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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les pouponnières, de l’hygiénisme à la bientraitance

Article de Jean Claude Bernadat

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 325, mars 2019, pp. 12-13.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pouponnière, ASE, Bientraitance, Hygiène, Maternage, Parentalité, Histoire sociale, Politique sociale, Relation enfant-parents, Intérêt de l'enfant, Recherche-action, Protection de l'enfance, Jeune enfant, Législation

Au début du XXe siècle, les pouponnières prônaient une doctrine hygiéniste et la mise à l’écart des parents. À partir de 1950, de nouvelles références sont à l’origine de pratiques de maternage, délivrées dans un environnement stable, et du maintien des liens parentaux. Plusieurs textes de loi de ce début de siècle scellent et outillent ces évolutions qui ne sont que les présages d’autres inflexions.

Julie et Alice : l’accompagnement de jumelles en pouponnière

Article de Christine Lamoine, Michèle Taflin, Sara Depoortere, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 325, mars 2019, pp. 18-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pouponnière, Protection de l'enfance, Gémellité, Soutien à la parentalité, Équipe pluridisciplinaire, Prématurité, Sécurité, Affectivité, Séparation, Relation enfant-mère, Santé mentale, Professionnel de l'enfance, ASE, Famille d'accueil, Assistant familial

L’équipe d’une pouponnière raconte le séjour de deux sœurs qu’elle a accueillies dès leur sortie du service de néonatalogie. Le récit de leur parcours révèle les différents enjeux paradoxaux auxquels sont confrontées les professionnelles. D’un côté, soutenir une mère isolée en grande fragilité, l’aider à prendre sa place, sans jamais perdre de vue la sécurité des bébés fragilisés par leur grande prématurité et le non-respect de leurs besoins par elle. De l’autre, accompagner et assurer le développement de ces nourrissons, malgré la discontinuité de leur prise en charge dans des lieux de vie collectifs, l’impact de la séparation et de la fragilité de leur mère.

Protéger les mineurs isolés étrangers : un accompagnement teinté de violences institutionnelles ?

Article de Valérie Wolff

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 59-73.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Protection de l'enfance, Inégalité, Violence institutionnelle, Posture professionnelle, Travail social, Accès aux droits

Le présent article rend compte des résultats d’une recherche menée auprès de professionnels chargés de l’accompagnement de mineurs isolés étrangers. La démarche entreprise permet de vérifier l’hypothèse d’entraves systémiques à l’accès aux droits de ces jeunes étrangers, pourtant accueillis au sein d’établissements ayant vocation à leur protection et à leur inclusion. La littérature sociologique convoquée offre l’occasion d’expliquer les logiques sociales au fondement des pratiques professionnelles observées. Relues sous l’angle des violences institutionnelles, on constate que ces dernières s’imposent tant aux jeunes accueillis qu’aux professionnels qui les accompagnent.

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Question inclusive et protection de l'enfance : un développement possible. Une contribution clinique

Article de Guglielmo Yahiaoui

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 97-107.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Adolescent, Jeune majeur, Exclusion sociale, Inclusion

La supposée absence de l’approche inclusive dans le champ de la protection de l’enfance révèle de notre point de vue sa réduction possible à la seule dimension professionnelle, ou socioprofessionnelle, de l’accompagnement de l’adolescent qui est accueilli dans ce champ. Nous nous attachons dans ce texte à repérer les déterminants d’une telle réduction. Ceux-ci sont à rechercher, de notre point de vue, aux fondements mêmes de ce champ. Tout praticien y exerçant étant au risque de se mettre au service d’une entreprise d’exclusion. Il y a là un choix éthique qui revient à chacun de ceux qui se risquent dans ce champ.

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Visites médiatisées en protection de l’enfance : exploration et transformation des émotions des professionnels, des parents et des enfants

Article de Kim Stroumza, Marc Pittet, Anne Françoise Pont, et al.

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 25 p..

