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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Ce que l'écologie fait à la politique

Article de Benoît Guillou, Simon Persico, Caterina Sarffati, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 382, juin 2021, pp. 19-65.

Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Environnement, Politique, Santé publique, Urbanisme, Milieu urbain, Pollution

Reconnaissons-le, écologie et politique ne font pas toujours bon ménage ! La prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale reste lente, difficile et parfois décourageante face à la gravité des enjeux. Comment se fait-il que la France, pays hôte de la COP21, ait à nouveau manqué l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2019, réduisant ses émissions de 0,9 % au lieu des 1,5 % visés ? Le Haut conseil pour le climat le souligne dans son rapport 2020 : « Les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs qu’elle s’est donnés. »

Recyclage : "Les biffins participent à l'économie circulaire"

Article de Bénédicte Florin, Hélène Huteau

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 20/2566, Semaine du 24 au 31 mai 2021, pp. 20-21.

Mots clés : Marginalité, Exclusion sociale, Stigmatisation, Développement durable, Milieu urbain, Rue, Précarité, Groupe d'appartenance, Ethnologie

Elle se définit comme une "géo-ethnographe". Bénédicte Florin a initié, en 2016, un travail de terrain sur les ferrailleurs de la région parisienne, un milieu relativement opaque. S'inscrivant dans le champ de la géographie humaine et sociale, son approche est qualitative, fondée sur des entretiens et des observations de terrain. Elle est coauteure du livre "Faire la ferraille en banlieue parisienne : glaner, bricoler et transgresser" ("Echogéo", n° 47, janvier-mars 2019). Sa volonté est de poursuivre plus encore ce travail sur les filières de la ferraille, avec l'espoir de favoriser le dialogue entre les acteurs concernés.

Face aux troubles psychiques dus à la crise, les remèdes des villes

Article de Isabelle Verbaere

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 18-19/2564-2565, 10 au 23 mai 2021, pp. 40-42.

Mots clés : Santé mentale, Souffrance psychique, Isolement, Crise, Santé, Épidémie, Prévention, Milieu urbain, Psychiatrie, Psychologue, Soutien psychologique, Accompagnement, Étudiant, Partage d'informations

Dépression, anxiété : les effets de la crise sanitaire sur la santé mentale de la population se font déjà sentir et la situation pourrait empirer si rien n'est fait pour amortir le choc. Les villes sont les mieux placées pour identifier les populations en souffrance sur leur territoire et mettre en place, avec les acteurs de terrain, des mesures de soutien. L'existence d'un contrat local de santé mentale sur le territoire est une plus-value car les différents acteurs susceptibles d'intervenir se connaissent.

Paquita, le camion qui relie l’Ehpad à la ville

Article de Leslie Fauvel, Vincent Wartner

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3204, 9 avril 2021, pp. 28-31.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Transport, Personne âgée, Individu, Milieu urbain, Rencontre, Activité, Animation, Projet, Intégration, Participation, Aidant familial, Soutien psychologique, Écoute, Nîmes

A Nîmes, le pôle gérontologique vient d’inaugurer un camion pensé comme un kit d’animation, qui permet aux résidents des Ehpad et aux habitants des quartiers de se rencontrer autour d’activités communes. Un projet inclusif et intergénérationnel conçu avant tout comme un outil d’ouverture.

Les inégalités territoriales et le mal-logement

Article de Anne Claire Méjean Vaucher, Joaquim Soarez, Manuel Domergue

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 237, janvier-mars 2021, pp. 5-85.

