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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Choix résidentiels des plus de 65 ans en Europe : logement privé ou collectivité ?

Article de Anne Laferrère, Louis Arnault

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 125-149.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Communauté, Santé, Catégorie socioprofessionnelle, Politique sociale, Territoire, Famille, Europe

Avec le vieillissement de la population, la question des soins aux personnes dépendantes devient cruciale. « Vieillir sur place », c’est-à-dire en logement privé « dans la communauté », plutôt qu’en maison de retraite « dans une communauté », semble l’option préférée par la plupart des individus. Nous étudions les décisions de logement des 65 ans et plus en utilisant 5 vagues de l’enquête SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement in Europe) dans 11 pays. Nous nous concentrons sur les effets des ressources économiques, c’est-à-dire du revenu, de la richesse financière et immobilière, ainsi que du niveau d’éducation. À niveau observé égal de santé, de handicap, de situation familiale et de logement, un déménagement en maison de retraite est moins probable pour les plus éduqués ou les plus riches. Ce « constat objectif » ex post corrobore la préférence habituelle pour une vie « dans la communauté ». Les effets sont encore plus significatifs lorsque l’on ne prend pas en compte le facteur invalidité, ce qui met en évidence la corrélation entre statut socio-économique et perte d’autonomie chez les personnes âgées. Pour les très âgés, en fin de vie, le passage en institution ne semble dépendre que de l’état de santé ou du degré de perte d’autonomie. Ces effets diffèrent selon le pays, sans que le lien avec l’organisation des soins soit particulièrement clair. Pour satisfaire ce désir de « vieillir sur place », il faudra adapter logements et quartiers, organiser et financer les soins à domicile, adapter les Ehpad aux handicaps lourds et à la fin de la vie

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Santé, vieillissement et foyers de travailleurs migrants à Nanterre : la fabrique de territoires

Article de Christine Pedrero

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 275-292.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Immigré, Foyer de vie, Vieillissement, Travailleur immigré, Personne âgée, Espace, Société, Exclusion sociale, Précarité, Lieu de vie, Non-recours

Cet article explore les inégalités de santé au sein de la population immigrée vieillissante résidant en foyer de travailleurs migrants. Le propos se focalise sur cette population afin de saisir les spécificités du foyer comme lieu de vie, ses effets sur l’état de santé et le recours aux soins des travailleurs immigrés âgés. On observe des indicateurs plus défavorables dans la population vivant en foyer au regard de celle résidant en habitat classique : couverture de santé moins étendue, recours moindre aux médecins spécialistes, plus forte proportion de personnes précaires, etc. Cet état des lieux relevant de constructions sociales et territoriales ne donne pas les mêmes chances de vieillir en bonne santé aux immigrés résidant en foyer. On note particulièrement l’influence de facteurs comme le cadre social et spatial du lieu d’habitation, le réseau social, le rapport à la ville, les politiques communales, etc. La santé est un révélateur du quotidien vécu par cette population, mais également de leur intégration par les pouvoirs publics dans la société française. L’analyse géographique proposée, par l’étude des interactions respectives entre espace, société et santé, présente ainsi l’intérêt de révéler des mécanismes d’exclusion sociale.

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la bouche de la personne âgée

Article de Louise Reinhart, Martine Ollive, Tristan Cudennec

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 43-46.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Examen médical, Hygiène, Pathologie, Personne âgée, Prévention, Prise en charge, Santé, Soin, Vieillissement

L’inspection de la bouche d’une personne âgée fait partie intégrante de l’examen clinique initial. La bouche participe à de nombreuses fonctions, comme celles de la communication, de l’alimentation et de la respiration. En l’absence d’une bonne hygiène bucco-dentaire, elle peut être le siège de complications comme la survenue de mycoses, d’ulcération ou de lésions hémorragiques. Les principes de prise en charge reposent avant tout sur une attitude préventive.

