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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’invention du « faire famille » du côté de l’enfant en situation de co-homoparentalité

Article de Emmanuel Gratton

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 21-36.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Famille, Parentalité, Famille recomposée, Enfant

La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.

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Que faut-il pour faire un père ?

Article de Simone Korff Sausse

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 15-26.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Père, Relation enfant-père, HISTOIRE, Famille, Société, Institution, Représentation sociale

L’auteur se propose de réfléchir à la place du père dans la société contemporaine en se demandant : « Que faut-il pour faire un père ? » Après quelques repères historiques de la place du père et partant de l’idée que la paternité se déroule toujours en même temps sur la scène individuelle et la scène collective, l’auteur fait l’hypothèse qu’il faut trois éléments : un enfant, une mère, une société. En plus d’être reconnu par l’enfant et la mère, le père doit être institutionnalisé et il doit aussi se reconnaître lui-même, ce que font les pères contemporains en quittant l’ancien modèle du pater familias et en inventant de nouvelles modalités d’être père – qui dérangent. Ce phénomène de société dépasse largement l’émergence de nouveaux comportements paternels et modifie radicalement la procréation, la filiation, l’éducation, la vie du couple, les rôles masculins et féminins.

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Au cœur du don, la dette ? Étude exploratoire autour de la motivation des mères porteuses

Article de Manon Jadoul, Marie Laure Gustin, Sarah Colman, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 105-114.

Mots clés : Enfance-Famille, Procréation médicalement assistée, Gestation pour autrui, Parentalité, Famille, Motivation, Mère, Empathie, Entretien

La gestation pour autrui (GPA) est une des méthodes de procréation médicalement assistée qui pose aujourd’hui le plus question. En effet, sa légitimité est discutée tant elle bouscule toutes les représentations classiques de la famille et la parentalité. Afin de mieux comprendre ce phénomène, l’étude reprise dans cet article s’est penchée sur la motivation des mères porteuses à offrir leurs services à un couple souhaitant avoir un enfant en recourant à la GPA. Quatre femmes ont été rencontrées à qui il a été proposé de raconter la manière dont elles ont vécu cette « expérience ». La méthodologie est qualitative et comprend un entretien semi-structuré complété par deux génogrammes. Seront présentés dans cet article les principaux résultats concernant la motivation de la mère porteuse. Deux aspects ont particulièrement retenu l’attention : leur haut niveau d’empathie et la présence d’une dette au fondement de la motivation des mères porteuses.

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L’utilisation du génogramme en formation de thérapeutes familiaux psychanalytiques

Article de Marthe Barraco de Pinto

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 83-92.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Génération, Psychanalyse, Formation, Famille, Outil

Après une évocation des travaux de quelques cliniciens qui se servent du génogramme comme médiation, l’article s’attache à présenter cet outil dans le cadre de la formation des thérapeutes familiaux de l’association psyfa (Psychanalyse et Famille). Sont envisagés en particulier sa finalité et les modalités de son utilisation. Le but de cet exercice en groupe est de permettre à chacun de réfléchir à la place qu’il occupe dans sa famille actuelle, de repérer les legs des générations précédentes, de s’intéresser aux phénomènes de répétition qui impactent les différents membres du groupe familial ainsi que les relations traduites en termes d’alliances. Les particularités de la situation groupale sont aussi évoquées, comme les nécessités du cadre contenant, les résonances induites chez les participants et la créativité du groupe qui s’exprime. Les témoignages de thérapeutes en formation jalonnent cet écrit et illustrent les propos.

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La « maison de rêve » : topique projective du corps familial

Article de Patrice Cuynet, Marie Anne Schwailbold, Almudena Sanahuja, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 53-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Image, Inconscient, Habitat, Diagnostic, Famille, Prise en charge, Psychothérapie, Outil, Dessin

L’épreuve projective intitulée « spatiographie projective familiale » a pour objectif de comprendre l’image inconsciente du corps familial à travers l’analyse du dessin groupal de la « maison de rêve ». Par cette méthodologie, les auteurs peuvent établir un diagnostic de la structure des liens inconscients de la famille et en faire un objet médiateur pour la prise en charge psychothérapique et une épreuve projective groupale familiale pour le diagnostic. Le dessin de la « maison de rêve » est un outil original qui investigue les dimensions diachronique et synchronique permettant une approche complète de la structuration de l’image du corps familial.

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Justice et liens familiaux : quelles relations ?

Article de Marie José Grihom, Alain Ducousso Lacaze

Paru dans la revue Dialogue, n° 211, 1er trimestre 2016, pp. 13-82.

