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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Parentalité et addiction : une proposition thérapeutique inspirée des métaphores relationnelles

Article de Michel Cattin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 123-134.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enfance-Famille, Parentalité, Addiction, Relation enfant-parents, Éducation, Métaphore, Dessin

Parentalité et addiction : une proposition thérapeutique inspirée des métaphores relationnelles – Chez les personnes addictes, le produit est souvent utilisé comme un moyen de soulagement de la souffrance. Chez les parents addicts, le bébé risque à son tour de devenir un moyen de soulagement. Dès lors se pose la question de comment aider le parent à repérer les différentes représentations qu’il a de son enfant et du produit ? Et l’aider à désenchevêtrer ces représentations afin de réduire le risque qu’il fasse tenir à son enfant le rôle d’objet de soulagement. Dans cet article, je vais aborder le travail thérapeutique qu’il est possible de faire pour aider les parents à voir et à s’ajuster aux besoins de leur enfant, à construire un lien avec celui-ci. Pour ce faire, nous nous sommes inspirés des métaphores relationnelles conceptualisées par Edith Tilmans-Ostyn. Ouvrir le champ des représentations permet aux parents d’avoir une vision plus large des implications de leurs consommations. Ceci permet aussi de mieux cerner leurs domaines de compétences et leurs limites. Et surtout d’imaginer de s’impliquer plus dans l’éducation de leur enfant et ceci de manière plus adéquate.

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Approche systémique en pédopsychiatrie : responsabiliser l’entourage sans culpabiliser

Article de Claudio Carneiro

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 113-122.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychiatrie infantile, Approche systémique, Relation enfant-parents, Culpabilité, Implication personnelle, Responsabilité, Consultation

« Est-ce qu’on fait quelque chose de faux ou est-ce qu’il/elle a un problème ? » On peut penser que tous les parents qui consultent pour leur enfant dans un service de pédopsychiatrie se posent cette question de façon plus ou moins explicite. Tout le défi pour le thérapeute systémique consiste alors à essayer de mobiliser les parents, de les impliquer dans le suivi, sans les culpabiliser en les faisant se sentir comme étant la cause du problème. Cet article propose une réflexion sur comment responsabiliser l’entourage du patient sans culpabiliser. La question de la différence entre les notions de responsabilité et de culpabilité sera notamment abordée, puis l’intervention intégrative de la connotation positive responsabilisante sera présentée et les implications sur les settings thérapeutiques seront discutées.

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L’expérience d’élever un enfant dyslexique : stress parental et relation parent-enfant

Article de E. Poullet, J. Wendland

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 4, juin 2021, pp. 169-175.

Mots clés : Dyslexie, Parents, Stress, Entretien, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité

Produire de nouvelles connaissances sur le vécu des parents d’enfants dyslexiques français et l’impact d’un tel trouble sur la relation parent-enfant afin d’améliorer leur accompagnement.

Pourquoi on s'énerve ?

Article de Elsa Godart, Maxime Rovere, Gloria Origgi, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 150, juin 2021, pp. 44-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Colère, Agressivité, Pulsion, Relation enfant-parents, Risque, Société, Technologie numérique, Neurosciences, Frustration, Transport, Débat, Schopenhauer (Arthur)

