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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 651 à 660 sur un total de 1392

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L’émergence du jeu chez l’enfant. Entre pulsion et relation d’objet

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 14-24.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Jeu, Nourrisson, Jeune enfant, Humour, Altérité

Après avoir rappelé les différents types de jeux pouvant exister chez le bébé, l’auteur précise les conditions nécessaires – du côté de l’enfant comme du côté de l’adulte – pour qu’un jeu relationnel puisse advenir chez le tout-petit. Du côté de l’enfant, cela pose la question de l’ontogenèse du sens de l’humour ; du côté de l’adulte, cela renvoie aux problématiques de la malléabilité, de la narrativité et de l’altérité.

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Le téléfon qui son, qui y répond ?

Article de Géraldine Langlois

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 171, mars 2020, pp. 15-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Écoute, Téléphone, Communication, Santé, Jeune, Addiction, Aide sociale, Fil santé jeunes, Québec

Tabac, Drogues, Alcool, Sida info service, Enfants en danger, Violences femmes info, Samu Social, Solitud'écoute, Harcèlement scolaire, Fil santé jeunes... de nombreux services téléphoniques d'aide à distance se sont multipliés depuis une trentaine d'années. (...) Si les responsables mettent en avant les notions de relais, d'écoute et d’observation sociale, les acteurs restent très morcelés et le métier d'écoutant ne s'est pas encore professionnalisé.

L'obscène, approche clinique

Article de Gérard Netter

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 12-20.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychologie clinique, Relation, Interdit, Pudeur, Morale, Valeur, Pulsion, Sexualité, Désir, Sublimation, Secret

L’omnipotence, but secret de la pulsion, se donne à voir comme son objet, anéantissant toute relation, réifiant l’autre. L’omnipotence, but secret de la pulsion, se donne à voir comme son objet, anéantissant toute relation, réifiant l’autre.

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Analyse d'un discours sur le projet en CHRS

Article de Laure Guinot

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 115-119.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Sujet, CHRS, Projet individualisé, Écrit professionnel, Relation travailleur social-usager

Extrait d’une recherche en Analyse du discours par une éducatrice spécialisée en CHRS. Comment le projet personnalisé contient le risque d’empêcher la subjectivation de la personne accompagnée.

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Obscène ! L'intime mis à nu

Article de Pierre Rosset

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 91-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Réseau social, Média, Travailleur social, Pudeur, Intimité, Norme sociale, Vie privée, Pratique professionnelle

Dans cet article l’auteur ouvre une réflexion sur l’obscène (comme étant « ce qui blesse ouvertement la pudeur ») dans les médias et les réseaux sociaux mais aussi dans le travail social qui de plus en plus normé et porteur de contraintes paradoxales contribue à l’émergence d’une transparence aux effets obscènes. Dans ce contexte le travailleur social a beaucoup de difficultés pour exister et rester disponible à l’Autre en gardant ses motivations et ses valeurs... Peut-il en sortir sans y perdre son âme ?... Et surtout faire face ?

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L'accès au dossier en protection de l'enfance : la dérive idéologique d'un droit devenu un devoir

Article de Ophélie Théodon

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 83-90.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection de l'enfance, Récit de vie, Travail éducatif, Déni, Contrainte, Accompagnement, Demande, Accès au dossier

La question de l’obscène est interrogée dans le cadre de la protection de l’enfance. Je fais l’hypothèse que les démarches de lecture de dossier par exemple, sous-tendues par des motivations idéologiques et non cliniques, peuvent faire effraction pour un sujet qui n’est pas nécessairement demandeur ni préparé à lire un récit rédigé par un tiers. Comment les professionnels peuvent-ils composer entre ces deux notions que sont « les attentes » d’une part et « les besoins » d’autre part ? L’approche husserlienne et phénoménologique nous permettra d’éclairer ce glissement qui peut alors être qualifié d’obscène en ce sens qu’il serait un « trop », car guidé non plus par les éléments issus de l’observation clinique, mais par des présupposés s’appuyant sur des connaissances acquises devenues croyances généralisées et appliquées sans plus être interrogées.