Mots clés : Justice, Famille, Relation enfant-parents, Prison, Maintien du lien, Parentalité, Souffrance psychique, Honte, Autorité parentale, Intérêt de l'enfant, Détention, Socialisation, Accompagnement social, Injonction thérapeutique, Conflit, Magistrat

Ce numéro interroge les rapports entre la justice et la famille selon différentes perspectives. Comment les différents membres de la famille vivent-ils l’intervention de la justice auprès de l’un des leurs ? Mais aussi quels sont les effets des décisions de justice sur les dimensions instituées, symboliques et imaginaires des liens familiaux ? Ici se dessine l’épineuse problématique des conséquences de l’incarcération sur le lien parents-enfants et des dispositifs qui visent à l’étayer et à le soutenir.

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Psychothérapie d’enfants victimes de maltraitance au sein de la famille et travail du secret

Article de Tiphany Perpete

Paru dans la revue Dialogue, n° 209, septembre 2015, pp. 109-120.

Mots clés : Psychothérapie, Famille, Enfant maltraité, Secret, Maltraitance, Relation familiale, Affectivité, Empathie, ITEP

Dans cet article, l’auteur, psychologue exerçant en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) et en point-rencontre, traite la question de l’articulation entre la place du secret autour des maltraitances intrafamiliales en psychothérapie de l’enfant et la distorsion du rapport à la dette symbolique chez ce dernier, au regard de son vécu. Le sujet est abordé à partir d’une réflexion théorique associée à des apports cliniques issus de rencontres thérapeutiques. L’objectif est d’amener le lecteur à porter un regard plus nuancé sur les situations de révélations de maltraitances par l’enfant, en considérant avec plus d’attention la perte de la place qu’il occupe au sein de son système familial. En parallèle à la question du positionnement de l’enfant, l’auteur interroge également le positionnement du thérapeute et rappelle l’importance de l’investissement affectif dans la relation thérapeutique, aussi anxiogène qu’il puisse être parfois pour les deux partenaires du dispositif.

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La parentalité ? Contours, détours et redéfinitions

Article de Denis MELLIER, Emmanuel GRATTON

Paru dans la revue Dialogue, n° 207, mars 2015, pp. 7-102.

Mots clés : Parentalité, Filiation, Famille, Procréation médicalement assistée, Homoparentalité, Psychanalyse, Séparation, Conflit, Couple, Rencontre, Espace, Relation enfant-mère, Psychologie, Culture, Protection de l'enfance, Travailleur social, Discours, Représentation sociale, Formation, Recherche, Relation enfant-parents, École, Relation équipe éducative-famille, Parenté, Droits de l'enfant, Origine

"La « parentalité » est un terme qui s'est peu à peu imposé en France à côté du concept de « parenté ». Issue d'un groupe de travail pluridisciplinaire, cette notion définissait avec D. Houzel les différents aspects d'être parent. A-t-elle rempli sa fonction pour soutenir les points de vue des différents professionnels ou acteurs sociaux sur le terrain ? A-t-elle perdu de sa pertinence en se généralisant et en gommant la différence entre l'homme et la femme ? Ou bien commence-t-elle seulement à mieux caractériser les différentes dimensions de l'expérience de parent ? Ce numéro réinterroge, vingt ans après, cette notion au regard de l'évolution de la société."

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Un espace familial indexé au sentiment : idéalisation de l'amour et refoulement de l'ambivalence

Article de Gérard NEYRAND

Paru dans la revue Dialogue, n° 204, juin 2014, pp. 91-102.

Mots clés : Famille, Couple, Parentalité, Norme, Attachement, Amour

Le recentrage de la conjugalité sur le lien amoureux a rendu d'autant plus fragile le couple que l'enfant peut être vécu comme un concurrent et que la régulation des tensions par le dialogue trouve un obstacle dans le désir de masquer des sentiments ambivalents ou hostiles afin de préserver tant la fonction de réassurance narcissique du couple que sa dimension fusionnelle. Ce qui ne va pas sans risque de retour de ce refoulé dans le fonctionnement familial. Celui-ci peut être mis à mal, lorsque l'autre échoue à satisfaire une demande excessive de réassurance personnelle. Le conjoint frustré est alors parfois tenté de chercher auprès de l'enfant le support de sa réalisation personnelle. Dans un tel contexte de promotion sociale d'un individualisme affectif exacerbé, le recours à un tiers régulateur est parfois une nécessité pour parvenir à sortir de la spirale menant à l'ultramoderne solitude, celle du néolibéralisme des sentiments.

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