Mots clés : Territoire-Logement, Politique, Logement, Habitat, Logement social, Logement insalubre, Décentralisation, Partenariat, Intercommunalité, Collectivité territoriale, Innovation sociale, Milieu urbain, Milieu rural, Inégalité, Territoire

L’Acte 3 de la décentralisation portait en lui la promesse d’une meilleure convergence des compétences d’urbanisme, de logement et d’action sociale, notamment à travers la création des métropoles. A la veille d’une nouvelle étape de la décentralisation, annoncée avec le projet de loi « 3D », la Fondation Abbé Pierre s’interroge, à travers ses agences régionales, sur la manière dont est appréhendée la question du mal-logement à l’échelle locale, ainsi que sur les inégalités de traitement des mal-logés observables entre les territoires. Des leviers d’action existent et sont mobilisés, mais peuvent paraître parfois trop limités, notamment quand les élus et collectivités s’avèrent peu sensibilisés et faiblement outillés sur cette thématique. Cependant, des expériences vertueuses existent aussi, portées par des collectivités et/ou des associations qui permettent à des personnes sans logement, vivant en habitat indigne ou en difficulté pour accéder ou se maintenir dans leur logement, de trouver des solutions.
Face à ce constat d’inégalités de situations ou de moyens dans les territoires et d’hétérogénéité dans les réponses apportées aux mal-logés, la Direction de l’Animation Territoriale de la Fondation Abbé Pierre a souhaité partager ses interrogations avec des élus, des représentants d’Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ainsi qu’avec certains de leurs partenaires (bailleurs, opérateurs, associations…) dans le cadre d’un colloque organisé le 5 novembre 2019 à Lille.

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Chinois en France : visibles, invisibles ?

Article de Juan Du, Hélène Le Bail, Florence Lévy, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 33, n° 183, janvier-mars 2021, pp. 19-160.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Personne issue de l'immigration, Invisibilité sociale, Milieu urbain, Représentation sociale, Stéréotype, Média, Approche historique, Stigmatisation, Racisme, Militantisme, Restauration, Identité, Ethnie, Commerce, Pratique religieuse, Personne âgée, Prostitution, Association, Chine, France, Paris, Marseille

[...] Le présent dossier propose d’analyser ce paradoxe de l’invisibilité des migrants chinois et de leurs descendants pourtant bien présents en France. Dans quelle mesure les représentations véhiculées par les médias, la sphère politique ou les lieux communs, assignent-elles ces personnes d’origine chinoise à des formes de visibilité ou d’invisibilité ? Jusqu’à quel point les processus d’invisibilisation résultent-ils de stratégies volontaires de la part de ces migrants et comment les comprendre ?
Les articles rassemblés ici sont le fruit de trois ans d’un travail collectif mené dans le cadre du projet « Chinois.es en Île-de-France » financé par la Ville de Paris. [...]

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Une mesure raciste ? Négocier le risque de stigmatisation dans la verbalisation du harcèlement de rue

Article de Mischa Dekker

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 1, mars 2021, pp. 25-57.

Mots clés : Harcèlement sexuel, Rue, Milieu urbain, Genre, Discrimination, Racisme, Comportement social, Sociologie

Depuis quelques années, plusieurs pays ont introduit des lois visant à punir le « harcèlement de rue ». En France, cette pénalisation est mise en œuvre dans une perspective explicitement féministe, considérant celui-ci comme le premier degré d’un « continuum de violences faites aux femmes ». Aux Pays-Bas, elle est au contraire menée, au sein de la classe politique, par la droite. Cette dernière présente la pénalisation comme une mesure de sauvegarde de l’ordre public, qui serait perturbé par des jeunes hommes racisés. Malgré ces différences, les législateurs font face à une critique similaire dans ces deux pays, exprimée par des politicien·ne·s de la gauche, des féministes, et des militant·e·s anti-racistes : le risque de pénaliser disproportionnellement les hommes racisés issus des classes populaires. Cet article analyse comment l’appréhension de stigmatiser influe sur la mise en place des lois pénales sur le harcèlement de rue, en traçant comment certains acteurs arrivent à concevoir une loi comme étant « raciste » ou « sélective », et la façon dont les législateurs de ces deux pays négocient cette critique.

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Le harcèlement de rue et la thèse du continuum des violences

Article de Carole Gayet Viaud

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 1, mars 2021, pp. 59-90.

