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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 328

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Réception de l’e-administration par les professionnels et mutation du travail social

Article de Nadia Okbani

Paru dans la revue Informations sociales, n° 205, janvier 2022, pp. 38-46.

Mots clés : Technologie numérique, Administration, Travail social, Accompagnement, Travailleur social, Accès aux droits, Relation d'aide, Précarité, Diplôme, Non-recours, Usager, Équipement informatique, Exclusion numérique

La dématérialisation des démarches administratives modifie en profondeur le travail social. Les plateformes numériques s’imposent dans la relation entre les travailleurs sociaux, qui témoignent d’une complexification des tâches et de l’accompagnement, et leurs publics, responsabilisés quant à la gestion de leur dossier en dépit de la fracture numérique. Des professionnels expriment leurs difficultés face à ces mutations qui soulèvent des problématiques d’accès aux droits.

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Droits et liberté des publics : vingt fois sur le métier

Article de Laetitia Delhon, Claire Heijboer

Paru dans la revue Direction(s), n° 204, janvier 2022, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Droits des usagers, Liberté, Relation travailleur social-usager, Citoyenneté, Participation, Empowerment, Équipe, Formation, Projet, Recherche-action, Organisme de formation

La loi du 2 janvier 2002 a créé des outils d'émancipation sociale des personnes accompagnées, ouvrant la voie à la transformation de l'offre. Vingt ans plus tard, la crise sanitaire a interrogé l'avancée des acquis sur le terrain. Participation, accès à la citoyenneté et pouvoir d'agir doivent affronter de nouveaux défis.

Directrice scientifique et responsable du centre de recherche intégrée de l'Ecole pratique de service social (Cri-EPSS), Claire Heijboer a soutenu une thèse en 2019 sur l'expertise usagère. Un mouvement qui, d'après elle, ne va cesser de croître et qui amènera à une nouvelle génération d'institutions sociales et médico-sociales moins "collectivisantes".

Créée en 2015 à Marseille, l'association Just expérimente des projets innovants pour les personnes vivant avec des troubles psychiatriques, en s'appuyant sur leur pouvoir d'agir et la recherche-action participative.

En janvier 2020, l'IRTS Parmentier à Paris a embauché en CDI deux personnes anciennement accompagnées pour coconstruire et animer des modules de formation. Une initiative encore rare pour ancrer le savoir expérientiel dans les pratiques des futurs professionnels.

Les éducateurs de jeunes enfants, des acteurs du travail social qui s'ignorent ? Réflexion autour des pratiques de l'éducateur de jeunes enfants en crèche à destination des adultes et leur assimilation à des pratiques sociales

Article de Lucie Benoist

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 124-130.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Identité professionnelle, Pratique professionnelle, Travail social

Les éducateurs de jeunes enfants (EJE) sont des travailleurs sociaux atypiques : ils exercent pour leur majorité dans des crèches, c’est-à-dire des établissements qui fournissent une prestation de service aux familles et qui répondent ainsi à leur besoin de garde. On peut donc s’interroger sur ce qui fait d’eux des travailleurs sociaux et à qui ces pratiques sociales sont destinées. Construites à la crête entre l’éducatif, le sanitaire et le social, l’identité professionnelle des EJE semble bousculée par ces questions qui laissent peu de place à des pratiques institutionnalisées. Pour autant, n’est-ce pas dans une évolution de la représentation des fonctions d’une crèche que peuvent se jouer ces transitions et laisser advenir des propositions jusqu’ici marginalisées ?

Aux origines de la souffrance au travail : les violences institutionnelles

Article de Nathalie Baqué, Ludwig Maquet

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 25-30.

Mots clés : Travail social : Métiers, Souffrance, Travail, Travail social, Violence, Violence institutionnelle, Risques psychosociaux, Qualité de la vie

Agir sur la souffrance au travail nécessite de prendre en compte la complexité de ses différentes formes, notamment celles que l’on appelle les violences institutionnelles. Ces phénomènes de violence font partie intrinsèque de ce que l’on nomme les risques psychosociaux. L’article apporte cet éclairage singulier sur la problématique de la santé au travail, tout en proposant des pistes de résolution.

Les conditions sociales de l’efficacité performative de l’insulte

Article de Eric Lucy

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 130-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Non-violence, Insulte, Langage, Sociologie, Linguistique, Institution, Bourdieu (Pierre)

Comme toute violence, la violence verbale est un processus de déshumanisation et de négation qui, au-delà de la seule atteinte affective, inclut les menaces diverses pesant sur l'intégrité psychique ou morale. Pour les professionnels de l'intervention sociale, penser les conditions sociales de l'efficacité performative de l'insulte constitue une possibilité de déplacer son caractère destituant du côté des actes d'institution et dès lors, de la considérer comme le point de départ d'une relation.

