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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 1179

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Aménagement urbain : "l'hospitalité de l'espace public garantit notre liberté"

Article de Chantal Deckmyn, Delphine Gerbeau

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 48/2594, Semaine du 13 au 19 décembre 2021, pp. 24-25.

Mots clés : Territoire-Logement, Espace, Milieu urbain, Urbanisme, Aménagement du territoire, Lien social, SDF

Privatisé, de plus en plus excluant pour les plus faibles, réduit à la portion congrue, lieu de contamination pendant la crise sanitaire, l'espace public peut de moins en moins jouer son rôle de lieu de sociabilité, de rencontre et de mixité pour les habitants de la ville. Ce constat, Chantal Deckmyn le formule à partir de son expérience d'architecte-urbaniste, sa formation initiale. Mais elle l'enrichit de son point de vue de psychanalyste, l'une des nombreuses cordes à son arc, elle qui a été l'une des pionnières de la méthode des bilans de compétence et qui a travaillé, à Marseille, à la réinsertion de personnes à la rue. De ses années de pratique, elle a tiré un ouvrage, "Lire la ville. Manuel pour une hospitalité de l'espace public" (La Découverte, 2020).

L’image de la ville à l’épreuve de la prostitution. Attractivité économique ou réminiscence de la moralité ?

Article de Sophie André

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 4, décembre 2021, pp. 581-611.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Milieu urbain, Environnement, Rue, Norme, Norme sociale, Déviance, Perception, Sexe, Sexualité, Liège, Belgique

À partir d’une enquête quantitative sur la population du centre-ville de Liège (n=557), cette contribution analyse les perceptions des habitants vis-à-vis des nuisances engendrées par la présence d’une activité prostitutionnelle, et plus largement de divers commerces à caractère sexuel. Les résultats, tendant à démontrer la coexistence a priori paradoxale d’une certaine tolérance abstraite vis-à-vis du phénomène et d’un rejet net de ses manifestations concrètes, sont interrogés à l’aune des logiques économique et morale qui les parcourent, puis discutés en regard du contexte néolibéral global et à la recherche d’attractivité qui caractérisent les grandes villes européennes.

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Changer les pratiques pour sauver des vies. Ressorts et ambiguïtés des programmes d’accompagnement vers le soin mis en œuvre par des polices du Massachusetts face à la crise des opioïdes

Article de Elsa Vivant

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 4, décembre 2021, pp. 613-644.

Mots clés : Santé-Santé publique, Toxicomanie, Addiction, Overdose, Drogue, Accompagnement, Opium, Prévention, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Police, Milieu urbain, Etats Unis d'Amérique, Boston

L’objet de cet article est d’analyser la mise en œuvre de programmes d’accompagnement des usagers de drogues vers le soin mis en œuvre par certaines polices municipales au Massachusetts. Il montre comment se sont construites ces nouvelles pratiques et comment les policiers ont été amenés à questionner l’efficacité de leurs méthodes habituelles. Face à une mort évitable, ils exercent leur compassion pour venir en aide aux usagers de drogues et leurs familles. Cette logique humanitaire se traduit par le déploiement de formes de coercition bienveillante incitant les usagers de drogues à faire le choix du rétablissement. De telles évolutions sont contingentes à la politique locale et à la disponibilité des ressources humaines, financières et sanitaires, confortant les inégalités territoriales. Les programmes coexistent avec une recherche de justice sociale et raciale. Ces deux logiques concurrentes concourent à requalifier les problèmes de drogues et d’addiction comme problèmes de santé publique et non de sécurité publique.

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Les « geysers », entre émeute et expérimentation : les timides débuts politiques de la ville récréative

Article de Alain Vulbeau

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 26, automne 2021.

Mots clés : Territoire-Logement, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Milieu urbain, Eau, Crise, Jeu, Politique, Habilitation, Expérimentation, Banlieue

Cet article a pour objet les « geysers » de la canicule de juillet 2015. Ces phénomènes causés par l’ouverture « sauvage » des bouches d’incendie dans des villes de la banlieue parisienne ont été traités par les pouvoirs publics comme des sortes d’émeutes. Le texte rend compte également d’une expérimentation conduite pendant l’été 2016 rendant légale et sans risque l’ouverture des bouches d’incendie. Ce texte est l’occasion d’une réflexion sur l’habilitation des jeunes comme acteurs politiques, rendue en partie possible par l’emploi d’un cadre théorique articulant les concepts d’expérimentation, de maîtrise d’usage et de ville récréative.

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Ces villes pionnières qui ont végétalisé les cours

Article de Michèle Foin

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 34/2580, Semaine du 6 au 12 septembre 2021, pp. 38-39.

Mots clés : École, Établissement scolaire, Enseignement, Collectivité territoriale, Commune, Enfant, Élève, Environnement, Milieu urbain, Milieu naturel, Espace vert, Pédagogie, Innovation, Pratique éducative, Bien-être, Paris, Lille

Paris et Lille ont été les premières villes françaises à lancer une végétalisation d'ampleur de leurs cours d'école. Avec trois ans de recul, elles partagent leurs observations pour "La Gazette".

