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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Enfants dans les rues du monde

Article de Amira Karray, Nephtalie Eva Joseph, Jude Mary Cénat

Paru dans la revue L'Autre, vol. 17, n° 3, janvier-mars 2017, pp. 264-299.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, SDF, Adolescent, Fugue, Errance, Tradition, Culture, Résilience, Créativité, Adaptation, Rôle, Image mentale, Expérimentation, Autonomie, Israël, Maroc, Gabon, Burundi, Afghanistan, Haïti

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Les mobilités : accéder au monde du savoir

Article de Olivier Lazzaroti, Thierry Paquot, Alain Reyniers, et al.

Paru dans la revue Diversité, n° 187, janvier-mars 2017, pp. 22-153.

Mots clés : Territoire-Logement, Ecole-Enseignement, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Mobilité professionnelle, Mondialisation, Inégalité, Illettrisme, Gens du voyage, Nomadisme, Sédentarisation, Scolarité, Adolescent, Milieu urbain, Milieu rural, Interculturel, Étudiant, Migration, Acquisition des connaissances, Langue étrangère, Exil, RESEAU D'ECHANGE DE SAVOIRS, Technologie de l'information et de la communication, Guyane, France

La mobilité présente une acception première liée au déplacement dans l’espace, avec des allers et retours au sein d’un espace-temps strictement ordonné, balisé et contrôlé, le cas échéant ; mais elle recouvre également une acception métaphorique, renvoyant à la mobilité sociale, à la mobilité professionnelle ou encore à la mobilité d’apprentissage. Ce numéro de Diversité aborde ainsi cette notion, et ses implications, dans le champ éducatif : quels sont les (nouveaux) enjeux actuels des mobilités, nationales et internationales, et leurs impacts dans l’école? Quels sont les liens entre les inégalités de mobilité et les difficultés d’insertion sociale et professionnelle des jeunes? Et si les mobilités représentaient autant d’opportunités pour apprendre?

Penser les peurs avec les habitants des quartiers populaires urbains

Article de Joëlle Bordet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 187-203.

Mots clés : Territoire-Logement, Anxiété, Peur, Terrorisme, Politique de la ville, Quartier, Jeune, Immigration, Religion, Stigmatisation, Communauté, Lien social

Depuis 2015, la France est confrontée à des attentats et à leurs effets, événements tragiques qui transforment les rapports sociaux et accentuent des tensions déjà là entre les habitants des quartiers populaires dont nombre d’entre eux sont issus de l’immigration et de confession musulmane. Dans cet article, dans une position de « témoin-interprète », l’auteure rend compte de situations significatives de ces évolutions et de ces tensions à la fois sociales, identitaires et politiques à l’œuvre pour les habitants des quartiers populaires urbains. Elle propose et développe un axe de travail auquel contribuent des psychosociologues : la « réassurance collective », processus mis en œuvre avec les habitants – dont les jeunes adultes, les professionnels et les élus locaux –, qui vise dans ce contexte difficile à soutenir des capacités collectives à transformer les situations de rupture et de fragmentation.

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La honte des pauvres : l’exemple des femmes SDF

Article de Emmanuel Jovelin

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 73-83.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Femme, Honte, Mendicité, Image du corps, Stigmatisation, Stratégie, Accès aux soins, Réinsertion sociale

Si la honte se caractérise par l’impossibilité de disparaître, elle bout en nous au point de provoquer de graves perturbations identitaires. Formée par des petits éléments dans la vie des êtres humains, la honte est un poison qui annihile les capacités d’agir, au point de tout lâcher, de ne plus rien demander, de vouloir se cacher… Cet article tente d’explorer les différentes facettes de la honte auprès d’une catégorie de pauvres : les femmes sans domicile fixe confrontées à diverses formes d’humiliation dans leur parcours de vie.

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Les classes sociales au foyer

Article de Pierre Gilbert, Gilles Laferté, Eleonora Elguezabal, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, décembre 2016, 125 p..

Mots clés : Territoire-Logement, Classe sociale, Logement, Habitat individuel, Espace, Aménagement de l'espace, Architecture d'intérieur, Famille, Intimité, Voisinage, Milieu rural, Socialisation, Architecture, Agriculteur, Aide à domicile, Travail ménager, Femme au foyer, Couple, Cuisine, Amitié, HLM, Rénovation de l'habitat, Genre, Buenos Aires

En plongeant dans l’intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d’ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l’attention vers un lieu qui, avec l’autonomisation de la vie privée et l’amélioration des conditions de logement, fait l’objet d’un investissement croissant.
Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l’espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l’intérieur des frontières de l’habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d’aménagement et d’ameublement, ainsi que les usages personnels et l’organisation des sociabilités domestiques, sont l’expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l’économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l’organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l’intérieur de chaque ménage, fait l’objet d’une division sexuée persistante.
L’espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d’offrir à ses occupants un lieu à l’abri relatif des rapports de domination dont ils font l’expérience dans d’autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l’imposition de modèles d’habiter hétéronomes. Mais les manières d’habiter se transforment aussi, sous l’effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d’ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.

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Une promotion immobilière sous contraintes environnementales : les logiques sociales du périurbain dans les Desert Cities de l'Ouest étasunien

Article de Eliza Benites Gambirazio, Murielle Coeurdray, Franck Poupeau

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 735-765.

Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisation, Environnement, Eau, Économie, Conflit, Etats Unis

Cet article étudie les dynamiques périurbaines des Desert Cities de l’Ouest étasunien, où l’expansion urbaine a pris la forme d’un étalement spatial, d’abord en périphérie des grandes villes émergentes puis à partir des communautés environnantes. Dans ce périurbain éloigné, la promotion immobilière, qui a reposé tout au long du XXe siècle sur l’appropriation des ressources hydriques, est désormais questionnée par les difficultés à acheminer suffisamment d’eau, amplifiées par le contexte de sécheresse actuel. L’enquête analyse la façon dont les relations entre les administrateurs municipaux, les agriculteurs, les promoteurs immobiliers et les élus, constituées autour d’« intérêts réciproques », les conduisent à mettre en place différentes stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : de sécurisation face à la rareté de la ressource hydrique ; d’intégration ou de contournement des normes régulant les usages de l’eau. La spécificité du périurbain des Desert Cities touchées par la rareté des ressources hydriques réside alors moins dans le développement périphérique des grandes villes (Phoenix, Tucson) que dans la volonté d’accroissement des villes se situant à leur périphérie, jusqu’à se fondre les unes dans les autres. Une forme particulière de périurbain émerge de cette rencontre entre professionnels de l’eau et de la ville : le green sprawl, qui permet de concilier normes environnementales du conservationnisme ambiant et impératifs économiques de la croissance locale.

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Réglementer la ville périurbaine : choix politiques locaux et registres de justification

Article de Romain Mélot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 711-734.

Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisme, Réglementation de l'habitation, Planification, Habitat, Droit, Sociologie urbaine

Les travaux sociologiques menés dans le champ de la sociologie du droit considèrent les instruments réglementaires comme étant susceptibles de redéfinition et de renégociation permanente, au-delà de leur apparente rigidité. L’étude présentée ici se propose de relire les choix de développement des communes périurbaines suivant cette approche appliquée à la planification d’urbanisme. Sur la base d’une étude empirique menée sur un échantillon de communes de la région parisienne, nous analysons les pratiques de zonage mises en œuvre localement. Nous prolongeons cette étude en nous appuyant sur une observation statistique des régularités de la règle, en mettant en évidence, par le biais des registres de justification, la prégnance des choix politiques favorables au maintien des formes urbaines existantes. Cette perspective souligne clairement que le « protectionnisme réglementaire » constitue un leitmotiv à de nombreux projets d’urbanisme portés par les communes périurbaines.

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Des territoires entre ascension et déclin : trajectoires sociales dans la mosaïque périurbaine

Article de Marie Hélène Bacqué, Eric Charmes, Lydie Launay, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 681-710.

Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisme, Urbanisation, Population, Classe sociale, Catégorie socioprofessionnelle, Sociologie urbaine, Analyse comparative

Dans la littérature sociologique récente, les territoires périurbains sont surtout envisagés comme des territoires populaires. Pourtant, ces territoires ne reflètent pas seulement les difficultés des accédants modestes à la propriété, mais beaucoup plus largement les évolutions divergentes des différentes composantes des classes moyennes. Tout l’enjeu de cet article est de mettre en valeur la diversité des trajectoires – des territoires comme de leurs habitants – qui contribuent à construire la mosaïque périurbaine. Dans cette perspective, cet article insiste sur des processus sociaux divergents, en partant des places occupées par les classes moyennes. L’analyse prend plus particulièrement appui sur le contraste entre les trajectoires de deux territoires périurbains de l’Île-de-France : le « village » de Châteaufort, aux confins de la vallée de Chevreuse, et l’ensemble pavillonnaire privé de Port-Sud, réalisé dans les années 1970 à Breuillet, dans l’Essonne. Les transformations observées dans ces deux territoires sont analysées en articulation avec les situations sociales et résidentielles des habitants de classes moyennes pour saisir et comprendre les processus de classement, de déclassement et de reclassement sociaux à l’œuvre.

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La question périurbaine : enquête sur la croissance et la diversité des espaces périphériques

Article de François Cusin, Hugo Lefebvre, Thomas Sigaud

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 641-679.

Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisme, Urbanisation, Méthode quantitative, Démographie, Mobilité géographique, Population, Analyse comparative

Plus fréquemment traitée comme un problème social, urbain et politique que comme une question sociologique à part entière, la périurbanisation est l’objet de nombreux débats. Le phénomène périurbain est souvent appréhendé à travers des approches trop générales ou trop locales. Cet article propose d’abord une discussion de la catégorie statistique du périurbain. Il s’appuie ensuite sur un cadre d’analyse original qui permet d’aborder la question périurbaine en combinant les échelles. Exploitant les recensements de la population depuis 1968, l’article propose une mesure de l’évolution du poids du périurbain et montre que l’idée d’une « explosion périurbaine » est à relativiser. L’étude des caractéristiques sociodémographiques de ce « tiers espace » souligne à la fois sa diversité et sa cohérence lorsqu’il est comparé aux centres et aux banlieues. Le périurbain ne saurait donc être réduit ni à un espace des classes moyennes ni à une zone de relégation. Il doit être pensé en lien avec les systèmes urbains concrets auxquels il s’intègre.

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