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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le virage ambulatoire. Sécurité des patients et inégalités de santé

Article de Dominique Bonnet Zamponi, Claude Ecoffey

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 118, juin 2022, pp. 10-60.

Mots clés : Santé-Santé publique, Traitement ambulatoire, Chirurgie, Médecine, Hôpital, Prise en charge, Statistiques, Coordination, Qualité, Sécurité, Malade, Inégalité, Santé, Pauvreté, Personne âgée, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, IVG, Banque de données, Outil, Dossier médical, Acte médical

Les soins ambulatoires sont ceux communément dispensés par la médecine de ville, alors que la chirurgie ambulatoire est pratiquée en établissement de santé. Le virage ambulatoire n’est pas seulement un transfert de l’hôpital vers la ville, il concerne aussi le transfert d’activité intra-hospitalière vers le secteur ambulatoire hospitalier (hôpital de jour, consultations). Ce dossier présente les constats des pratiques mises en œuvre dans le cadre du virage ambulatoire. Il précise la définition des différentes notions attachées à cette problématique. Il décrit les outils nécessaires au développement de ces pratiques en garantissant la sécurité des soins prodigués.
Il aborde également les enjeux que représentent les pratiques ambulatoires pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. Pour la dimension sociale il s’agit de s’assurer notamment qu’une évaluation de la vulnérabilité psycho-socio-environnementale est réalisée et qu’un temps d’écoute de la personne accompagne toute proposition de prise en charge ambulatoire et soit tracé dans le dossier médical. Pour la dimension territoriale il s’agit de faciliter l’accès à l’offre hospitalière ambulatoire des personnes les plus éloignées des grands pôles urbains, et d’assurer une offre de second recours de proximité et accessible financièrement.

Sexualité des personnes âgées résidant en CHSLD au Québec, entre négligence et reconnaissance

Article de Stéphanie Vermette, Nicolas Vonarx

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 153, janvier-février 2022, pp. 28-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Affectivité, Bien-être, Centre de long séjour, Établissement de santé, Homosexualité, Intimité, IST, Personne âgée, Recherche, Reconnaissance, Représentation sociale, Santé, Santé publique, Sexologie, Sexualité, Statistiques, Traitement médical, Vieillissement, Tabou, Québec

Malgré la croyance populaire selon laquelle la sexualité disparaît avec l’âge, les recherches démontrent qu’elle représente un centre d’intérêt important pour de nombreuses personnes âgées de plus de 60 ans. Des réalités contemporaines observées dans cette population font état de besoins d’affection bien réels et d’envies sexuelles se traduisant par diverses pratiques. Et les plus âgés résidant en centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) n’en sont pas exclus. Toutefois, un certain nombre de barrières à l’expression de la sexualité des personnes âgées en institution maintiennent le personnel, et les résidents eux-mêmes, dans la perception d’une asexualité implicite. Comme la mission d’un CHSLD est d’offrir, de façon temporaire ou permanente, un milieu de vie substitut dont les principes directeurs relatifs à l’intégrité, la liberté et la dignité contribuent à prévenir des phénomènes souvent associés aux milieux résidentiels collectifs, la protection des espaces personnels constitue un premier pas dans la reconnaissance des besoins sexuels des résidents.

Accès aux soins : l’âge comme critère d’exclusion ? Les pleins et les déliés des recommandations éthiques au temps du Covid

Article de Camille Bourdaire Mignot, Tatiana Gründler

Paru dans la revue Retraite et société, n° 88, 2022, pp. 117-143.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Crise, Santé, Accès aux soins, Âge, Discrimination, EHPAD, Personne âgée, Décision, Pratique professionnelle, Soins palliatifs, Droit