Prévalence des directives anticipées et impact sur le déroulement de la réanimation d'arrêts cardiaques en Ehpad

Article de Jean Marc Agostinucci, Angélie Gentilhomme, Frédéric Lapostolle

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 149, mai-juin 2021, pp. 28-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Décision, EHPAD, Empowerment, Étude de cas, Fin de vie, Hospitalisation, Maladie cardiovasculaire, Méthode, Participation, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Santé, Soin, Statistiques, Urgence médicale, Vieillissement

Les directives anticipées sont d’une grande valeur chez les patients vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Leur prévalence en cas d’arrêt cardiaque a été étudiée. Il est apparu que cette question n’est pas systématiquement abordée. Cela a pour conséquence le recours inopportun à des manœuvres de réanimation qui pourraient être évitées. Une réflexion de fond serait nécessaire sur ce sujet.

L'outil numérique au service de la prévention de la dépendance des sujets âgés

Article de Tony Macaron, David Angioni, Bruno Vellas, Caroline Oliveira Soares

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 20-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aptitude, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Empowerment, Évaluation, Gérontologie, Méthodologie, Motricité, OMS, Outil, Personne âgée, Prévention, Prise en charge, Santé, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Vieillissement, Toulouse

La prise en charge de la dépendance est un vrai sujet de santé publique. L’allongement de la durée de vie et l’augmentation des polypathologies nécessitent des politiques de santé au plus proche des besoins des personnes âgées. L’Organisation mondiale de la santé a mis en place un programme qui encourage un vieillissement en bonne santé. Le gérontopôle de Toulouse s’est basé sur celui-ci pour développer des outils numériques de prévention, d’évaluation, de suivi et de prise en charge du vieillissement dans le but de dépister et de suivre d’ici cinq ans, 200 000 sujets âgés en Occitanie.

Alimentation : la grande oubliée

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, Caroline Rioet al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 3, mars 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Malnutrition, Repas, Aide à domicile, Aidant familial, EHPAD, SAAD, Formation, Lien social, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Portage des repas, Sens, Plaisir, Socialisation, Santé, Maintien à domicile, Travailleur social

VIVRE À DOMICILE. Y rester jusqu’au bout. C’est le choix de l’écrasante majorité des Français qui n’est pas sans poser nombre de difficultés. Le rôle central de l’alimentation dans le maintien de la bonne santé des personnes vieillissantes reste à ce jour négligé. Il existe pourtant un moyen de briser ce cercle vicieux des chutes, hospitalisations et autres institutionnalisations : le fameux "bien manger pour bien vieillir". Avec quelles conséquences : la dénutrition ! La France compte près de deux millions de personnes dénutries, dont 270 000 vivant en Ehpad et 400 000 à domicile.
VIGILANCE. Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement en ne prêtant pas attention aux signes avant-coureurs, aux signaux faibles. Consulter et agir vite, n’est pas le message relayé sur le terrain. A qui la faute ? A un manque de temps et de formation des professionnels ? Une absence de prise de conscience collective ? Une carence des pouvoirs publics ? Une fatigue chronique des aidants ? Comment demander à une aide à domicile de faire, en une heure, les courses, préparer un repas, aider la personne dépendante à s’alimenter, puis procéder aux gestes d’hygiène dans un environnement serein…
PLAISIR OUBLIÉ. Intervenir le temps des repas ne peut se limiter à réchauffer un plat et à le servir. L’alimentation doit d’abord se partager. Et là, le choc des cultures est violent entre des personnes vieillissantes qui ont eu l’habitude de passer du temps à cuisiner, à organiser des repas familiaux, sans télévision… et des professionnels plus jeunes, habitués aux repas industriels et aux écrans.
La mission des aides à domicile est aussi de préparer des assiettes appétissantes, stimuler, engager la participation de la personne vulnérable. En amont, elles doivent interroger l’usager sur ses goûts et envies, faire des courses en fonction, ou alors laisser des listes aux proches aidants. Selon les situations, elles peuvent améliorer les repas livrés, ou équilibrer les plats sur la semaine.
ESSENTIELLE FORMATION. Diététique, habitudes de vie, hygiène, conservation des aliments, budget repas, adaptation au rythme de la perte d’autonomie, … une multitude de paramètres sont à prendre en compte et à gérer. Pour lutter contre les troubles alimentaires du grand âge, les acteurs du domicile doivent questionner leurs pratiques. Des clefs, relais pédagogiques et spécialistes sont disposés à prêter main-forte aux aidants familiaux ou aux professionnels de terrain. La formation est également indispensable. Quand les pathologies se multiplient, que la perte d’autonomie s’installe, que le refus de soins devient une réalité et le repas un supplice, la patience, la compréhension et l’écoute sont alors de mise. S’interroger, comprendre, dialoguer, et surtout accompagner "le nourrir" qui rencontre "le mourir". Des moments délicats à appréhender pour ces travailleurs sociaux et médico-sociaux de plus en plus isolés.