Être vert ?

Article de Thierry Trontin, Patrick Norynberg, Roselyne Barrot, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1298-1299, 29 juin au 6 septembre 2021, pp. 5-20.

Mots clés : Territoire-Logement, Lieu de vie, Écologie, Jardinage, Adolescent, Économie sociale et solidaire, Milieu urbain, Régie de quartier, Milieu rural, Innovation sociale, Environnement, Réfugié, ITEP, Précarité, Alimentation, Réseau, CIVAM (Centre d'initiatives pour la valorisation de l'agriculture et du milieu rural), ATD Quart Monde, Lille

Être vert ?
-Tu nous saoules avec ton bio !
par Thierry Trontin
-Le monde d’après, oui mais comment ?
par Patrick Norynberg
-Au centre d’un tiers lieu
par Aïssata, Mathilde, Virginie et Perrine
-Se reconstruire à la ferme
par Roselyne Barrot et Myriam Maury
-Zéro déchet pour tous
par Emmeline Daquet
-Lutte pour la planète et contre les inégalités : même combat
Entretien avec Jean-Christophe Sarrot

Les plus pauvres prennent de plein fouet les désordres écologiques. Aux premières lignes, les travailleurs sociaux seront concernés. Pourtant, le sujet reste à la marge, peu saisi dans les instituts de formation, médias spécialisés, divers mouvements et réflexions qui agitent le social. Pourquoi ce silence ? Le sujet serait-il trop politiquement incorrect sous sa vitrine ultra consensuelle ? Cuisinée à toutes les sauces, l’écologie fait consensus. Ce dernier explose dès lors qu’il est question de bousculer un modèle économique aujourd’hui indéboulonnable. Dans ce numéro, travailleurs sociaux et chercheurs explorent et interrogent ces liens, consensuels ou subversifs, entre travail social et écologie.

Fruits de terre

Article de Jessica Steunou, Anaïs Cotten, Jean Marc Maudet, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1298-1299, 29 juin au 6 septembre 2021, pp. 21-32.

Mots clés : Territoire-Logement, Éducation populaire, Milieu urbain, Quartier, Atelier, Écologie, FJT, Jardinage, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Réfugié, Rencontre, Thérapie, Alimentation, Aide alimentaire, Politique

Fruits de terre
-Occuper l’espace public
par Caroline
-Fruits et légumes aux fenêtres
par Jessica Steunou et Anaïs Cotten
-Jardin de rencontres
par Jean-Marc Maudet
-Mon tour de France
par Romane Glotain
-Aide alimentaire Pour une sécurité sociale de l’alimentation
Entretien avec Dominique Paturel

Les plus pauvres prennent de plein fouet les désordres écologiques. Aux premières lignes, les travailleurs sociaux seront concernés. Pourtant, le sujet reste à la marge, peu saisi dans les instituts de formation, médias spécialisés, divers mouvements et réflexions qui agitent le social. Pourquoi ce silence ? Le sujet serait-il trop politiquement incorrect sous sa vitrine ultra consensuelle ? Cuisinée à toutes les sauces, l’écologie fait consensus. Ce dernier explose dès lors qu’il est question de bousculer un modèle économique aujourd’hui indéboulonnable. Dans ce numéro, travailleurs sociaux et chercheurs explorent et interrogent ces liens, consensuels ou subversifs, entre travail social et écologie.

Co-résider avec un enfant après 60 ans en Europe et en Chine

Article de Anne Lafferrère

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 151-177.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Aidant familial, Famille, Catégorie socioprofessionnelle, Intergénérationnel, Milieu urbain, Milieu rural, Santé, Revenu, Europe, Chine

Si l’on veut permettre de « vieillir chez soi », il est important d’évaluer les ressources en aides quotidiennes. Cet article s’intéresse à la disponibilité d’enfants co-résidents comme aidants potentiels d’un parent âgé. Il fournit une analyse multi-pays des déterminants de la co-résidence des parents avec un enfant, se basant sur 5 vagues de l’Enquête sur le vieillissement, la santé et la retraite en Europe (SHARE), 6 vagues de l’Étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA) et deux vagues de l’Étude longitudinale chinoise sur la santé et la retraite (CHARLS).
La probabilité pour un parent de co-résider après 60 ans augmente s’il fait face à des limitations dans les activités essentielles de la vie quotidienne (AVQ), mais pas en cas de maladies chroniques, signe que les enfants apportent de l’aide plutôt que des soins. À âge et état de santé donnés, co-résider est moins probable quand les ressources économiques des parents ou leur niveau d’éducation sont plus élevés, ce qui montre que co-résider peut être un choix contraint. En Europe continentale, le taux de co-résidence diminue au fil des cohortes pour les parents veufs, témoignant de la plus grande autonomie des plus âgés et de changements dans les organisations familiales

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