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Émotion, Protection de l'enfance, Accueil enfant-parents, Relation famille-institution, Relation enfant-parents, Visite médiatisée

Cet article porte sur les activités éducatives d’une équipe de travailleurs sociaux dans un dispositif de visite médiatisée du champ de la protection de l’enfance. À partir d’un exemple, nous décrivons comment les éducateurs œuvrent concrètement, au cours du déroulement de ces visites, à l’exploration et la transformation des émotions éprouvées par les uns et les autres, pour favoriser la rencontre entre le parent et son enfant, tout en répondant à leurs missions, en tension, de protection de l’enfant, de soutien à la parentalité et d’évaluation de celle-ci. Notre analyse montre que c’est en parlant d’une émotion de l’enfant au début de la visite que les émotions du père et de l’éducatrice sont, ce faisant, transformées tacitement. Les professionnels de cette équipe explorent, transforment ces émotions, expérimentent différentes interprétations en œuvrant à la construction d’un monde commun, à la fois réel, viable et partageable, et ce avec les parents et les enfants, en leur présence et avec leurs interventions.

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Les assistantes familiales, travailleuses du care : le sensible comme éthique de la relation en actes

Article de Nadège Séverac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 22 p..

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Protection de l'enfance, Assistant familial, Relation éducative, Care, Éthique, Éducateur spécialisé, Incasable

Cette contribution s’inscrit dans la lignée des travaux consacrés aux « incasables », ces jeunes placés par mesure de protection de l’enfance qui cassent et qui tapent dans leur lieu de prise en charge, jusqu’à en être exclus ou fuguer. Seules certaines assistantes familiales, volontaires pour être familles d’accueil pour ces jeunes dont plus personne ne veut, parviennent à les apaiser, soulevant l’énigme de leurs savoir-faire. Or elles parlent davantage de sensibilité à la vulnérabilité de l’autre et de leur intention de « bien » que de compétences, révélant une éthique du care, où ce qui compte sont les personnes et les liens entre elles. Tandis que les éducatrices se disent attachées à la distance professionnelle et au respect du « contrat éducatif », renvoyant à une éthique de justice, où ce qui importe sont les principes. Bien que les éducatrices soient en phase avec la doxa professionnelle, il s’agira donc de montrer pourquoi elles échouent à stabiliser les « incasables » et de décrire comment, bien qu’elles dérogent à cette même doxa, les assistantes familiales réussissent à les « apprivoiser ». Cet article s’attachera enfin à éclairer le fait que, malgré cette réussite, leur pratique reste invisible et leur voix demeure peu entendue. Le prix de cette indifférence étant la production de l’« incasabilité ».

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Empathie, mentalisation et traumas complexes : quels liens avec les comportements extériorisés des enfants en protection de l'enfance ?

Article de Geneviève Dubé, Miguel M. Terradas, Vincent Domon Archambault

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 2, avril-juin 2018, pp. 343-372.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant maltraité, Traumatisme, Empathie, Protection de l'enfance, Trouble du comportement, Agressivité, Psychologie du développement

La négligence, les abus physiques, les mauvais traitements psychologiques et les abus sexuels sont des événements qui compromettent le développement ou la sécurité des enfants et qui peuvent donner naissance à un trauma complexe (TC). Le TC se définit comme étant l’exposition, dans un contexte relationnel spécifique, à des événements traumatiques multiples et répétés dans le temps. Des études menées auprès d’une population d’enfants victimes de mauvais traitements démontrent que des comportements extériorisés sont fréquemment observés. Afin de comprendre l’origine de ces difficultés, les notions d’empathie et de mentalisation paraissent importantes. En effet, certains auteurs suggèrent que l’empathie est négativement associée aux comportements extériorisés et agressifs, alors que d’autres démontrent que les enfants hébergés en famille d’accueil ayant une bonne capacité de mentalisation ont moins de symptômes extériorisés. L’objectif de cet article est de présenter la contribution respective des notions d’empathie et de mentalisation à la compréhension de l’expression de comportements extériorisés par les enfants victimes de mauvais traitements. Cette réflexion théorique vise à démontrer l’importance de mener davantage d’études empiriques qui tiennent compte de ces deux notions afin de cibler les variables intrapsychiques qui peuvent expliquer la présence de comportements extériorisés chez ces enfants. Une meilleure compréhension des effets des traumas complexes sur les capacités d’empathie et de mentalisation des enfants permettrait d’identifier des façons d’intervenir auprès de ceux qui s’expriment à travers l’agir.