Le sujet de l’allocation des ressources et des choix qu’elle implique se pose constamment en santé. La crise Covid l’a cependant rendue plus visible tout en l’exacerbant puisqu’elle a concerné l’accès à la réanimation avec, par conséquent, un enjeu vital. Dans la perspective d’un risque très sérieux de pénurie, le sort des patients âgés a immédiatement été interrogé. En particulier, la question a été soulevée de savoir si l’âge pouvait être un critère d’exclusion des services de réanimation. Au sein de l’hexagone, la réponse a paru clairement négative.
Contrairement à d’autres pays, la France a en effet refusé de fixer un âge seuil pour cet accès. En ce sens, sociétés savantes et autorités administratives ont multiplié les recommandations réaffirmant les principes éthiques fondés notamment sur l’égalité, la dignité et la justice sociale. Ces textes ont ainsi donné l’impression d’une continuité malgré la crise. Revêtu d’une certaine portée normative (les recommandations entendaient toutes guider les comportements des différents acteurs de prise de décision médicale), ce corpus mérite d’être étudié sous l’angle juridique dans l’idée de révéler les principes en tension dans une telle situation de crise. Car si les textes prennent soin de rappeler l’interdiction de discriminer sur le critère de l’âge, il est possible d’y déceler en filigrane une discrimination indirecte fondée sur ce critère. Et, lorsque l’âge est conjugué à d’autres caractéristiques ou situations spécifiques – on pense ici aux résidents d’Ehpad –, ces textes conduisent même à une véritable exclusion des plus vulnérables du système de soins de droit commun.

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Vieilles et citoyennes : le vieillissement n’est pas neutre

Article de Suzanne Tharel, Odile Plan, Françoise Héritier, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 43-216.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Inégalité, Discrimination sexuelle, Stéréotype, Âge, Santé, Sexualité, Retraite, Citoyenneté, Bénévolat, Logement, Habitat, Participation, Droits des femmes, Travail des femmes, Engagement

Il y a deux ans, Pour (n° 233) publiait le dossier « Vieillir actifs à la campagne » coordonné par l’association Or Gris. Les inégalités entre vieux et vieilles étaient peu abordées dans ce dossier. Or, vieillir n’est pas neutre et souvent, pour les femmes, les inégalités liées au genre s’ajoutent aux problèmes inhérents à l’âge, les effets du sexisme se cumulent avec ceux de l’âgisme. De ce constat est née l’idée de ce nouveau dossier consacré, pour l’essentiel, aux spécificités du vieillissement féminin. Ces dernières années, la parole des femmes s’exprime autour de scandales et de révélations : elles parlent, les anciennes se souviennent… Parallèlement, le problème du vieillissement prend de plus en plus de place dans les débats, tandis qu’on assiste à une montée de l’âgisme : le combattre est un enjeu mondial.
Ce dossier propose un vaste tour d’horizon, sans doute incomplet mais riche de différents points de vue croisés, ceux d’acteurs.trices aux compétences et engagements très diversifiés.

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Ombres et lumières : la vie affective et sexuelle lors du vieillissement

Article de José Polard

Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 163-170.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Âge, Sexualité, Rapport sexuel, Désir, Santé, Libido, Stéréotype, Représentation sociale, Image de soi, Couple, Homme, Isolement, Féminicide, Engagement

"Je n’aurais probablement pas écrit ce même texte il y a dix ans. L’allongement de la durée de vie et sa prise de conscience sont passés par là en relançant la question de l’amour, du désir et de la sexualité, réinterrogeant les couples et leur projet, ou rendant encore plus insupportable les situations de solitude. Un fil conducteur, comme hypothèse, sous-tendra mon propos. À l’origine des changements contemporains de la vie affective et sexuelle, on trouve le désir féminin comme moteur majeur, probablement parce que plus que le désir masculin, il est, ce désir féminin, facilitateur de la vie affective et créateur de nouvelles conjugalités. "

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Il n’y a pas d’âge pour jouir

Article de Catherine Grangeard

Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 157-162.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Âge, Sexualité, Rapport sexuel, Désir, Santé, Libido, Stéréotype, Représentation sociale, Féminicide, Engagement

Dans sa pratique, C. Grangeard considère l’individu dans sa globalité et dénonce les préjugés. Ceux sur les corps des femmes, par exemple la minceur qui n’est pas un sujet mineur, superficiel, mais un mythe fabriqué. L’environnement social pèse et prendre conscience des stéréotypes permet de s’en libérer et s’en affranchir. Elle est spécialiste des relations intergénérations, de l’obésité et de la sexualité, à tout âge.