Mots clés : Harcèlement sexuel, Genre, Féminisme, Milieu urbain, Espace, Comportement social, Incivilité, Violence, Insécurité, Droit pénal

Cet article revient sur la constitution du harcèlement de rue comme problème public en France, et sur la façon dont la notion de « continuum de violence » a été mobilisée au fil de ce processus. L’usage conjoint des notions de continuum et du harcèlement, appliquées aux formes de sexisme prenant place dans la rue, a permis la reconnaissance médiatique et politique d’un phénomène, via la publicisation d’une expérience féminine collective des rapports en public, marquée par un certain type d’offenses et d’atteintes à la liberté. Mais des difficultés se posent au moment d’envisager les réponses publiques apportées au problème ainsi configuré. La réflexion aujourd’hui ouverte sur le traitement politique et judiciaire du harcèlement de rue peut être éclairée par les enseignements issus des théories et politiques visant les incivilités : engagées en France et en Europe depuis les années 1990, elles se sont adossées à des conceptions de l’ordre public urbain, et de l’articulation entre formes mineures de déviance et criminalité, qui ont des traits communs avec les thèses aujourd’hui mobilisées pour justifier la pénalisation du harcèlement de rue. L’identification de ces analogies offre l’occasion d’une mise en perspective des bénéfices et des coûts qu’impliquent les approches aujourd’hui dominantes du harcèlement de rue, et de l’usage politique (et juridique) qui y est fait du concept de continuum.

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La lutte contre le harcèlement de rue et les (nouveaux) indésirables des espaces publics

Article de Marylène Lieber

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 1, mars 2021, pp. 91-114.

Mots clés : Harcèlement sexuel, Rue, Milieu urbain, Quartier, Genre, Classe sociale, Féminisme, Comportement social, Violence, Insécurité

Les mobilisations contre le harcèlement de rue et la réception favorable récente des pouvoirs publics de ces revendications pourtant anciennes engagent à réfléchir à la façon dont les violences envers les femmes dans les espaces publics ont été conceptualisées durant les dernières décennies. En prenant l’exemple de Paris, cet article entend souligner la façon dont la sécurité des femmes, en sortant de l’invisibilité et de la naturalisation dans laquelle cette question a longtemps été maintenue, s’intègre aujourd’hui dans un paradigme renouvelé des espaces publics qui se doivent d’être propres et dégagés de populations considérées comme indésirables. En adoptant une perspective intersectionnelle, il fait le lien entre la réception favorable de ces politiques sensibles au genre et le processus plus général de gentrification des espaces publics.

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Les piropos, flatterie ou harcèlement ? La perception des rapports de genre dans les espaces publics en Colombie

Article de Samantha Joeck

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 1, mars 2021, pp. 115-148.

Mots clés : Harcèlement sexuel, Rue, Espace, Milieu urbain, Genre, Féminisme, Comportement social, Violence, Amérique du Sud, Colombie

Les années 2010 ont vu l’entrée de la notion du harcèlement de rue dans le débat public en Amérique latine avec l’émergence de groupes militants, de législations nationales et municipales et de campagnes de sensibilisation à travers le continent. Ces efforts doivent faire face à une image plutôt positive des commentaires adressés aux femmes dans la rue et portant sur leur apparence physique, communément appelés piropos. Ce mot espagnol, qui désigne des « compliments » ou « flatteries », est révélateur d’une fréquence et d’une acceptation sociale relative dans la région. En étudiant des exemples concrets d’interactions sexuées dans les espaces publics urbains à Bogotá (Colombie), cet article analyse les hiérarchies multiples qui façonnent l’accès aux espaces publics et qui conditionnent les opérations d’interprétation, d’acceptation ou de contestation des interactions communément désignées comme harcèlement de rue. Dans le contexte du cas d’étude, les « piropos » se situent dans un continuum entre violences et interactions positivement perçues. Ce faisant, l’article cherche à contribuer aux réflexions autour des efforts interculturels pour lutter contre le harcèlement de rue.

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