Dans un monde idéal, l’épisode de la pandémie et des confinements successifs aurait dû nous servir à prendre du recul, à gagner en sérénité. Et pourtant… ne sentez-vous pas comme une tension dans l’air ambiant ? N’a-t-on pas l’impression, dans la rue ou sur les réseaux sociaux, que les gens ont envie d’en découdre ? Le télétravail et la raréfaction de la vie sociale n’ont-ils pas rendu les rapports humains moins fluides, voire carrément survoltés ?
Que ce soit leurs enfants ou la technologie qui les mette en boule, les philosophes Elsa Godart, Maxime Rovere, Gloria Origgi et Yves Citton racontent qu’ils s’énervent comme tout le monde !
Pourtant, dans l’histoire de la philosophie, c’est la colère qui a ses lettres de noblesse. La colère de Dieu, celle d’Achille sont des passions nobles… Que nous révèle l’énervement sur notre civilisation ?
Peut-être cela : qu’elle carbure à l’électricité et à la fatigue, comme le démontre le philosophe Tristan Garcia.
Pour en savoir plus sur les mécanismes de l’énervement, nous sommes allés à la rencontre des chercheurs en neurosciences Catherine Belzung, Olivier Koenig et Albert Moukheiber. Bizarrement, ils nous disent que s’énerver ne sert à rien – au moins du point de vue physiologique !
S’il y a bien un philosophe qui a perdu son sang-froid, c’est Arthur Schopenhauer, qui a précipité sa voisine dans les escaliers et a dû lui payer une pension à vie. Folie ou aboutissement logique de son système, fondé sur la volonté ?
Quelques journées en immersion dans le métro ou à essayer de traverser des pistes cyclables ont permis à notre journaliste Michel Eltchaninoff d’écrire un reportage informé sur la rage des transports.
Ils ont de l’estime mutuelle, et pourtant… ils ont failli s’énerver ! Tel est le tour étonnant qu’a pris notre dialogue entre la réalisatrice et comédienne Agnès Jaoui et le philosophe Raphaël Enthoven, qui divise la Twittosphère.

"A l'espace enfants, je passe du temps avec maman"

Article de Frédérique Van Leuven, Stéphanie Tanghe

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 58-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Accueil, Consultation, Famille, Groupe de parole, Hospitalisation, Médiation, Relation enfant-parents, Parentalité, Trouble bipolaire

Cet article présente différents dispositifs permettant de prendre en compte et de soutenir la parentalité tout au long d'une hospitalisation en psychiatrie. Il décrit une structure très concrète d'accueil pour les enfants, l'Espace enfants, sur laquelle viennent s'étayer aussi bien des groupes de soutien que des consultations familiales.

Le risque d'exclusivité imaginaire des adolescents hyperconnectés aux sites sectaires

Article de Elisabeth Kaluaratchige

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 107-119.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche clinique, Communication, Croyance, Danger, Identification, Imaginaire, Internet, Langage, Manipulation mentale, Moi, Parole, Relation enfant-parents, Risque, Secte, Symbolique, Lacan (Jacques), Freud (Sigmund)

Cette étude sur les adolescents captés par les sites sectaires est fondée sur les expériences cliniques psychanalytiques. L’Internet, par la triple connexion : image, son et écrit, contrairement aux autres médias tels que la presse, la radio ou la télévision, fournit aux sites sectaires les outils technologiques pour captiver l’attention de l’adolescent. Le détenteur du site présente un idéal nocif et déroutant pour manipuler l’identification de l’adolescent. Dans l’isolement virtuel répétitif, il pourra facilement déraciner l’adolescent de son ordre symbolique et l’enfermer dans une servitude imaginaire régressive et dangereuse. Dans cette configuration clinique, ce n’est pas l’imaginaire seul qui cause le désastre, c’est aussi le défaut de la fonction de l’adulte comme témoin du langage. La prise en charge d’un adolescent capté par les sites virtuels sectaires passerait alors par la consolidation et la réactualisation de cette fonction afin d’inciter l’adolescent à cogiter, penser, raisonner et désirer, dans le champ virtuel mais visant sa vie symbolique dans la réalité.

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Une approche systémique dans la psychothérapie de la patiente anorexique à l’adolescence

Article de J. Debaisieux

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 2, mars 2021, pp. 74-82.