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L'obscène exhibition et l'institution du sujet

Article de Daniel Pendanx

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 60-70.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Institution, Séparation, Sujet, Fantasme, Inconscient, Psychanalyse, AEMO, Exhibitionnisme

Ce thème de l’obscène nous renvoie à ce que notre culture tend à masquer de l’autre scène de l’être humain, de son désir. L’obscène nous oblige en quelque sorte à regarder ce qui est ordinairement refoulé de la négativité du sexuel : tout cet autre côté inconscient des fantasmes et des identifications imaginaires qui enveloppent et regardent tout un chacun. Sous le concept d’institution du sujet introduit par Pierre Legendre ce texte se propose de faire valoir en quoi c’est bien en regard de l’économie confusionnelle de l’inceste (et du meurtre associé) qui gouverne l’autre scène, que le sujet doit pouvoir subjectivement advenir comme tel, dans sa parole, en étant langagièrement et juridiquement institué dans l’ordre généalogique (œdipien) de la Loi.

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L'amour peut-il finir ?

Article de Eva Illouz, Raphaël Enthoven, Martin Legros

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 8-13.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Émotion, Affectivité

À l’heure de Metoo et de Tinder, y a-t-il encore place pour le grand amour ? Pour la sociologue Eva Illouz, qui publie “La Fin de l’Amour”, les relations sentimentales sont désormais soumises à une précarité sans précédent. Face à elle, le philosophe Raphaël Enthoven, qui vient d’adapter avec Coco Le “Banquet” de Platon en bande dessinée, oppose la permanence d’une aspiration, celle de trouver sa moitié et de réconcilier le désir et le temps. Une rencontre électrique où il est aussi question de la capacité des hommes et des femmes à s’entendre.

Philosophie en prison. Les affranchis de la pensée

Article de Michel Eltchaninoff

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 34-43.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Détenu, Philosophie, Interdit

À la maison centrale d’Arles, qui prend en charge les personnes condamnées à de longues peines, certains détenus font de la philosophie. En allant les écouter et parler avec eux, on comprend à quel point cette discipline est pour eux une source de liberté. Y aurait-il un régime carcéral de la pensée ? 

Avons-nous besoin d’admirer ?

Article de Chloé Delaume, Hourya Bentouhami, Ollivier Pourriol, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 48-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Passion, Littérature, Art, Influence sociale, Risque, Éducation, Aliénation, Réseau social, Modèle

On ne choisit pas vraiment ceux qu’on admire. Qu’il s’agisse d’un artiste, d’un professeur ou d’un aventurier, ils s’imposent à nous avec une sorte d’évidence et nous hantent – comme en témoignent Chloé Delaume, Ollivier Pourriol, Laurence Devillairs, Hourya Bentouhami, Pacôme Thiellement et Hélène Gaudy.
Et d’ailleurs, heureusement qu’il n’est pas question d’un choix rationnel ! Car l’admiration, c’est justement ce qui vient briser notre rapport instrumental au monde. Quand nous la ressentons, nous oscillons entre émancipation et aliénation. Comment ne pas nous perdre en elle ?
Si l’esprit critique et la défiance se sont généralisés, notre époque est loin d’avoir liquidé le sentiment d’admiration. Il électrise d’ailleurs les réseaux sociaux, comme le révèle la popularité de certains « influenceurs », de Squeezie à Léa Elui. Analyse du phénomène avec la sociologue Claire Balleys, et les philosophes Jean-Claude Monod, Normand Baillargeon et Gloria Origgi.
Les classiques sont partagés sur la question de l’admiration. Si Étienne de La Boétie, Emmanuel Kant ou Pierre Bourdieu s’en méfient, parce qu’ils y voient une soumission ou une comédie bourgeoise, Marc Aurèle, Thomas Carlyle ou George Orwell en font au contraire le pilier de notre éducation et une émulation vers l’excellence.
De nos jours, nul n’admire autant que Sylvain Tesson, qui est allé au bout du monde rechercher la grâce sauvage de la panthère des neiges ou qui a fait de la moto sur les traces de Napoléon. Il explique pourquoi son admiration va d’abord à ceux qui risquent leur peau.