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La liberté d'aller et venir : trouver l'équilibre juste

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 13, janvier 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, IME, Foyer d'hébergement, Personne âgée, Personne handicapée, Droits des usagers, Projet d'établissement, Sécurité, Responsabilité, Éthique, Accompagnement, Adaptation, Consentement, Contention, Enfermement, Démocratie, Santé, Motricité, Maladie d'Alzheimer, Maltraitance, Vulnérabilité, Technologie, Épidémie

LIBERTÉ LENTEMENT ACQUISE. Historiquement, les établissements médico-sociaux ont d’abord été des lieux d’enfermement pour les personnes vulnérables. Dans ces institutions, le collectif a longtemps primé sur les besoins et les particularités individuels. Mais depuis (seulement) une vingtaine d’années, un mouvement d’ouverture s’est dessiné. Timidement, avant de prendre un peu plus d’ampleur. Inclusion, désinstitutionnalisation : derrière ces mots résonnent la volonté des établissements, mais aussi celle des aidants d’imaginer un nouveau système d’accompagnement, plus ouvert, plus libre. Les lieux de soins se sont dès lors transformés en lieux de vie où les résidents ont pu enfin émettre leurs choix. La liberté de décider, de participer et de consentir a commencé à peser. Reste à octroyer aux usagers une présomption en compétences. Les aidants professionnels ou familiaux ne sont désormais plus les seuls décisionnaires, les seuls qui imposent certains outils comme les nouvelles technologies sous prétexte de protéger leurs proches, mettant fin à leur (toute) puissance face à la vulnérabilité des personnes aidées.
DROIT ENTRAVÉ. L’envie de voir ce qui se passe derrière les clôtures des établissements s’est faite de plus en plus forte. Les portails sont désormais ouverts, les portes ne sont plus systématiquement fermées à clé… Le secteur du handicap a profité de ce sentiment de liberté, somme toute « conditionné, sinon la maison serait ingérable ». Reste qu’à l’heure de cette ouverture, certains lieux fermés ont essaimé pour les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer. Sous prétexte de les protéger, ces unités dédiées ont la particularité d’être fermées ou digicodées. Pour éviter que les usagers ressentent cet enfermement, les portes sont souvent cachées par des brise-vue ou aménagées dans des espaces peu lumineux. Au nom de la sécurité, l’enfermement est encore prôné. Mais pour de bonnes intentions, peut-on manipuler ou mentir à des personnes vulnérables ? De plus en plus d’experts ou de professionnels de terrain s’interrogent quand certains franchissent le pas en dressant un parallèle avec le milieu carcéral. Si la iatrogénie médicamenteuse est aujourd’hui acquise, ce n’est pas encore le cas pour la iatrogénie environnementale. Et pourtant, d’autres modèles sont possibles. La preuve avec le village landais Alzheimer, même si les réflexions sur le papier se sont confrontées à la réalité du terrain et à la pandémie mondiale.
PANDÉMIE RÉVÉLATRICE. Si la Covid-19 a changé notre vie, les personnes vulnérables sont sans doute les plus impactées avec un mouvement de liberté clairement freiné pour ne pas dire stoppé. La mort sociale a été privilégiée pour éviter la mort biologique alors que les syndromes de glissement en Ehpad ont été nombreux. À l’heure où le droit à la liberté est entravé, les questionnements éthiques se posent. Les pratiques étant lentes à changer, comment renouer les liens sociaux dans ce contexte sanitaire ? Si l’ouverture est une voie d’avenir, garante d’une meilleure qualité de vie pour les usagers, cet espace de liberté leur sera-t-il garanti ou même seulement proposé ? Accompagner les déambulations, proposer des soins personnalisés, trouver des solutions proportionnées… Oui, des voies alternatives existent, mais les équipes épuisées auront-elles la force de s’y engager ? Ne plus opposer liberté et sécurité, mais trouver l’équilibre juste. C’est le défi des prochaines années.