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Être parent… tout un cheminement

Article de Béatrice Gabet, Jalal Jerrar Oulidi, Marie Thomas

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 25-35.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Famille, Groupe, Médiation, Jeu, Protection de l'enfance, Parole, Accompagnement social, Soutien à la parentalité, MECS, Contrainte, Souffrance psychique, Travail social, Relation équipe éducative-famille, Émotion

Dans le cadre de leur travail en protection de l’enfance, les auteurs de ce texte proposent une réflexion sur une expérience particulière de groupes de parents. L’utilisation d’objets médiateurs est pensée comme support aux processus individuels et familiaux. L’expérience de près de cinq ans d’un dispositif (« Chemins de parents ») a montré que le jeu peut devenir un espace tiers lorsque la pensée est en panne, lorsque le dire n’est pas possible. Cet article reprend les supports théoriques qui furent une base du travail mené avec les familles pendant plusieurs mois et présente concrètement le dispositif tel qu’il a pu être mis en place. Il montre comment un objet de médiation ludique a permis d’ouvrir les champs du possible en matière d’accompagnement, poussant les professionnels à sortir du conventionnel et apportant une légèreté facilitant de la part des parents l’expression de souffrances difficiles à évoquer.

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Entrer par les coulisses dans les parcours en protection de l’enfance : une approche par les pairs

Article de Pierrine Robin

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Socialisation, Enfant placé, Devenir, Relation interpersonnelle, Fratrie, Récit de vie, Protection de l'enfance

À l’intersection d’une sociologie du parcours de vie et d’une sociologie de l’enfance, cet article invite à s’intéresser à la socialisation horizontale, aux rapports entre enfants, dans les parcours en protection de l’enfance. À partir d’une approche d’enquête par les pairs, cette recherche vise à mieux saisir les ruptures, les tournants, et les bifurcations dans les parcours des enfants confiés. À trois temps du parcours (la sortie du milieu familial, l’installation et le déplacement dans l’accueil, et la sortie des dispositifs), nous cherchons à analyser le rôle crucial que peuvent jouer les enfants dans la construction des continuités et des discontinuités au cours du parcours.

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Jeunes autochtones et protection de la jeunesse : leur point de vue sur leur prise en charge

Article de Marie Hélène Gagnon Dion, Jacinthe Rivard, Céline Bellot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Parole, Communauté, Perception, Prise en charge, Famille en difficulté, Québec (Province du)

La surreprésentation des jeunes autochtones dans les systèmes de protection de l’enfance au Canada est une réalité préoccupante. Cet article vise à partager le point de vue de jeunes autochtones quant à leur prise en charge par le système québécois de protection de la jeunesse. L’article s’appuie sur les données d’une recherche sur la judiciarisation de la pauvreté dont l’un des volets s’est tenu à Val-d’Or, au Québec, auprès de jeunes autochtones vivant en milieu urbain. L’étude s’inspire de la perspective de l’interactionnisme symbolique et aborde sous un nouvel angle la surreprésentation des jeunes autochtones dans le système de protection de l’enfance, en questionnant la signification qu’ils donnent à l’intervention de la protection de la jeunesse dans leur vie. Les jeunes autochtones rencontrés voient leur prise en charge comme une mesure de protection qui leur a permis de se soustraire à des conditions de vie difficiles. Ces résultats mettent en évidence qu’une action au niveau des conditions de vie des familles autochtones devrait être privilégiée pour éviter la surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance.

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