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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Autisme : développer l’aptitude à communiquer en groupe

Article de Marie Christine Perret

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 324, février 2019, pp. 33-37.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Orthophonie, Rééducation, Groupe, Trouble du langage, Communication, Enfant handicapé

Une initiative d’activités verbales en groupe a été mise en place dans un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile de la région lyonnaise, axé sur la prise en charge des enfants avec troubles du spectre de l’autisme. L’objectif est de développer les compétences langagières, la compréhension verbale et l’expression, en recréant l’ambiance et les contraintes d’un groupe de personnes. Cette modalité d’intervention ouvre vers une première forme de communication sociale.

L'oncogériatrie

Article de Tristan Cudennec, Michaël Bringuier, Rosine Guimbaud, Frédéric Pamoukdjianet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, 135, janvier-février 2019, 11-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Cancer, Care, Chirurgie, Coordination, Diagnostic, Épidémiologie, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Gériatrie, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Risque, Soin, Vieillissement

Transgression et troubles du comportement chez les personnes âgées démentes

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 135, janvier-février 2019, pp. 36-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Risques psychosociaux, Souffrance, Transgression, Trouble du comportement, Vieillissement

Les troubles cognitifs de la maladie d’Alzheimer ne peuvent rendre compte à eux seuls des désordres comportementaux des personnes âgées. Une volonté transgressive peut être sous-jacente, liée à l’histoire de vie ou à des mécanismes de défense psychologiques archaïques. En conséquence, leur environnement humain est en souffrance, ce qui aggrave parfois les troubles du comportement. En établissement, cette situation majore les risques psychosociaux.

Accompagner les parentalités fragilisées

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte, Saül Karz

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 97, octobre-décembre 2018, 84.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Sociologie, Politique sociale, Famille monoparentale, Vulnérabilité, Grossesse, Violence conjugale, Centre maternel, Accompagnement, Parentalité précoce, Adolescent, Souffrance psychique, Parents, Toxicomanie, Abus sexuel, Handicap mental, Famille d'accueil, Placement, Enfance en danger, AESH

Être parent n’est pas facile, a fortiori dans un contexte marqué par les mutations familiales (séparations, familles monoparentales ou recomposées, etc.), mais aussi l’émergence de nouvelles normes parentales (le dialogue plutôt que la posture autoritaire, ...) et l’attention accrue portée au bien-être de l’enfant, amenant les parents à davantage douter, se questionner ou se voir remis en cause dans leurs capacités à être de "bons parents".

Certaines parentalités, cependant, sont plus fragilisées que d’autres, au point d’hypothéquer le développement physique, psychique et affectif de l’enfant et d’exiger l’intervention de professionnels. Les difficultés qui en sont à l’origine sont diverses, souvent cumulées et entremêlées : pauvreté, isolement social, troubles psychiques, toxicomanie ou autres assuétudes, parentalité précoce, violences conjugales, séparation conflictuelle, handicap, ...

Ces parents affaiblis, par-delà la diversité de leurs profils et de leurs problématiques, ont souvent en commun d’être psychologiquement abîmés, dans un état mental qui peut affecter leur disponibilité émotionnelle et affective vis-à-vis de l’enfant, leurs conduites de soin, ...

Le travail des intervenants ne se résume dès lors pas à les responsabiliser et les conscientiser, à les soutenir dans la (re)acquisition de certaines attitudes ou compétences parentales, ou encore à accompagner le lien affaibli avec l’enfant. Soutenir leur parentalité, c’est aussi écouter, prendre en considération leurs souffrances, leurs blessures, prendre soin d’eux pour qu’ils puissent mieux prendre soin de leurs enfants. Plus généralement, dans une approche globale qui nécessite souvent une articulation avec d’autres services et secteurs, cela suppose de prendre en compte l’ensemble des difficultés sociales, matérielles, familiales ou autres qui les touchent.

Mais, nous le verrons, le soutien à la parentalité n’est pas non plus l’apanage des professionnels. L’entraide, l’appui sur les pairs ou d’autres citoyens, à contre-pied de l’individualisme ambiant, joue parfois aussi un rôle précieux.

Le religieux dans les pratiques sociales

Article de Jean Pierre Minary, Michèle Bertrand, Daniel Verba, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 9-130.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Assistant de service social, Éducateur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Interculturel, Laïcité, Pratique professionnelle, Religion, Représentation sociale, Santé

Délibérément centré sur les pratiques concrètes et contextualisées des intervenants sociaux, ce numéro ne se préoccupe pas de savoir si l’accroissement des « faits religieux » constituerait ou non le signe d’un « retour du religieux » dans notre société sécularisée. Mais de rendre compte des manières dont les « professionnels de la relation » (travailleurs sociaux, médico-sociaux, entre autres) se trouvent aujourd’hui confrontés dans leur travail concret à des croyances et à des manifestations religieuses susceptibles de générer en eux-mêmes, au niveau de leurs équipes ou de leurs établissements, des situations d’inconfort, de tensions, voire de conflits. Quelles que soient leurs convictions personnelles (qu’ils soient croyants, agnostiques, indifférents, athées, etc.), les pratiques de ces travailleurs du social s’inscrivent dans des cadres législatif et réglementaire (secteur privé ou public, mission d’utilité publique ou d’intérêt général, etc.) qui régissent tant leurs droits et devoirs que ceux des usagers. Comment s’y prennent-ils dans leurs activités quotidiennes pour répondre à ce qui est attendu d’eux ?

