PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 2, mars-avril 2023, pp. 266-272.
Mots clés : Santé-Santé publique, Euthanasie, Suicide, Législation, Accompagnement de fin de vie, Allemagne, Canada, Autriche, Italie, Pays Bas, Suisse, Royaume Uni, Europe
Le débat sur l'opportunité de la législation de l'euthanasie ou du suicide assisté ne peut faire l'impasse sur l'expérience des législations étrangères en la matière. Celles-ci montrent que l'euthanasie et le suicide assisté recouvrent des réalités philosophiques, sociales, médicales et juridiques très différentes. En Europe occidentale, la légalisation du suicide assisté s'est imposé ces dernières années par rapport aux lois légalisant l'euthanasie. La comparaison chiffrée de ces deux formes de mort administrée montre que le nombre des euthanasies est beaucoup plus élevé que celui des suicides assistés.
Là où elle est pratiquée l’expression d'aide à mourir est synonyme à euthanasie. Parce qu'il ne s'agit pas d'actes médicaux, les lois ayant légalisé l'euthanasie ou le suicide assisté n'ont pas été insérées dans le droit de la santé publique mais relèvent du code pénal.
Si le "nucléaire" est évocateur pour tous, peu en parlent avec pertinence, les fantasmes l'emportent sur les connaissances, les réactions émotionnelles sur la raison, le "nucléaire" devant être au surplus explicité avant toute appréciation. La réflexion est indispensable, car le nucléaire est présent, de manière irremplaçable, dans notre vie sous différents aspects, et dans de nombreux domaines. Le plus évident est celui de la médecine, où le nucléaire est utilisé aussi bien pour certains diagnostics que pour le traitement de certaines maladies, notamment les cancers. Un second champ de relations est relatif à des activités aussi diverses que la recherche ou l'industrie, et à la vie quotidienne même. Dans tous les cas, la spécificité marquée du nucléaire entraîne l'édiction de réglementations nombreuses et complexes.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 2, mars-avril 2023, pp. 258-265.
Mots clés : Santé-Santé publique, Corps, Bioéthique, Identité sexuelle, Psychologie du développement, Sexe, Médecine, Enfant, Prise en charge
L’arrêté du 15 novembre 2022 vient préciser les changements initiés par la loi du 2 août 2021 en vue de garantir une prise en charge optimale des enfants présentant une variation du développement génital par des centres experts. La qualité de cette prise en charge est désormais assurée par la collégialité et la transparence des décisions médicales. Surtout, en l'absence de motif médical très sérieux, les traitements médicaux qui viseraient la seule conformation des organes génitaux ne pourront plus être envisagés avant que le mineur ne soit apte à participer à la décision. Pour autant, ces enfants ne sont pas laissés sans suivi médical et un large volet de l’arrêté est ainsi consacré à l'accompagnement des familles concernées.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 433, avril 2023, pp. 43-45.
Mots clés : Santé-Santé publique, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Euthanasie, Législation, Soins palliatifs
La tenue de la Convention citoyenne sur la fin de vie relance le débat sur la légalisation de l'euthanasie. Et, au-delà, sur les conditions de la mort et l'accès effectif aux soins palliatifs.
Paru dans la revue Soins, n° 874, avril 2023, pp. 17-59.
Mots clés : Santé-Santé publique, Mort, Santé, Équipe soignante, Usure professionnelle, Hôpital, Traumatisme, Deuil, Responsabilité, Fin de vie, Référentiel, Souffrance, Tabou
- Prendre soin de ceux qui prennent soin des autres - page 17 - Véronique Thoré;
- Le tabou de l'impact de la fin de vie et de la mort sur les soignants - pages 18-24 - Thibault Damy;
- Pénibilité émotionnelle et trauma au seuil de la mort : enjeux de santé et leviers d'action - pages 25-32 - Rebecca Dickason;
- Vivre la mort quand on est soignant du cœur - pages 33-36 - Soizic Massard, Armelle Duchenne;
- Vivre avec nos morts (témoignage) - pages 37-38 - Guillaume Bonnet;
- Le chirurgien cardiaque et la mort, un couple uni pour la vie - pages 39-41 - Erwan Flécher;
- Le bloc opératoire, au cœur du danger - pages 42-45 - Sophie Provenchère;
- L'élaboration collective et sa coconstruction de sens comme ressource première face à l'impensable de la mort - pages 46-50 - Julie Pompougnac;
- Expérience partagée, vécus pluriels : des paramédicaux face à la mort en réanimation - pages 51-54 - Anne Renet;
- "Briser la barrière du silence" un programme de simulation pour adresser la détresse psychologique - pages 55-57 - Nathalie Nadon, Pierre Laramée;
- Testez vos connaissances - page 58;
- Éléments de bibliographie - page 59 - Liliane Régent.