La participation citoyenne des aînés dans les politiques municipales : évaluation du processus « Ville amie des aînés »

Article de Annick Vanlierde, Geneviève Houioux

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 140-157.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Évaluation, Participation, Innovation sociale, Santé, Prévention sanitaire, Vieillissement, Belgique, Mons, Charleroi

Cet article présente deux expériences de l’implantation et de l’évaluation du programme « Ville amie des aînés » (VADA) de l’Organisation mondiale de la santé dans deux villes de Wallonie (Belgique). La première décrivant une évaluation planifiée correspondant à un moment spécifique du projet et la seconde s’imposant pour comprendre les dysfonctionnements de celui-ci et envisager des solutions. L’évaluation participative fait partie du processus décisionnel intrinsèque de la participation citoyenne. Les effets de ce positionnement en termes éthique et méthodologique sont discutés pour tenter un regard critique sur la méthode, faire émerger les avantages et les incohérences d’une telle démarche et faire la balance entre espoirs et frustrations.

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Promouvoir la santé par l’activité sportive et physique

Article de Fabienne Lemonnier, Aurélie Van Hoye, Philippe Furrer, et al.

Paru dans la revue La Santé en action, n° 454, décembre 2020, pp. 3-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Sport, Activité physique, Enfant, Adolescent, Personne âgée, Femme, Fille, Égalité, Précarité, Prévention sanitaire, Citoyenneté

- Sport et santé : définitions et rôle des clubs sportifs
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- Femmes de quartiers déshérités de Lille : « Le vélo comme mode d’émancipation sociale »
- Investir pour une société plus active et sportive
- Grands clubs et champions : un levier pour les actions citoyennes et solidaires
- La Suisse promeut le sport-santé pour ses citoyens
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- Lutte contre la sédentarité : les jeunes, acteurs du changement
- « Le soutien éducatif a un impact déterminant sur la trajectoire de vie d’un jeune »
- Le football comme levier éducatif et vecteur d’apprentissage de la citoyenneté
- « Développer le cyclisme, des compétitions d’élite à la pratique de loisir pour tous »
- Clubs de sport engagés dans la promotion de la santé : quels savoirs-faire mobiliser ?
- Clubs sportifs promoteurs de santé : les stratégies d’intervention

L’accompagnement de demain se joue aujourd’hui

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3186, 27 novembre 2020, pp. 8-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Prise en charge, Problématique, Démographie, Personne âgée, Accompagnement, Dépendance, Santé, Santé mentale, Cognition, Résidence autonomie, Aide à domicile

La transition démographique en cours va provoquer un accroissement significatif de la population en perte d’autonomie, renforcé à partir de 2030 par l’arrivée dans le grand âge des baby-boomers. Cette évolution implique de penser dès à présent à la profonde adaptation de l’accompagnement des personnes âgées en établissement, afin de mieux répondre à leurs attentes et à leurs besoins.