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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Atelier d’écriture et troubles du comportement à l’adolescence : fonction contenante des cadres en thérapie à médiation avec un adolescent placé

Article de Corentin Boulay, Nadine Demogeot, Joëlle Lighezzolo Alno

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 197-217.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Adolescent, Protection de l'enfance, Placement, Trouble du comportement, Médiation, Projet thérapeutique, Écriture

La littérature psychanalytique nous indique que les troubles du comportement à l’adolescence sont souvent liés à un défaut de la fonction contenante du psychisme. À cet égard, la proposition thérapeutique doit pouvoir agir en contrepoint de ces organisations du psychisme pour favoriser la reprise des processus de contenance. L’objectif de cet article vise à étudier le fonctionnement d’une médiation thérapeutique par l’écriture auprès d’un adolescent en situation de placement. À l’appui de données cliniques recueillies dans le cadre d’une psychothérapie d’adolescent, nous avons procédé à une analyse des processus de symbolisation mobilisés dans le cadre d’un atelier à médiation par l’écriture. Les résultats nous indiquent que la médiation favorise l’émergence de la fonction contenante à l’appui de la multiplicité des cadres qui prennent place dans la médiation écriture, et qu’à partir de cette fonction peut s’étayer l’amorce d’un travail de représentation. Les médiations par l’écriture semblent ainsi adaptées au travail thérapeutique avec des adolescents placés, et il serait pertinent de développer des recherches centrées sur l’évaluation de leurs effets.

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Les animateurs socioculturels en EHPAD et les technologies numériques : pour qui, pourquoi ?

Article de Eric Carton

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 153-165.

Mots clés : Travail social : Métiers, Animateur socioculturel, EHPAD, Technologie numérique, Médiation, Relation travailleur social-usager

Après une définition de l’animation sociale et socioculturelle, l’article aborde la place des animateurs dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehpad). À partir d’exemples concrets, il analyse comment les animateurs, après avoir utilisé de nouvelles technologies dans le cadre de leur travail (planification, création de documents graphiques, communication externe, recherche d’activités), ont adapté leurs pratiques en intégrant les technologies numériques (journal, vidéo, contacts avec la famille lointaine, jeux) devenant alors des médiateurs numériques. Cela permet d’aborder les relations spécifiques des animateurs avec les technologies numériques.
Dans le même temps, de par la place particulière des animateurs en ehpad, n’étant ni personnel soignant ni personnel d’entretien, affectés principalement au bien-être des usagers, l’article montre en quoi leur vision peut aussi freiner l’installation de certaines innovations technologiques qui peuvent soit justifier, soit amener une diminution de temps de relations humaines.

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Les réflexions, productions et recommandations du groupe de travail "Numérique et travail social" du Haut Conseil du travail social

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 89-103.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Travail social, Technologie numérique, Accompagnant éducatif et social, Accès aux droits, Médiation, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à porter à la connaissance du lecteur l’état de la réflexion menée au sein du Haut Conseil du travail social au regard de la transition numérique et des bouleversements qu’elle apporte dans ce secteur. Il présente les travaux de sa commission numérique et travail social et s’attache à décrire le contenu des documents produits. Le groupe a rédigé dans un premier temps un avis intitulé « Pourquoi et comment les travailleurs sociaux se saisissent des outils numériques ? ». Il fait état de préoccupations mais aussi de propositions. Préoccupations avec des risques d’amplification du non-recours aux droits pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas ou n’utilisent pas l’Internet, risques d’atteinte à la vie privée et risques de perte d’autonomie… Les réponses à apporter nécessitent des moyens qui figurent dans une série de recommandations en direction des services de l’État, des collectivités ainsi que des institutions qui développent des services en ligne. Plusieurs fiches dites techniques ont ensuite été élaborées. La première porte sur les enjeux et les conditions de la réussite d’une transition numérique adaptée par les différents acteurs du travail social. À ce titre, un document spécifique aborde les articulations nécessaires entre les acteurs du travail social, de la médiation sociale et de la médiation numérique. Il préconise la création sur le territoire de « réseaux de solidarité numérique » au plus près des besoins de la population. Enfin deux fiches spécifiques présentées ici abordent en détail les problématiques traitant de l’accès aux droits ainsi que de l’accompagnement social et éducatif.

