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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le DPA-PC, une pratique au quotidien pour les travailleurs sociaux des CPAS

Article de Valérie Desomer

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 105-115.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Service social, Formation, Accompagnement, Pratique professionnelle, Travail social, Travailleur social, Méthode de travail social, Belgique

Depuis octobre 2009, le Centre de formation de la Fédération des Centres publics d’action sociale (CPAS) de l’Union des Villes et Communes de Wallonie contribue à la diffusion de l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC). Suite à une rencontre avec Yann Le Bossé, une recherche-formation a été organisée en Wallonie, qui s’est déroulée entre 2009 et 2012. Cette formation regroupait des travailleurs sociaux et des professeurs de hautes écoles en Travail social belges. Depuis lors, l’approche DPA-PC prend de l’importance dans l’action des services sociaux. Cet article entend témoigner des pratiques d’intervention de personnes-ressource formées au DPA-PC au sein des CPAS.

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Former au DPA-PC et participer au renouvellement des pratiques et des savoirs

Article de Fabienne Defert, Myriam Leleu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 73-83.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Formation, Posture professionnelle, Accompagnement, Relation travailleur social-usager, Le Bossé (Yann), Belgique

Cet article interroge l’apport de la formation continue, en particulier la formation au Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC), au renouvellement des pratiques et des savoirs dans lesquels s’ancrent les fondements du travail social. Idéalement, tout processus formatif soutient une dynamique de transfert et d’échange de savoirs et d’expériences ; il se veut un point d’appui à un perpétuel mouvement d’apprentissage. Les observations menées au travers de 10 années de formation au DPA-PC en Belgique et en France permettent de revenir sur l’apport de l’approche centrée sur le DPA-PC à la (re)découverte d’une posture professionnelle répondant aux enjeux des personnes accompagnées plutôt qu’aux objectifs d’une société procédurale axée sur la règle, soutenant de ce fait un caractère prescriptif – trop souvent paradoxal – au travail social. Il ne s’agit pas tant ici de « faire apprendre » que de participer par la formation à l’évolution des modes d’accompagnement de personnes et de collectivités en partant des expériences de professionnels.

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La figure du passeur dans les pratiques d'accompagnement

Article de Maela Paul

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 31-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Accompagnement, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Concept, Posture professionnelle

Dans l’accompagnement, la posture est déterminante. Elle résulte de la conjugaison d’au moins trois figures essentielles. Deux sont relativement comprises : la figure clinique, qui suppose de « s’incliner » au-devant d’autrui pour recueillir de lui ce qu’il vit, et la posture maïeutique, qui justifie d’interagir avec autrui sur le mode socratique d’un questionnement dialogique. La troisième figure est bien moins conscientisée que les deux autres : il s’agit de la figure du passeur, qui est l’objet de cette contribution. On procédera tout d’abord à saisir comment la figure du passeur participe de la posture d’accompagnement, avant de rappeler quelques contributions sur le sujet et d’esquisser ce que cette figure enseigne pour penser ce qu’accompagner veut dire.

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Entre don et care. La problématique des relations d'accompagnement

Article de Thomas Jung

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. Ia-IXa.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Accompagnement, Care, Don, Implication personnelle

L’un des enjeux du travail social consiste à trouver un juste équilibre en une pratique du care équitable et rationnelle, et la présence d’une symbolique du don au sein des échanges entre professionnels et usagers. Si le don ouvre la porte à l’interprétation subjective jugée incompatible avec les attentes gestionnaires de la pratique du care, il permet également au lien de se tisser dans la relation d’accompagnement. Le juste équilibre entre don et care s’avère une épreuve complexe pour le travail social contemporain.

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Violences sexuelles : accompagner la parole

Article de Alexandra Marquet, Mariem Majdi, Florence Leggio, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 12, décembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Abus sexuel, Accompagnement, Parole, Agression, Aide à domicile, Vulnérabilité, Conditions de travail, Personne âgée, Personne handicapée, Pathologie, Formation, Sexualité, Victime, Prévention, Harcèlement sexuel, Employeur, Salarié

PARLER POUR DENONCER. Octobre 2017. L’affaire Weinstein éclate. Depuis, le mouvement MeToo a déferlé. Les victimes osent enfin parler. Haut et fort. Les violences et les agressions sexuelles ne sont plus ni tues ni tolérées. Les premières à briser le silence ont été des femmes connues, évoluant dans des sphères socialement protégées : actrices, militantes, chanteuses… Depuis, le mouvement s’est inscrit dans la durée. De nombreuses anonymes se sont jointes à cette déferlante en se manifestant sur les réseaux sociaux ou en saisissant la justice. A l’heure où les violences sexuelles apparaissent enfin à la une de l’actualité, où les commissions d’enquête se multiplient sur le terrain, le domicile reste encore et toujours le lieu de l’intime où il est difficile de s’exprimer et ainsi d’être entendu. C’est dans ce cadre que les auxiliaires de vie et autres aides à domicile interviennent. Seules, sans avoir été sensibilisées, elles accompagnent des personnes vulnérables, dont certaines pathologies peuvent entraîner des comportements sexuels déviants. Propos vulgaires, mains baladeuses, gestes brutaux ou dégradants. C’est bien cette réalité, la leur, qui est mise au jour par l’étude inédite réalisée par l’université de Poitiers.