"Aller-vers" pour promouvoir la santé des populations

Article de Yves Géry

Paru dans la revue La Santé en action, n° 458, décembre 2021, pp. 4-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Prévention, Vulnérabilité, Précarité, Santé, Accès aux soins, Accès aux droits, Épidémie, Non-recours, Exclusion sociale, Jeune, SDF, Errance, Psychiatrie, Travailleur social, Participation, Usager, Personne âgée, Prostitution, Isolement

Introduction
DÉFINITION, ENJEUX, CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET EXPÉRIENTIELLES.
"Nous devons aller vers les populations vulnérables pour leur permettre d’accéder aux soins et à tous leurs droits".
"L’aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits".
"Aller-vers, c’est ne pas attendre que les exclus expriment une demande d’aide".
ALLER VERS LES JEUNES EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Mission locale de Mulhouse : "Ce que demandent ces jeunes perdus de vue, c’est du travail".
"Aller vers les personnes dans la rue, c’est avant tout ne pas s’imposer, ne pas juger".
Accompagnement des jeunes en errance à Lannion : "On ne juge pas leur histoire".
L'ALLER-VERS TEL QUE PRATIQUÉ PAR LES SERVICES DE L'ÉTAT, VILLES, COLLECTIVITÉS, HÔPITAUX, ASSOCIATIONS
Coopération ville bailleurs psychiatrie pour "interrompre les procédures d’expulsion".
Équipe mobile psychiatrie précarité de Saint-Étienne : "Aller vers les laissés-pour-compte pour leur permettre d’accéder aux soins".
Maraudes d’Emmaüs Solidarité : "Aller à la rencontre des personnes qui ont renoncé à tout, leur redonner une étincelle d’espoir".
À Grenoble : "Les médiatrices paires en santé suscitent la confiance, parce qu’elles partagent le vécu des usagers".
Aller vers les personnes âgées : "Rester chez soi tout en bénéficiant de l’assistance des professionnels des Ehpad".
FOCUS SUR DES PROGRAMMES D'ALLER-VERS DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE MER
Martinique : "Aller vers les personnes victimes de la prostitution pour les aider à s’en sortir".
Guyane intérieure : Une équipe mobile de santé publique va vers les habitants des communes isolées.
À Cayenne, des équipes mobiles de santé vont vers les populations des quartiers précarisés.
Croix-Rouge française en Guyane : "Des équipes mobiles pour aller vers les publics précarisés".
La Réunion : Un bus de prévention en santé sexuelle pour aller vers les communes isolées.
Programme de santé communautaire Tsingoni à Mayotte : "Construire ensemble des solutions que les habitants vont s’approprier".

Le télésuivi infirmier, une innovation en gériatrie

Article de Caroline Berbon, Maria Soto, Véronique Bezombes, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 20-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aide technique, Dépendance, Évolution, Gériatrie, Infirmier, Innovation, Médecin, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Prise en charge, Santé, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Télé-alarme, Télémédecine, Vieillissement, Dispositif

Le programme de l’Organisation mondiale de la santé Integrated care for older people implique le suivi au long cours des nombreux seniors inscrits. Cela est rendu possible par le télésuivi infirmier, mais nécessite l’appropriation de nouvelles compétences par les infirmiers qui le mettent en œuvre.

Icope : pour aider les professionnels de santé à prévenir la dépendance chez les séniors

Article de Christine Lafont, Néda Tavassoli

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide technique, Aptitude, Autonomie, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Diagnostic, Évaluation, Expérimentation, Gériatrie, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Projet thérapeutique, Santé, Sens, Soin, Technologie numérique, Télémédecine, Test d'aptitude, Vieillissement, Dispositif

Le programme Icope proposé par l’Organisation mondiale de la santé pour diminuer le nombre de sujets dépendants se décline en cinq étapes réalisables dans la filière des soins primaires : dépistage, évaluation intégrée, plan de soins personnalisé, suivi du plan de soins, implication des collectivités et aide aux aidants. La population cible est celle des seniors autonomes de 60 ans et plus. Des outils numériques ont été développés pour faciliter l’évaluation et le suivi des sujets intégrés dans ce projet de soins.