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"Suivre la règle", ou le (non)-usage du pouvoir discrétionnaire

Article de Carla Mascia, Adriana Costa Santos

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 93-104.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Travail social, Pratique professionnelle, Travailleur social, Organisation du travail, Conditions de travail, Contrôle, Règle, Déontologie, Bruxelles

Le pouvoir discrétionnaire des agents de terrain, inhérent au travail social, émane de la nécessité d’adapter les règles générales aux situations singulières, et participe à la redéfinition de la politique publique (Lipsky, 2010). À partir d’une analyse de terrain auprès des différents intervenants (représentants politiques, responsables administratifs et travailleurs sociaux) dans sept CPAS bruxellois, nous nous sommes proposé de vérifier l’impact des normes censées encadrer les pratiques du travail social sur la marge de manœuvre des assistants sociaux. Au départ de la question des freins au pouvoir discrétionnaire, nous considérons l’impact du contexte organisationnel et des conditions de travail sur la non-mobilisation par les agents de leur marge de manœuvre – davantage que l’impact de leur attachement aux normes. Dans un contexte marqué par une complexité légale et normative, une surcharge de travail et des techniques managériales d’objectivation et de contrôle des pratiques, nos observations nous amènent à penser le suivi de la norme aussi en tant que pratique discrétionnaire.

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La plateformisation est-elle compatible avec l’exercice discrétionnaire ?

Article de André Decamp

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 81-92.

Mots clés : Travail social : Métiers, Service public, Technologie numérique, Travail social, Relation travailleur social-usager, Contrôle, Confiance, Non-recours, Accès aux droits

La mise en place du programme Action Publique 2022 met en lumière la redéfinition de la protection sociale et celle des relations de l’État avec les usagers, par le biais de la dématérialisation du Service public. Les agents du travail social voient leur pouvoir discrétionnaire pris en étau entre le big data et la plateformisation du service public. Quel est l’effet de la plateformisation et de ce big data sur les marges de manœuvres des fonctionnaires du travail social, leurs pratiques de contrôle et leur processus décisionnel ? Ce projet de programme gouvernemental Action Publique 2022 donne l’opportunité d’explorer les pistes de réponses à ces questions, et d’analyser la place actuelle de l’usager ainsi que les notions d’enjeux du numérique et du glissement progressif de la notion de « risques ».

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Émancipation et travail social : pratiques et arts de faire

Article de Delphine t'Serstevens, Mélanie Vandeleene

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 68-80.

Mots clés : Travail social : Métiers, Recherche-action, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Déontologie, Implication personnelle, Liège

Enseignantes en Haute École, nous avons pu relever, lors d’échanges avec les travailleurs sociaux de terrain, que les professionnels de l’action sociale souhaitaient échanger sur leurs pratiques dans le contexte actuel de mutations sociétales. Au travers de cet article, nous souhaitons partager une pratique reliant monde de l’enseignement et milieux professionnels. Notre intention, en tant que chercheuses formées en parallèle à l’analyse des pratiques, a été de tenter de se situer au plus près des gestes des travailleurs sociaux ; pour ce faire, nous avons développé une méthodologie toute spécifique. Cette recherche a donné lieu à la publication d’un livre présentant à la fois le contexte et les enjeux dans lesquels le travail social se développe, la méthodologie de la recherche utilisée et les résultats de celle-ci.

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Économie sociale d’insertion : entre logique du travail social et logique de gestion

Article de Muriel Sacco

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 36-46.

Mots clés : Travail social : Métiers, Économie sociale et solidaire, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Rentabilité, Productivité, Déontologie, Travail social, Contrat d'insertion par l'emploi, Belgique

Vu la propension de l’économie sociale à engager des personnes bénéficiant d’un contrat d’insertion (article 60 § 7) ou d’une aide à l’emploi, l’économie sociale constitue à la fois un agent de la mise en œuvre des politiques du workfare et une street-level organization. Toutefois, son équilibre dépend également d’une certaine rentabilité de ses activités productives. L’enjeu de cet article est de saisir comment les logiques non marchandes et marchandes se combinent dans la fonction d’encadrement de ces travailleurs ; celle-ci étant peu codifiée, elle laisse une certaine discrétion à ceux qui l’endossent. L’article se centre sur des situations problématiques, et s’appuie sur une observation ethnographique menée entre 2017 et 2019 dans une structure d’économie sociale d’insertion en Belgique francophone.

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Analyse institutionnelle et formation

Article de Gilles Monceau, Dominique Sanson, Cinira Magali Fortuna, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 229, décembre 2021, pp. 5-124.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Analyse institutionnelle, Formation, Recherche, Travail social, Concept, Institution, Éducation, Santé, Pratique professionnelle, Gestion

Ce numéro propose une circulation entre différents pays et différents milieux professionnels pour interroger l’actualité de l’analyse institutionnelle en formation et en recherche. Les articles montrent que les deux gagnent à être pensées et menées ensemble. Souvent utilisé pour ne décrire que l’institué (le déjà-là, le stable, les routines) et non pas la dynamique institutionnelle, le concept d’institution se trouve ici réinterrogé. Dans les champs de l’éducation et de la formation, de la santé et du travail social, les recherches sur le processus d’institutionnalisation font nettement apparaître l’influence de la nouvelle gestion publique sur l’évolution des pratiques professionnelles. Parce qu’elle est transversale à différents domaines professionnels, l’analyse institutionnelle est particulièrement bien outillée pour travailler ce phénomène contemporain.