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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Loi "Egalim" : redonner du sens au travail des aides à domicile

Article de Maxime Ricard, Audrey Guillard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3273, 09 septembre 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Loi, Alimentation, Établissement social et médicosocial, Santé publique, Résidences de l'Aune, Loi Egalim, Sarthe

Votée en octobre 2018, la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi « Egalim », est entrée en application le 1er janvier 2022. A cette date, tous les établissements disposant d’une restauration collective (crèches, Ehpad, foyers de vie, maisons d’accueil spécialisées…) sont tenus de proposer des menus composés à 50 % de produits de « qualité durable », dont au moins 20 % sont issus de l’agriculture bio­logique. Une obligation règlementaire contraignante pour les directions comme l’explique Audrey Guillard, directrice adjointe des Résidences de l’Aune, qui regroupe trois Ehpad dans la Sarthe. Elle plaide pour une réflexion globale et l’implication de tous, professionnels et résidents.

Article 51, expérimenter et innover pour mieux soigner

Article de Dominique Le Boeuf

Paru dans la revue Soins, n° 868, septembre 2022, pp. 29-56.

Mots clés : Santé-Santé publique, Coopération, Éducation à la santé, Financement, Sécurité sociale, Santé, Infirmier, Projet, Coordination, Réseau ville-hôpital, Alimentation

- Une dynamique et un engagement collectif sources d'innovation durable - page 29 - Dominique Le Boeuf;
- Expérimenter pour renouveler l'organisation des soins - pages 30-31 - Natacha Lemaire, Augusta Mayans, Gabrielle Truelle;
- État des lieux des expérimentations menées depuis 2018 et place des infirmiers - pages 32-34 - Natacha Lemaire, Augusta Mayans, Gabrielle Truelle;
- Équipes d’infirmières libres responsables et solidaires, une expérimentation favorisant la prise en charge holistique du patient - pages 35-37- Guillaume Alsac;
- D-Nut, une expérimentation pour mieux repérer et prévenir la dénutrition des personnes âgées - pages 38-40 - Lola Dubreuil, Marine Reinteau;
- Cica’Corse, apporter de l’expertise aux infirmiers et améliorer l’accès aux soins - pages 41-43 - Clarisse Goux;
- Un projet de territoire pour le suivi des accidents vasculaires cérébraux et des infarctus du myocarde - pages 44-47 - Yannick Béjot, Gabriel Laurent, Pauline Léo, Anabelle Combes, Marilyne Pouchain, Nadiège Baille, Maurice Giroud;
- Prise en charge des patients traités par immunothérapie grâce à la coordination ville-hôpital - pages 48-51 - Pascal Sontag, Christelle Galvez, Nathalie Blanc;
- Espace médical nutrition et obésité, une meilleure prise en charge des patients atteints d'obésité - pages 52-54 - Cyril Gauthier, Laura Oliveri;
- Généraliser la démarche expérimentatrice portée par l’article 51 - page 55 - Dominique Polton;
- Testez vos connaissances - page 56 - Dominique Le Boeuf;
- Éléments de bibliographie - page 57 - Liliane Régent.

Prévention et éducation à la santé : du diagnostic à la mise en oeuvre du programme d'action

Article de Bertrand Blanchard, Gilles Brandibas, Karine Darnet Ginot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 554-555, juillet-août 2022, pp. 5-125.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Santé, Établissement social et médicosocial, Prévention, Éducation, Inclusion, Outil, Personne handicapée, Qualité de la vie, Innovation, Alimentation, Pair aidant, Sport, Activité physique, Projet d'établissement, Snoezelen (Méthode)

Nombreux sont les facteurs qui déterminent la santé des personnes vulnérables, mais ils échappent trop souvent à l’action des ESSMS, notamment du fait de la pluralité d’acteurs gravitant autour de la personne, ce dans un contexte de « virage inclusif » qui pousse à responsabiliser cette dernière.
Quels outils les ESSMS peuvent-ils mettre en œuvre pour assurer la santé des personnes accompagnées, qu’il s’agisse d’environnement, de conditions de vie, de travail et de logement, d’insertion dans un réseau social, d’éducation, d’accès à la culture et aux loisirs,etc. ? Et comment assurer leur participation à la formulation et la mise en place de leur propre parcours de santé ?
Autant de questions et bien d’autres évoquées dans le présent numéro des Cahiers de l’Actif.

