PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2015, pp. 165-178.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Psychologie cognitive, Trouble du comportement
La question du développement émotionnel de l'humain peut se poser aujourd'hui en termes de développement de compétences de régulation émotionnelle. Autour de cette question, deux positions se dessinent : la vision cognitive qui décrit essentiellement les capacités de régulation des émotions et l'approche développementale qui, elle, met majoritairement l'accent sur la régulation du comportement par l'émotion.
Ce travail porte sur la littérature américaine sur les violences conjugales. Plusieurs grandes enquêtes ont été menées par des chercheur-e-s aux orientations théoriques différentes (violences familiales versus violence contre les femmes), et les résultats de ces enquêtes ont fait l’objet de débats. Cette revue de littérature entend restituer ces débats – sur la symétrie de genre et la bidirectionnalité des violences, sur leur définition, sur leur étiologie, sur leur traitement pénal – afin de contribuer à la construction de l’objet « violences conjugales ». La réprobation que suscitent ces violences constitue un objet d’analyse en soi.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 78-85.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Protection de l'enfance, Aidant familial, Parrainage, Mode de garde, Vulnérabilité
Si la vulnérabilité des personnes et des familles n'est pas un concept juridique, elle n'en est pas moins un critère utilisé par l'action publique, notamment pour cibler l'octroi de certains aides. Le défi consiste alors à concilier solidarité nationale et solidarités familiales : les aides publiques proposées doivent être mises en œuvre dans le respect de la vie privée et familiale. Le plus souvent, elles le sont complément des liens et aides informelles au sein de la famille.
Article de Pauline Blum, Julie Minoc, Florence Weber
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 68-75.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap, Psychiatrie, Maintien à domicile, Famille, Aidant familial, Handicap mental, Risque, Vulnérabilité
La politique de maintien à domicile des personnes atteintes de troubles psychiatriques fait peser de lourde contraintes sur les familles et peut entrainer des dangers pour elles-mêmes et pour leurs proches. Ces dangers ne sont pas forcément perçus de la même façon selon les protagonistes, au sein des familles comme entre familles et professionnels- travailleurs médicaux, sociaux ou judiciaires. Les différents intervenants, de première ligne ou non, se trouvent confrontés à des décisions difficiles à prendre, mais aussi parfois impossibles à appliquer.