Mots clés : Adolescent, Anorexie, Trouble du comportement alimentaire, Psychothérapie, Approche systémique, Relation enfant-parents, Relation soignant-soigné, Parents

À travers son expérience de psychiatre dans une maison des adolescents, l’auteur nous détaille son approche de la psychothérapie des adolescentes anorexiques dont la particularité est de déconstruire la relation médecin–malade. Après nous avoir expliqué le rôle du psychiatre référent et les bases théoriques auxquelles il se réfère, il nous fait partager sa vision de la psychothérapie (majoritairement à orientation systémique mais sans exclure les autres écoles dont il s’inspire) en s’appuyant sur le déroulement d’une première consultation avec des adolescentes présentant des troubles des conduites alimentaires. C’est en plaçant l’adolescente dans un double-lien thérapeutique et en se dégageant de tout objectif qu’il peut maîtriser ses propres réactions contre-transférentielles et aborder la question du lien, de l’autonomie et de l’impuissance des parents. Ceux-ci sont inclus dans le processus thérapeutique et différentes situations relationnelles sont passées en revue afin de proposer des solutions pour la prise en charge de ces adolescentes anorexiques.

La protection du jeune enfant : limites de la guidance parentale et perspectives d’évolution

Article de Marion Brault

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 142-150.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Nourrisson, Soutien à la parentalité, Carence affective, Carence familiale, Psychologie du développement, Milieu ouvert, Accompagnement, PMI, Protection de l'enfance, Relation enfant-parents, Développement cognitif, CAMSP, Enfant placé, Trouble du comportement, ASE

Un maillage partenarial pluridisciplinaire stable pendant plusieurs années mis en place dès la naissance de l’enfant auprès de parents multi-carencés ne garantit pas l’acquisition des compétences parentales nécessaires à la bonne évolution du mineur. La dimension affective, très complexe, constitue un écueil parfois insurmontable, comme l’illustre l’histoire de la petite Carla, qui nous amène à imaginer un dispositif de soutien intensif et continu à la parentalité.

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La parentification au sein des séparations parentales conflictuelles. Le cas de Marie

Article de Sophie Arnaudeau, Emilie Berdoulat

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 177-195.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Conflit, Parentification, CMP, Aliénation, Rôle, Divorce, Prise en charge, Soin, Relation enfant-parents, Histoire familiale, Fille, Psychothérapie

Au sein des séparations parentales conflictuelles, l’enfant peut adopter un rôle de parent. La parentification est une conséquence fréquente de ces situations. L’article présente le cas clinique d’une jeune fille de 12 ans illustrant l’articulation entre sa situation familiale et le phénomène de parentification. Marie est prise en charge en centre-médico-psychologique suite à une injonction de soin émise par le juge des enfants. Au sein de la séparation conflictuelle de ses parents, elle apparaît comme la soignante et la confidente de sa mère. Elle cherche à aider cette dernière par divers moyens tels que le soutien moral, le rejet du père ou encore la rupture de liens avec sa famille. Des programmes éducatifs mandatés par les tribunaux, des programmes de prévention ou des discussions avec les parents dans les écoles sembleraient pertinents afin de diminuer la parentification.

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Devenir parents avec une IAD

Article de Jean Pierre Durif Varembont

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 79-98.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Stérilité, Filiation, Paternité, Couple, Procréation médicalement assistée, Relation enfant-parents, Parenté, Roman familial

Des couples ne peuvent pas avoir d’enfant à cause de la stérilité de l’homme. Dès lors, comment se négocie leur choix de recourir à une PMA plutôt qu’à l’adoption ? Y a-t-il des modalités particulières du passage du conjugal au parental lorsqu’un couple recourt à l’insémination artificielle avec donneur ? Comment se construit précocement le lien à l’enfant à venir aussi bien pour le père que pour la mère ? Ces questions font l’objet du présent article à partir de données cliniques tirées d’une recherche menée par une équipe de psychologues et de médecins dans un CECOS pendant deux ans. L’analyse des entretiens menés avec chaque membre de 24 couples hétérosexuels en attente d’IAD nous permet de montrer comment se nouent spécifiquement pour ces hommes et ces femmes devenant parents avec l’IAD les composantes instituée, narcissique, biologique et narrative de la filiation.

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