Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 841 à 850 sur un total de 1693

Votre recherche : *

De la séparation à la rupture ?

Article de Karine Marteau Fassel

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 113-132.

Mots clés : Enfance-Famille, Autorité parentale, Conflit, Couple, Divorce, Magistrat, Garde alternée, Séparation, Maintien du lien, Fratrie, Grands-parents, Intérêt de l'enfant

Lorsque le couple se sépare, les liens se distendent mais ne sont pas immédiatement rompus. En effet, la séparation effective se trouve retardée pour diverses raisons : d’abord parce que l’un des époux – voire les deux – peut ne pas vouloir, au regard de convictions personnelles, envisager de rompre le lien conjugal ; ensuite parce que les époux peuvent se trouver confrontés aux lenteurs d’une procédure de divorce ; enfin – et plus généralement – parce que la séparation passe aussi par le retour à l’autonomie financière et patrimoniale, imposant à chacun de décider du partage des biens acquis pendant la vie commune. S’agissant des enfants communs, le législateur de 2002 a limité les effets de la rupture du couple parental en tenant l’enfant éloigné des conflits et des bouleversements engendrés par la désunion de ses parents, consacrant ainsi la notion de coparentalité, et ce dans l’intérêt des enfants. Au-delà, il s’agit également de garantir à l’enfant le maintien des liens qu’il a pu entretenir jusqu’à présent avec chaque composante de son entourage familial (frères et sœurs, grands-parents).

Accès à la version en ligne

Transformer l’héritage du passé traumatique après un génocide : l’étayage sur la photographie dans le processus de symbolisation et d’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 91-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Inconscient, Filiation, Deuil, Médiation, Photographie, Génocide, Séparation, Traumatisme, Histoire familiale, Transfert, Généalogie, Famille

La déshumanisation à l’œuvre dans le projet génocidaire et l’héritage d’un tel événement traumatique entraîne une catastrophe de la transmission et de la filiation. S’ensuit une impasse des processus d’identification et de différenciation sur plusieurs générations. Dans cette contribution, on interroge la nature des obstacles entravant le processus de deuil, de séparation et l’investissement de la vie après une catastrophe sociale. Il s’agit pour cela de rendre compte du travail de subjectivation nécessaire à l’appropriation de sa propre histoire et de celle de sa propre famille de manière à pouvoir engager un processus de séparation/différenciation. À travers une étude de cas, l’article montre la pertinence d’une rencontre clinique « médiatisée » pour la compréhension et la perlaboration du vécu traumatique d’une famille survivante qui vit entre-soi. Nous discuterons, en particulier, l’apport de la photographie comme une première tentative de figuration des affects et de mise au travail des processus intermédiaires garants de leur symbolisation.

Accès à la version en ligne

Séparation impossible, sinon radicale

Article de Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 75-89.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Séparation, Radicalisation, Histoire familiale, Traumatisme, Identification, Psychanalyse

Lesdits « radicalisés » ne sont pas exceptionnels. Ce sont principalement des adolescents dont la complexité des trajectoires individuelles et familiales peut entraver la nécessaire séparation d’avec l’enfance pour se construire un devenir adulte. La clinique nous fait découvrir la multiplicité des stratégies possibles de l’adolescent prisonnier de ce dilemme. L’article analyse le cas d’une jeune fille aux prises d’un héritage familial traumatique et de sa propre régression archaïque, qui tente une séparation physique avec le vœu inconscient de parvenir à se séparer enfin psychiquement. Mais les séparations physiques, même radicales, ne favorisent, au contraire, que séparation sans séparation.

Accès à la version en ligne

« En rabattre » à l’arrivée du deuxième enfant : enquête sur les normes et les pratiques éducatives de parents diplômés

Article de Céline Clément, Christine Hamelin, Anne Paillet, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 25-48.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Niveau scolaire, Enseignement supérieur, Naissance, Norme, Inégalité, Couple, Fratrie, Modèle, Pédagogie différenciée, Emploi, Implication personnelle, Genre

À partir d’une enquête longitudinale qualitative, cet article porte sur la manière dont les normes et pratiques éducatives de parents diplômés de l’enseignement supérieur sont mises à l’épreuve avec la naissance de leur deuxième enfant. En se centrant plus particulièrement sur la norme de singularisation des enfants et sur celle de traitement égalitaire, nous montrons comment, concrètement, les parents accueillent leur cadet·te, lui réservent une place dans sa famille et sont conduits à « en rabattre » sur la réalisation pratique de leurs ambitions éducatives. Exigeante en termes d’implication parentale et de disponibilité, la mise en œuvre de ces normes repose fortement sur la mobilisation des mères, et contribue à renforcer l’inégale répartition du travail parental et domestique dans le couple à l’arrivée du deuxième enfant. À son tour, cette inégalité croissante rend plus difficile la concrétisation de ces normes éducatives.

Accès à la version en ligne

Le bien-être des enfants : un enjeu politique

Article de Wolfgang Aschauer, Barbara Castillo Rico, Marion Leturcq, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 131-132, 2ème-3ème trimestre 2019, pp. 13-82.

Mots clés : Enfance-Famille, Qualité de la vie, Bien-être, Enfant, Pauvreté, Conditions de vie, Famille en difficulté, Mode de garde, Inégalité, France, Royaume Uni, Espagne, Europe

Accès à la version en ligne

Qui a peur de la parentalité ?