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Des pratiques singulières : le psychologue et sa clinique

Article de Aurélie Combeau, Laurie Sein, Didier Donstetter, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 14-56.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologue, Profession, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Médiation, Sport, Logement, Surdité, Psychologie clinique

On a pu lire ou dire, çà et là, que le psychologue avait l’esprit de contradiction, adepte du « pourquoi pas », du « peut-être » ou du « peut-être pas ».

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Quarante ans après L'emprise de l'organisation : un retour sur le terrain

Article de Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 23-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Entreprise, Identité, Management, Médiation, Motivation, Organisation du travail, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Rentabilité, Réussite sociale, Souffrance, Syndicat, Travail, Témoignage, Emprise

Quarante ans après la publication de L’emprise de l’organisation (1979), cet article est le résultat d’une revisite de TLTX Belgium, la filiale européenne qui a servi de terrain d’enquête à Max Pagès, Daniel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre. Les auteurs de l’article s’appuient sur les observations et le cadre théorique proposés par leurs prédécesseurs pour questionner l’évolution et l’actualité de l’emprise et des médiations sur lesquelles la multinationale s’était construite. L’article s’intéresse aussi aux prises de distance, aux résistances et aux dégagements résultant de l’évolution de la multinationale et de la rupture avec son modèle social antérieur.

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Médiations transculturelles

Article de Serge Bouznah, Marie Rose Moro, Mélanie Escaich, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 1, janvier-mars 2020, pp. 19-82.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Médiation, Empowerment, Psychologie clinique, Interprétation, Maladie, Culture, Médiateur, Relation soignant-soigné

Face aux crispations identitaires que l’on observe dans la plupart des sociétés occidentales, la clinique transculturelle montre son inventivité en investissant de nouveaux espaces, en élaborant de nouveaux thèmes et en expérimentant de nouveaux dispositifs. Dans un contexte de mouvements migratoires intenses et face à la complexification croissante des systèmes professionnels de nos sociétés, la médiation transculturelle et l’interprétariat devraient s’imposer comme facilitateurs de l’intégration des populations concernées. Dans le domaine de la santé, notamment face aux maladies chroniques, les migrants sont particulièrement vulnérables et les facteurs socio-économiques ne sont pas les seuls à être en cause (Khlat 2012 ; Bourdillon 2017). En effet, pour certains patients, la situation est aggravée par les difficultés d’accès aux soins en raison des problèmes de communication tenant à la fois de l’obstacle linguistique que de la distance culturelle.

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Traduire l'exil : l'enjeu central des langues

Article de Alexandra Galitzine Loumpet, Marie Caroline Saglio Yatzimirsky, Moayed Assaf, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 124, mars 2020, pp. 3-38.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Langue étrangère, Droit d'asile, Demande, Dossier administratif, Interprétariat, Besoin, Accès aux droits, Non-recours, Droit des étrangers, Violence institutionnelle, Médiation, Trafic d'être humain

En migration ou en exil, à chaque étape de la demande d’asile, la compréhension dans la langue du pays apparaît cruciale. Pourtant cette centralité peine à émerger, malgré les obligations légales en la matière, comme en atteste l’insuffisance des financements pour des interprètes ou encore le niveau inadéquat de nombreuses traductions. Le déficit d’interprétariat reste ainsi la norme entraînant de graves conséquences pour l’accès aux droits des personnes exilées. Le choix des langues traduites depuis et vers le français révèle de plus les représentations administratives et politiques des différentes cultures. Alors que de nombreux trajets migratoires sont marqués par l’urgence et la vulnérabilité, le manque d’interprètes, leur qualification hétérogène ou le recours à des locuteurs réfugiés mais sans statut adapté, concourt aux malentendus et s’ajoute à la violence institutionnelle du non-accueil en France. La nécessité d’une professionnalisation de médiateurs-pairs ne s’en impose que davantage ainsi que celle d’une véritable politique de traduction.