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Le surpeuplement, une forme de mal-logement toujours prégnante et socialement discriminante

Article de Clémence Petit, Justine Lehrmann, Alice Best

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 224, octobre-décembre 2017, pp. 5-134.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Conditions de vie, Statistiques, Définition, Norme, Représentation sociale, Adulte, Famille, Enfant, Parentalité, Santé, Santé mentale, Scolarité, Insertion professionnelle, Violence, Stratégie, Confort, Coût, Logement social, Vulnérabilité, Discrimination

Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).

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Etude qualitative sur l'accompagnement socio-éducatif effectué dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT)

Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.

Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat

Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.

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Anticiper le grand âge ? Comment les jeunes retraités baby-boomers "adaptent" leur logement

Article de Fanny Auger, Vincent Caradec, Ségolène Petite

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 15-43.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Adaptation, Bien-être, Habitat, Confort, Projection, Mobilité géographique

Cet article aborde la question de l’adaptation du logement au vieillissement mais en élargissant la focale généralement utilisée : d’une part, il s’intéresse aux jeunes retraités de la génération du début du baby-boom et non aux personnes très âgées, confrontées à des limitations fonctionnelles ; d’autre part, plutôt que de partir d’une liste limitative d’adaptations, il considère l’ensemble des aménagements que les retraités mettent en œuvre ou envisagent d’entreprendre dans leur logement. L’objectif est de savoir dans quelle mesure ces jeunes retraités anticipent le grand âge et adaptent leur logement à leur (futur) vieillissement. Pour y répondre, des entretiens semi-directifs complétés par une visite guidée du logement ont été réalisés auprès de 47 couples de jeunes retraités propriétaires.
L’analyse est organisée en trois parties. La première cherche à établir dans quelle mesure les jeunes retraités se projettent dans le grand âge et anticipent des adaptations de leur logement. La deuxième explore une logique sociale particulièrement prégnante au sein de cette génération et qui apparaît motrice dans l’« adaptation » des logements : l’aspiration au confort. En effet, les aménagements entrepris en ce sens correspondent pour partie à ce que les professionnels de l’habitat considèrent comme des adaptations du logement. La troisième partie aborde un autre mode d’adaptation de l’habitat souvent évoqué dans les entretiens, pour le présent et pour l’avenir : la mobilité résidentielle.

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Le prolongement de la vie professionnelle des Québécois : une nécessité pour la société, les travailleurs et les employeurs ?

Article de Denis Latulippe, Sylvie Saint Onge, Claudia Gagné, et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 45-67.

Mots clés : Travail-Emploi, Travailleur âgé, Retraite, Emploi, Parcours professionnel, Ressources humaines, Compétence professionnelle, Québec (Province du)

Cet article présente les enjeux liés à l’allongement de la vie active des travailleurs québécois. Il démontre ainsi l’importance sur le plan économique de prolonger la vie professionnelle des travailleurs âgés considérant la baisse anticipée de la population active au Québec. Puis il montre, à partir d’une analyse des comportements des travailleurs âgés québécois et canadiens, qu’un nombre croissant d’entre eux veulent travailler plus longtemps pour augmenter des revenus de retraite insuffisants, ou encore pour des raisons d’accomplissement personnel. S’ils optent pour une cessation plus tardive de leurs activités professionnelles, ils le font souvent de manière progressive et en modifiant le temps, le lieu et le contenu de leur travail. Enfin, il présente une étude par entrevues auprès d’employeurs et une revue des écrits d’où il ressort la présence de pratiques de gestion visant à favoriser le prolongement de la vie active des travailleurs varie grandement d’une organisation à l’autre. Par conséquent, les chercheurs doivent poursuivre leurs efforts pour mieux comprendre les facteurs sociétaux, organisationnels et individuels qui favorisent la prolongation de la vie professionnelle et le maintien en emploi des travailleurs âgés.

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Aider simultanément ses ascendants et ses descendants : les ressorts et enjeux sociaux d'une situation en progression parmi les retraités

Article de Eliane Le Dantec

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 91-116.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Solidarité, Relation familiale, Intergénérationnel, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Revenu, Précarité, Classe sociale

L’allongement du temps de la vieillesse place un nombre croissant de retraités en situation d’aider à la fois leurs ascendants et leurs descendants sur une période plus ou moins longue. En fonction du degré de sécurisation socio-économique de ces derniers, cette situation combine différemment l’injonction à l’autonomie et la nécessaire dépendance qui caractérisent la famille contemporaine. Se rapportant à 13 entretiens parmi les 25 réalisés, un premier type idéal concerne des retraités dont l’ascension sociale, au moment de l’entrée dans la vie adulte, a été enclenchée par une mobilité géographique vectrice de stabilité d’emploi et de progression des revenus. Dans leur emploi du temps, l’aide accordée de concert aux ascendants et descendants ne compromet pas la pratique revendiquée d’activités pour soi. Regroupant les 12 autres entretiens, le second type a trait à des retraités dont les ascendants et surtout les descendants sont confrontés, à proximité, à des formes diverses de précarité. Pour faire face aux occupations et préoccupations qui en découlent au quotidien, ces retraités aux faibles revenus activent alors d’autres ressources matérielles et relationnelles. Ainsi, l’aide aux siens dans le temps de la retraite des personnes enquêtées – toutes issues des classes populaires – ne s’envisage et ne s’organise pas de la même manière ni avec la même latitude selon que la trajectoire sociale de la lignée familiale est ascendante ou demeure de position basse.

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