Article de Jean Sébastien Eideliman

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 255-262.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Parents, Relation enfant-parents, Sociologie, Famille, Parenté, Sciences humaines et sociales

On ne naît pas parent, on le devient. Voilà, pour détourner une célèbre citation, l’idée fondatrice de la notion de parentalité, vocable récent qui est venu s’ajouter à la famille déjà nombreuse des termes issus du latin parentatus, aux côtés de parent (et beau-parent), parenté, parentèle, parental (et monoparental), parentage, apparenter… Proche du terme, récent lui aussi, de « parentalisation » (ou « parentification »), que les psychologues utilisent tantôt pour pointer les enfants qui grandissent trop vite et prennent des responsabilités d’adulte avant l’heure (Chase, 1999), tantôt pour penser le « devenir parent » (Lotz et Dollander, 2004), celui de parentalité permet de souligner, dans une perspective plus sociologique, les manières dont les parents acquièrent et s’approprient leur nouveau rôle. Ce faisant, l’étude de la parentalité permet de dénaturaliser cette expérience, souvent présentée comme relevant de l’inné et de l’instinct (de manière plus forte encore pour les femmes que pour les hommes).

Accès à la version en ligne

Le dossier de la RFAS sur les parentalités bousculées : entre assignation aux rôles traditionnels et reconfiguration des rapports sociaux

Article de Gérard Neyrand

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 247-253.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Soutien à la parentalité, Épistémologie, Histoire familiale, Biologie, Classe sociale, Relation enfant-parents, Genre, Changement social, Anthropologie

Pour rappel, l’intention de la Revue française des affaires sociales à la programmation de ce dossier était de rendre compte, dans une perspective centrée sur les sciences sociales, des « trajectoires de parentalité » selon deux axes : la parentalité aux différents âges de l’enfant, d’une part, les incidents biographiques dans la parentalité, d’autre part. Le tout en privilégiant la dynamique de la parentalité et insistant sur son caractère évolutif, voire incertain.

Accès à la version en ligne

La politique de soutien à la parentalité au prisme de ceux qui la mettent en œuvre

Article de Pierre Mazet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 237-245.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Soutien à la parentalité, Droits de l'enfant, REAAP, Désir d'enfant, Modèle familial, Politique familiale, Relation enfant-parents, Accueil enfant-parents, Accompagnement

Les politiques d’aide aux familles ont connu depuis une vingtaine d’années une réorientation. Si les mesures prises en faveur de la petite enfance  ou de situations spécifiques comme l’autisme, le handicap sont maintenant anciennes, la question du soutien à la parentalité s’est imposée dans le champ politique et social et a justifié la création de structures, de dispositifs souvent initiés par l’État et mis en œuvre par les collectivités territoriales et des associations. Sans revenir ici sur les enjeux définitionnels de la parentalité ou sur son appréhension par différentes disciplines, on peut toutefois rappeler trois raisons principales qui justifient cet intérêt pour la parentalité.

Accès à la version en ligne

À qui la faute ? Les parents face aux manquements scolaires de leur enfant

Article de Zoé Yadan

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 215-235.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Quartier, Banlieue, Responsabilité, Discipline scolaire, Collège, REP, Éducation, Parents, Sanction, Genre

Le présent article se propose d’appréhender une partie de l’expérience vécue par les parents de Seine-Saint-Denis ou de certains quartiers socialement défavorisés de Paris et convoqués en conseil de discipline, du fait d’un manquement grave au règlement scolaire commis par leur enfant au collège. Il s’agira de dresser une typologie des différentes attributions de la responsabilité de l’acte perpétré par l’enfant. Si une partie des parents attribuent la responsabilité à l’enfant, ou d’autres estiment que la faute revient à l’institution scolaire et ses acteurs, la majorité des parents considèrent qu’ils sont responsables de la situation dans la mesure où celle-ci serait le résultat d’un défaut éducatif dont ils se sentent coupables. Nous montrerons les conséquences de ces attributions différentielles sur les relations avec l’institution scolaire, avec l’enfant ou encore sur l’image de soi du parent.

Accès à la version en ligne

La mise à l’épreuve des trajectoires et normes parentales : le cas des enfants sans vie

Article de Philippe Charrier, Gaëlle Clavandier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 191-213.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Mort-né, Accouchement, Deuil, Fœtus, Interruption médicale de grossesse, Mère, Identification, Intégration, Famille

L’évolution de la prise en charge des décès périnataux en milieu hospitalier depuis les années 1990 a eu pour effet de redéfinir les dispositifs d’accompagnement à l’égard des parturientes confrontées à une fausse couche tardive, une IMG ou une mort fœtale à partir de 15 SA. Ces femmes ont en commun d’avoir accouché, de pouvoir déclarer un « enfant sans vie » à l’état civil, le prénommer et organiser ses obsèques. Ces dispositifs médicaux et administratifs sont fréquemment présentés comme des supports au deuil périnatal. Or, il s’avère qu’ils génèrent de nouvelles normes pouvant amener la femme qui accouche et son éventuel partenaire à se présenter comme « parent » d’un « enfant décédé ». Cet article, fondé sur une étude par entretiens, montre qu’outre la nécessité de se positionner face à une série de choix qui préexistent à la situation en question, une partie de ces femmes s’inscrivent dans une démarche parentale. Dès lors, ce n’est plus simplement en termes de deuil que s’élaborent ces trajectoires, mais en termes d’entrée en parentalité. L’étude de la manière de se nommer et de nommer le fœtus (né vivant mais non viable) ou le mort-né est significative des déplacements actuels, d’où des ajustements et incompréhensions, notamment quand il s’agit d’intégrer cet « enfant » à la famille élargie.

Accès à la version en ligne