Raul Morales La Mura, Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 139-151.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vie politique, Contestation, Violence, Symbolique, Société, État, Économie, Répression, Police, Chili

Les derniers mois de 2019 ont vu l’émergence d’une forte mobilisation sociale au Chili, celle-ci ayant pour particularité la volonté explicite de participer à l’écriture d’une nouvelle société. Cette contestation, menée essentiellement par la société civile, est la cristallisation de 30 ans de combats contre le modèle économique, social et institutionnel légué par la dictature militaire et seulement amendé par la société politique. Aussi, lors des manifestations, la violence physique mettra en évidence la violence symbolique du système dominant, soit par ceux des manifestants qui désormais la refusent, soit par ceux dont le ministère est de la préserver.

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Protéger les mineurs isolés étrangers : un accompagnement teinté de violences institutionnelles ?

Article de Valérie Wolff

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 59-73.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Protection de l'enfance, Inégalité, Violence institutionnelle, Posture professionnelle, Travail social, Accès aux droits

Le présent article rend compte des résultats d’une recherche menée auprès de professionnels chargés de l’accompagnement de mineurs isolés étrangers. La démarche entreprise permet de vérifier l’hypothèse d’entraves systémiques à l’accès aux droits de ces jeunes étrangers, pourtant accueillis au sein d’établissements ayant vocation à leur protection et à leur inclusion. La littérature sociologique convoquée offre l’occasion d’expliquer les logiques sociales au fondement des pratiques professionnelles observées. Relues sous l’angle des violences institutionnelles, on constate que ces dernières s’imposent tant aux jeunes accueillis qu’aux professionnels qui les accompagnent.

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