PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 4, juin 2016, pp. 232-239.
Mots clés : Identité sexuelle, Prise en charge, Adolescent, Accompagnement, Genre
Les dysphories de genre à l’adolescence et durant l’enfance sont étudiées depuis de nombreuses années dans la littérature médicale. En France, les demandes émanant d’adolescents et de leur famille sont de plus en plus fréquentes et l’âge de cette demande de plus en plus jeune, avec une demande de prise en charge spécialisée par les équipes pluridisciplinaires s’occupant du sexualisme.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation
Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?
Article de A. Condat, F. Bekhaled, N. Mendes, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 7-15.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Identité sexuelle, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Genre
La dysphorie de genre est un trouble rare et en l’absence de centre dédié, chaque pédopsychiatre français aura rencontré environ 2 à 4 cas au cours de sa carrière. Aussi, en l’absence d’expérience clinique partagée ni de réflexion intégrée, chacun est-il tenté de se faire son idée à partir de quelques observations, dans un contexte où ces questions cliniques sont traversées par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Alors que des consultations spécialisées dans l’évaluation clinique et la prise en charge des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent se sont développées depuis les années 1970 à l’étranger, l’accès à une information et à des soins spécialisés n’est pas encore bien établi en France. C’est dans ce contexte qu’une consultation spécialisée identité sexuée a été créée au sein d’un service hospitalo-universitaire parisien.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 16, n° 2, avril-juin 2015, pp. 161- 171.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sujet, Prise en charge, Mineur isolé, Adolescent, Deuil, Psychothérapie, Migration
L’auteur aborde la prise en charge psychothérapeutique des adolescents arrivés seuls sur notre territoire dans un dispositif de soins pour familles migrantes. Ces adolescents ont vécu des traumatismes et des deuils multiples avant d’arriver chez nous et se retrouvent souvent dans un milieu carencé dans lequel ils peinent à trouver des adultes sur lesquels s’appuyer pour renouer avec le processus adolescent. Dans la relation thérapeutique, à la faveur du transfert et sur son cadre, s’actualisent des traces des objets et des enveloppes psychiques perdus, offrant ainsi une opportunité à la relance du processus de subjectivation et, par là, à la reprise du remaniement identitaire propre à cet âge.
Article de Florian HOUSSIER, Amel DEHANE, Benjamin LEVY, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 327, mai 2015, pp. 12-44.
Mots clés : Adolescent, Psychanalyse, Psychothérapie, Cure analytique, Prise en charge, Accompagnement, Passage à l'acte, Marquage corporel, Séduction, Homosexualité, Adaptation, Suicide, État limite, Violence, Fantasme, Hospitalisation, Délinquance juvénile, Détenu, Prison, Souffrance psychique, Hôpital de jour, Projet professionnel
"L'adolescent, dans ses éprouvés liés à la puberté, au "pubertaire"dirait P.Gutton, est confronté à de multiples réalités qui sont autant d'épreuves que d'expériences de maturation. Il est donc à la fois soumis aux aléas de son évolution, mais aussi acteur d'aménagements symboliques qui ne se font pas sans heurts. D'où l'importance de l'agir, une des spécificités de la clinique de l'adolescent, dans la mesure où la mise en acte le constitue, mais aussi lui permet de prendre une place d'adulte en devenir parmi les autres..."
Article de Jean-Pierre Benoit, Annie Birraux, Ana Moscoso, Hélène Denis
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 65, janvier-mars 2015, pp. 5-134.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Petite enfance-Périnatalité, Phobie, Enfant, Adolescent, Peur, Émotion, Image mentale, Anxiété, Scolarité, Prise en charge, Périnatalité, Trouble du comportement, Femme
Peur du noir, des fantômes et autres monstres qui peuplent la nuit, peur de se faire mordre par le chien ou piquer par l’abeille, ou encore peur du cheval qui tombe, comme le petit Hans le plus célèbre phobique… Autant de peurs nécessaires, passagères, qui émaillent et soutiennent la vie de l’enfant et sa construction psychique. Mais lorsque la phobie se constitue en symptôme, elle est le signe d’une souffrance psychique qui freine le sujet dans sa vie relationnelle et sociale et doit être prise au sérieux. Que recouvre finalement le symptôme phobique, univoque dans sa forme, mais sous-tendu par de multiples causes ? Quelles en sont les prémisses ? Comment le traiter ? Ce numéro permettra d’affiner le concept et d’en mesurer les causes et les conséquences pour une meilleure prise en charge, du bébé à l’adolescent.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 65, janvier 2015, pp. 4-134.
Mots clés : Phobie, Adolescent, Enfant, École, Collège, Séparation, Anxiété, Jeune enfant, Émotion, Peur, Famille, Affectivité, Réel, Jeu vidéo, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Thérapie, Approche cognitive, Prise en charge, Psychothérapie, Périnatalité, Mère, Manie
Peur du noir, des fantômes et autres monstres qui peuplent la nuit, peur de se faire mordre par le chien ou piquer par l'abeille, ou encore peur du cheval qui tombe, comme le petit Hans le plus célèbre phobique_ Autant de peurs nécessaires, passagères, qui émaillent et soutiennent la vie de l'enfant et sa construction psychique. Mais lorsque la phobie se constitue en symptôme, elle est le signe d'une souffrance psychique qui freine le sujet dans sa vie relationnelle et sociale et doit être prise au sérieux. Que recouvre finalement le symptôme phobique, univoque dans sa forme, mais sous-tendu par de multiples causes ? Quelles en sont les prémisses ? Comment le traiter ? Ce numéro permettra d'affiner le concept et d'en mesurer les causes et les conséquences pour une meilleure prise en charge, du bébé à l'adolescent.