Les soignants confrontés au décès d’un enfant dans leur service vivent un processus de deuil qu’il est essentiel d’accompagner. L’Équipe ressource régionale de soins palliatifs pédiatriques (ERRSPP) La Source, à Caen, a mis en place des réunions de soutien post-décès. Dans cet espace de parole collectif, chaque soignant peut verbaliser son vécu de la situation.
Article de Véronique Barfety Servignat, Anne Bera Louville, Céline Taylor, et al.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 73-83.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Souffrance, Maladie chronique, Enfermement
Nous avons étudié le retentissement psychologique des confinements à partir des réponses d’une étude réalisée en deux phases sur une année dans une population de patients douloureux chroniques. Ce travail montre l’impact en termes de majoration importante des douleurs, des troubles de l’humeur et des conduites instinctuelles dans les populations de patients douloureux chroniques. Pour la moitié des répondants, l’expérience de confinement a produit angoisse, troubles de l’humeur et du sommeil, fatigue. Les liens entre durée prolongée du confinement et risque accru de troubles anxio-dépressifs témoignent également de la nécessité d’être vigilant à cette symptomatologie dans les cas de re-confinement, même lorsqu’ils sont partiels. Dans ces espaces de restriction, les psychologues auront sans doute à mettre en travail le rapport au corps, à mobiliser la résistance vitale individuelle chez les patients et dans les équipes de soins – puisque nous partageons cette même expérience – et chercher à mobiliser les capacités d’imagination et de rêverie individuelle et collective.
Article de François Thomas, Michel Slama, Michel Dupuis, et al.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 7-26.
Mots clés : Santé-Santé publique, Soin, Philosophie, Fin de vie, Décision, Coma, Déontologie
Dossier composé de 5 articles :
- Éthique de la rencontre en réanimation (avant propos)
- La raison en réanimation
- Le processus décisionnel en situation de fin de vie : aspects éthiques et pratiques
- Expériences d’une éthique de la rencontre en réanimation
- Les directives anticipées éclairées par la clinique de la post-réanimation et du handicap grave acquis
Article de Christine Bellavoine, Fanny Salane, Marie Hélène Bacque, Emmanuel Bellangeret al.
Paru dans la revue Agora, n° 93, vol. 2023/1, 2023, pp. 53-155.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Jeune, Adolescent, Quartier, Appartenance sociale, Vie quotidienne, Expérience, Identité collective, Animateur, Territoire, Milieu urbain, Espace public
Ce dossier, construit à partir d’une recherche collective participative, s’intéresse aux jeunes des quartiers populaires et s’interroge sur ce qui constitue du commun et de la diversité chez eux. Cette question n’est pas nouvelle : elle a été étudiée par de nombreux chercheurs en sociologie, qui ont autant insisté sur « le sentiment partagé d’une solidarité de destin que sur celui des différenciations qui composent les groupes » (Combessie, 2005, p. 6). De même, Nathalie Kakpo (2006) a souhaité mettre en lumière à la fois une communauté d’expériences et une diversité des trajectoires chez ces jeunes. C’est ce « nous à géométrie variable » (Marlière, 2005, p. 270) que nous aimerions saisir dans ce dossier, par l’étude des expériences et des trajectoires de jeunes qui vivent dans des quartiers populaires.