Recherche action autour des temps du repas en crèche

Article de Chloé Ruby

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 132, juin-juillet-août 2022, pp. 8-9.

Mots clés : Enfance-Famille, Alimentation, Bien-être, Crèche, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Jeune enfant, Observation, Pratique professionnelle, Recherche, Recherche-action, Repas, Petite enfance

Retarder l'entrée en institution : faire face à la perte d'autonomie

Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social

Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.

Renforcer les réseaux associatifs face à l'inflation alimentaire

Article de Claude Baland

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3266, 1er juillet 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Lien social-Précarité, Association, Aide alimentaire, Réseau, Vie associative, Inflation, Alimentation, Précarité, Migrants Outre-Mer

Devant l’augmentation du coût de l’énergie et des prix à la consommation, l’alimentation est une des premières variables d’ajustement pour les plus modestes. Claude Baland, président du réseau des Banques alimentaires, qui accompagnent 2,2 millions de bénéficiaires par an, revient sur sa vision de la solidarité et des défis à relever.

Alimentation, l'autre affaire du siècle

Article de Benoît Hervieu Léger, Morgan Ody, Matthieu Brun, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 388, juin-juillet 2022, pp. 19-59.

Mots clés : Alimentation, Précarité, Mondialisation, Politique, Droit, Inflation, Conjoncture économique, Guerre, Santé, Épidémie, ONU, Echelle mondiale

En ce début de XXIe siècle, la faim est toujours là, et même en hausse structurelle depuis moins d’une décennie. Selon les estimations onusiennes, près de 800 millions de personnes sont, à ce jour, sous-alimentées. Cette réalité ne se réduit pas à l’imagerie tragique d’enfants dénutris du Sahel. En 2020, deux milliards et demi d’individus – soit le tiers de l’humanité – se sont trouvés en état d’insécurité alimentaire. Autrement dit, selon les critères de la FAO (l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), hors de « l’accès régulier à suffisamment d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux et une vie active et saine ».

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Repas en crèche : le défi du plaisir !

Article de Chloé Ruby, Delphine Théaudin, Loana Jarry, et al.

Paru dans la revue EJE Journal, n° 94, mai-juin 2022, pp. 20-57.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Repas, Jeune enfant

Dossier composé de 11 articles :
- Le temps du repas : allier rencontre et plaisir
- l'importance des repères pendant le repas
- "Mange tes épinards, cela te rendra fort !" ... Mais tu n'en voudras pas
- Alimentation : le regard d'une ergothérapeute
- Comment la socialisation vient en mangeant
- Les gouts et les couleurs de l'alimentation du tout-petit
- Un regard psychomoteur sur les repas
- Alimentation et jeune enfant : une relation complexe
- Au carrefour du dedans et du dehors, quand l'oralité est troublée
- Au cœur d'un self-service
- De la fourche à la fourchette

Le nouveau désordre mondial

Article de Christian Chavagneux, Aude Martin, Yann Mens, Antoine de Ravignanet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 423, mai 2022, pp. 22-40.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mondialisation, Guerre, Crise économique, Politique, Alimentation, Malnutrition, Pauvreté, Urgence, Commerce, Épidémie, Union européenne, Chine, Russie, Etats Unis

(...)La guerre en Ukraine qui dure a confirmé aussi, après le Covid, la fragilité des économies européennes et singulièrement leur dépendance aux matières premières que la Russie exporte. L'agressivité exacerbée de Moscou contraint les États-Unis à se réinvestir sur le Vieux Continent désormais, eux qui entendaient se consacrer à leur affrontement indo-pacifique avec la Chine, tandis que Pékin ne voudrait pas être forcé de choisir entre son allié russe et ses nombreux clients occidentaux. Face au nouvel échiquier de puissances qui s'esquisse, le reste du monde espère surtout ne pas subir trop de dommages collatéraux.