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De la nécessité, des grandeurs et des difficultés, du travail avec les familles des enfants placés en institutions pédagogiques L’exemple de la Fondation Sombaille Jeunesse

Article de Isabelle Philippe, Sandy Claude, Céline Fatton, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 1, mars 2020, pp. 53-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Placement, Institution, Relation équipe éducative-famille, Famille naturelle, Compétence sociale, Changement, Coopération, MECS, Adolescent, Supervision, Intervention à domicile, Relation triangulaire, Demande, Médiation, Travailleur social, Psychothérapeute, Approche systémique, Fondation Sombaille jeunesse, Suisse

Cet article est le fruit d’une longue collaboration entre une institution pédagogique, des intervenantes familiales (IF) et une superviseuse, au moment d’un changement de concept pédago-thérapeutique, introduisant la fonction nouvelle d’IF. Il postule que, lors d’un placement pour des difficultés éducatives, un travail d’approche systémique avec les parents et la famille est essentiel au bien-être de l’enfant et de sa famille. Par des exemples cliniques concrets, il montre comment la fonction d’IF s’est construite et ancrée dans un travail quotidien avec les familles, et dans la réflexion qui en a été faite en équipe et en supervision. Ainsi, la famille n’est plus considérée comme un objet défaillant duquel il faut soustraire un enfant, mais comme un sujet capable d’évolution, de changements, de réappropriation et de développement de ses compétences et de ses ressources.

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Impact de la médiation animale sur le caregiving de mères détenues avec leur bébé : une étude pilote

Article de Alexe Signori, Catherine Sadoun Haillard, Laëtitia Bailly, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 3, 2020, pp. 163-179.

Mots clés : Enfance-Famille, Médiation, Animal, Mère, Relation enfant-mère, Prison, Care, Nourrisson, Soin

L’objectif de cette étude préliminaire était d’étudier l’impact de trois séances de médiation animale par le chien sur le caregiving de six mères détenues avec leur bébé au sein de la nurserie d’une maison d’arrêt. Les résultats préliminaires ont montré une tendance à l’augmentation du sentiment de compétence parentale et des occurrences de comportements de soin des mères. Cela pourrait s’expliquer par le rôle de support social que jouerait le chien, améliorant la santé psychique des mères et engendrant un caregiving de meilleure qualité. Par ailleurs, l’ensemble des participantes présentait un attachement insécure préoccupé. Cette recherche mériterait d’être reproduite avec un échantillon plus large afin de confirmer ces premiers résultats.

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Transformer l’héritage du passé traumatique après un génocide : l’étayage sur la photographie dans le processus de symbolisation et d’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 91-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Inconscient, Filiation, Deuil, Médiation, Photographie, Génocide, Séparation, Traumatisme, Histoire familiale, Transfert, Généalogie, Famille

La déshumanisation à l’œuvre dans le projet génocidaire et l’héritage d’un tel événement traumatique entraîne une catastrophe de la transmission et de la filiation. S’ensuit une impasse des processus d’identification et de différenciation sur plusieurs générations. Dans cette contribution, on interroge la nature des obstacles entravant le processus de deuil, de séparation et l’investissement de la vie après une catastrophe sociale. Il s’agit pour cela de rendre compte du travail de subjectivation nécessaire à l’appropriation de sa propre histoire et de celle de sa propre famille de manière à pouvoir engager un processus de séparation/différenciation. À travers une étude de cas, l’article montre la pertinence d’une rencontre clinique « médiatisée » pour la compréhension et la perlaboration du vécu traumatique d’une famille survivante qui vit entre-soi. Nous discuterons, en particulier, l’apport de la photographie comme une première tentative de figuration des affects et de mise au travail des processus intermédiaires garants de leur symbolisation.

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