ENTENDUE, SOUTENUE. Comment réagir quand on n’est ni préparée, ni soutenue ? Quand les conditions de travail et d’emploi sont dégradées, quand on est une femme seule, que l’on a des enfants à nourrir et que l’on est clairement en situation de fragilité économique et sociale ? Comment ne pas être exposée ? Comment agir lorsque l’on est le témoin indirect de violences sexuelles ou si de sérieux doutes existent quant à la nature d’un hématome ? Comment comprendre certains silences ? Autant de situations difficiles à appréhender pour ces femmes et ces hommes venus au départ pour aider une personne dans l’exécution de gestes de la vie quotidienne. Parler et partager sont, comme toujours, les premières voies pour appréhender la situation puis rechercher des solutions. Encore faut-il être entendue et encouragée. C’est le rôle principal des employeurs : protéger des salariées exposées dans une société qui continue de nier les désirs charnels des personnes très âgées ou en situation de handicap, qui peuvent être tour à tour victimes ou bourreaux.

GENERALISER LE CADRE PROTECTEUR. Les professionnels le savent, pour se préserver, des attitudes sont à privilégier : tenues vestimentaires plutôt larges, bannir les petits noms ou le tutoiement sous la douche, bien choisir ses mots pour éviter toute incompréhension. Parfois, et malgré toutes ces précautions, la situation dérape. Le Baluchonnage a posé un cadre protecteur duquel pourraient s’inspirer les services à domicile : la mixité des intervenants, ne pas isoler les salariées en leur proposant une permanence clinique 24 heures sur 24. L’enjeu est d’instaurer une véritable politique de prévention pour ces professionnelles encore identifiées comme « la bonne à tout faire ». Les formations et autres sensibilisations sont encore déficitaires et insuffisantes. L’engagement de chacun des acteurs est nécessaire pour espérer sur ce front une éclaircie : amélioration des conditions d’emploi, formations des intervenants, sensibilisations des bénéficiaires et soutien des professionnels avec un mot d’ordre : mettre fin au mécanisme d’euphémisation.

Aidants : concrétiser le droit au répit

Article de Sophie Massieu, Catherine Abou El Khair, David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3231, 29 octobre 2021, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Droit, Repos, Autonomie, Handicap, Trouble du langage, Relation d'aide, État, Financement, Besoin, Accompagnement, Pair aidant, Accueil de jour, Hébergement

Dossier composé de 4 articles :
Aidants : concrétiser le droit au répit
Des besoins non pourvus, une offre inadaptée
Du repos pour les aidants, du lien pour les résidents
Les aidants demandent à être accompagnés, pas remplacés

La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Avenant 43 de la branche de l’aide à domicile

Article de Alison Dahan, Clarisse Girard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3227, 01 octobre 2021, pp. 18-21.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Accompagnement, Droit du travail, Statut, Rémunération, Règle, Réforme, Classification, Évolution de carrière, Reclassement professionnel

L’avenant 43 portant révision de la classification des emplois et du système de rémunération des salariés de la branche de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile entre en vigueur le 1er octobre 2021. Présentation des nouvelles règles applicables.

Une maison où les mères ont le temps de se poser

Article de Gladys Lepasteur

Paru dans la revue Direction(s), n° 201, octobre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mère, SDF, Accueil d'urgence, Accompagnement, Nourrisson, Pauvreté, Précarité, Soutien à la parentalité, Logement, Paris

Dans le 18e arrondissement, la Maison des Fées accueille des jeunes femmes à la rue, enceintes ou avec leurs nouveau-nés. Plus qu'un hébergement d'urgence, elle propose un accompagnement global en s'appuyant sur l'expertise de ses partenaires et de ses bénévoles. Et surtout sur celle des premières concernées.

Penser la dimension clinique de/dans la coordination au sein d’un PCPE

Article de Raphaël David, Béatrice Pontvianne, Jean Jacques Rossello

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 169-178.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Insertion sociale, Établissement scolaire, SESSAD, Accompagnement, Enfant, Coordination, DITEP, Inclusion

Au travers de l’accompagnement d’un enfant de 5 ans et de sa mère par une éducatrice coordinatrice, nous nous efforcerons de montrer une facette des tout nouveaux pôles de compétences et de prestations externalisées (pcpe). Situés à l’articulation du scolaire, du sanitaire et de médico-social, ils sont destinés à soutenir l’inclusion scolaire là où elle est menacée. Nous insisterons sur la fonction de coordination, soutenue par l’éducatrice, dans sa dimension clinique.

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